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ZweigPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Le présent ouvrage comprend deux nouvelles extraites du deuxième Tome de "Romans, nouvelles et récits" disponible aux Editions Gallimard. Dans la première, "Un homme qu'on n'oublie pas", Stefan Zweig met à l'honneur les valeurs humaines de respect et de don en la personne d'un héros peu commun, Anton. Anton est un citoyen vivant chichement mais qui n'est pas économe de gentillesse et d'honnêteté envers son prochain. Il rend mult menus services à la population d'une petite ville, en échange de quoi ses propres besoins trouvent toujours satisfaction. Modeste, il se contente de peu et incarne un idéal économique basé sur la confiance. Une fable idéaliste illustrant très joliment l'humanisme de Stefan Zweig.

Lire la suite : Stefan Zweig : deux nouvelles exquises à déguster en ces après-midi d'automne

HoffmannPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Décapant et donc incontournable, le roman de Stéphane Hoffmann s'inscrit dans la lignée subversive de la littérature de qualité, celle qui fait date et assoie un style. La justesse de ce dernier récompense à elle seule l'effort de la lecture, s'il en est, car c'est de vif plaisir qu'il s'agit vraiment ici du début à la fin. L'histoire que sert cette plume très sûre, est terrifiante de simplicité et de violence: la négligence d'un enfant par ses deux  parents, pire son rejet affiché, ou la haine de tout ce qu'il représente pour ses géniteurs, fort agréablement occupés ailleurs.

Lire la suite : Un enfant plein d'angoisse et très sage
 : le roman décapant et incontournable de Stéphane Hoffmann

Riquet à la houppePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Paris. A quarante-huit ans, Enide tombe enceinte pour la première fois, provoquant la joie de son époux Honorat. Pourtant, lorsque Déodat nait, même sa mère ressent de l'épouvante face à ce "bébé-vieillard" au physique répugnant. Cependant, très vite, il apparaît qu'il était pourvu d'autres qualités non négligeables :  " l'enfançon avait cette forme supérieure d'intelligence que l'on devrait appeler le sens de l'autre. L'intelligence classique comporte rarement cette vertu qui est comparable au don des langues : ceux qui en sont pourvus savent que chaque personne est un langage spécifique et qu'il est possible de l'apprendre, à condition de l'écouter avec la plus extrême minutie du coeur et des sens. C'est aussi pour cela qu'elle relève de l'intelligence : il s'agit de comprendre et de connaître. Les intelligents qui ne développent pas cet accès à autrui deviendront, au sens étymologique du terme, des idiots : des êtres centrés sur eux-mêmes. L'époque que nous vivons regorge de ces idiots intelligents, dont la société fait regretter les braves imbéciles du temps de jadis". Déodat grandit, choyé par ses parents, surprenant de sensibilité. A l'école, il fait preuve de courage et d'une distanciation étonnante de maturité vis à vis de ses camarades qui ne l'épargnent point...et puis à l'adolescence, il devient sans n'y rien comprendre un séducteur patenté. Son étrangeté fascine...jusquà ce qu'il réalise que l'étude des oiseaux est une activité bien plus aisée qu'une femme amoureuse à comprendre...

Lire la suite : Amélie Nothomb : un Riquet à la houppe qui ne manque pas de panache!

La danse des vivantsPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ À la fin de la première guerre mondiale , un jeune français atteint d'amnésie se retrouve instrumentalisé comme espion. Considéré comme tombé pour la France,  il endosse  le patronyme  d'un Allemand décédé pour infiltrer les rangs adverses. Mais les doutes d'un officier à son sujet vont lui rendre la tâche malaisée.  L'intrigue de ce roman d'action historique est l'occasion pour Alain Rault d'une réflexion sur l'identité et la manipulation. On y souligne volontiers quelques passages remarquables décrivant les scènes de guerre, les pratiques  psychiatriques de l'époque pour traiter l'amnésie, ou les délibérations de Clemenceau, Lloyd George, Wilson et Orlando au Crillon sur de la dernière opérette parisienne et le traité de paix avec l'Allemagne.

Lire la suite : La danse des vivants : une réflexion sur l'identité et la manipulation

Je vais m'y mettrePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Toujours se méfier des 4e de couverture. Voici ce qu’on peut lire à celle de « Je vais m’y mettre Â», premier roman de Florent Oiseau : « Fred, la petite quarantaine, surfe sur l’écume des jours. Après des années à enchaîner jobs alimentaires et périodes de chômage, il a renoncé à faire carrière. Il passe désormais ses journées à dormir, manger des Knacki devant les émissions de Sophie Davant et boire des demis au bistrot du coin en attendant l’amour. Jusqu’au moment où il découvre qu’il arrive en fin de droits, et que ses maigres allocations disparaîtront bientôt. Il n’a plus le choix : il doit s’y mettre. Un emploi salarié ? Il n’en trouvera pas. Mais des ennuis, oui. Fred, par paresse ou naïveté, a une fâcheuse tendance à se laisser glisser dans les embrouilles… Â».

Lire la suite : Florent Oiseau : un jeune talent perfectible

Capitaine fritesPar Nicolas Bodou - Lagrandeparade.fr/ « Regarder les trains qui passent, quand on n’est pas chef de gare, ça permet de se faire une idée assez juste de l’infini… Â»

Lire la suite : Capitaine frites : un roman poétiquement barré d'Arnaud Le Guilcher

Tropique de la violencePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Le prix Patrimoines a ouvert la saison en décernant sa récompense à Nathacha Appanah pour « Tropique de la violence Â» (Gallimard), le lundi 19 septembre dernier. Doté de 5 000 euros, offerts « généreusement Â» par la BPE, une filiale de la Banque postale, ce nouveau prix littéraire a vocation à sacrer un roman de la rentrée littéraire « qui dit le monde tel qu’il va et porte un regard solidaire sur la société Â».

Lire la suite : Tropique de la violence : l’archipel des laissés pour compte

Sporting clubPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Camille, réalisateur de cinéma distingué, d’un âge certain, « monarque déchu Â», a projeté avec le narrateur de « Sporting Club Â» une série d’entretiens en vue de publier un recueil sur son Å“uvre et son existence ; mais peu enclin à se soumettre à ce genre d’exercice, il se dérobe, fuyant les rencontres, les "séances d’interrogatoires". « C’est dans cette attente incertaine et propre à la rêverie que j’échafaudais des échappatoires à mes déconvenues avec Camille, des plans sans lendemain dont l’exécution et la faisabilité m’importaient finalement moins que leur conception. Â» Il mène une vie paisible à mi-chemin entre l’anxiété, la nonchalance, l’apathie ; « ma fréquentation assidue au Sporting étant plus la conséquence de mon désoeuvrement que le fruit d’une réelle ambition sportive. Â»

Lire la suite : Sporting Club : une ville intemporelle et indolente en "Sérénity blue"!

GuenassiaPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Autobiographie fictive de Marguerite Gachet, la fille du docteur aux bons soins de qui on confiera un jour Van Gogh. L'auteur du roman, Jean-Michel Guenassia, l'a choisie pour narratrice. Une narratrice qui clame d'entrée son intention résolue de ne dire que la vérité sur ce qu'elle a vécu.

Lire la suite : La valse des arbres et du ciel : une très belle incursion de la fiction romanesque dans l'histoire...

Frédéric CoudercPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ La Havane 1959, la révolution cubaine en pleine effervescence : "Fidel noyant le poisson dans des tornades de rhétorique, des discours fleuve, sa marque indélébile d’où ne surnageaient que les concepts fourre-tout de paix et de justice", alors que Raoul flirtait et "correspondait avec les soviétiques". Dolorès fille d’un homme d’affaire proche des milieux du dictateur Batista, vit une passion amoureuse avec Camilio Cienfuegos, un des plus célèbres barbudos, plutôt modéré et anticommuniste, très proche de Castro…il disparait mystérieusement le 28 octobre 1959 !

Lire la suite : Le jour se lève et ce n’est pas le tien : inconcevable hérédité…imprévisible filiation !

Syndrome Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ La narratrice, Stéphanie, tente de faire un bébé avec l'homme qu'elle aime. Réjouissant, normal, prévisible, anodin. Quoique... L'aventure prend des allures d'épopée aux premiers signaux laissant suspecter une infertilité d'un côté ou de l'autre du couple. Voilà Stéphanie lancée dans l'engrenage des consultations de spécialistes.

Lire la suite : Le syndrome de la vitre étoilée : journal d'une traversée du désert utérin

Un ours qui dansePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Ils sont trois, Fiodor, Franz et Françoise vivant dans trois pays distincts et à trois époques du XXè siècle. Vincent Jolit nous invite à suivre leurs destinées articulées autour de la danse. Le premier, fils d'acrobate et de dompteur, a découvert enfant sa vocation en regardant un ours danser. Il devra se battre pour réaliser son rêve mais alors s'ouvriront devant lui les routes du monde empruntées par les ballets russes au début du siècle.

Lire la suite : Un ours qui danse : une ode à l'épanouissement du corps et de l'âme

La paupière du jourPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Ceux qui ont déjà eu le plaisir de vibrer au coeur de la Révolution Française avec Miel et vin (publié en mai 2009) savent déjà combien l'écriture de Myriam Chirousse est délicieuse : à l'intérieur de ses lignes, on sent battre le coeur de la vie avec une puissance et une émotion admirables. Elle a l'art de mettre en place des caractères, des situations et de choisir des formulations souvent simples, sans fioritures pédantes ou savantes, qui expriment avec justesse une réalité presque palpable ; le naturel est son chemin de plume, on y adhère donc sans difficulté.

Lire la suite : La paupière du jour : une histoire à aimer qui conjugue vengeance, omerta et ruralité

L'éternelPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Bien fou celui qui nie en bloc l'existence possible des vampires…! Si Ionas avait deviné à quel épouvantable calvaire sont confrontés ad morte eternam les monstres aspireurs d'hémoglobine, il serait resté sagement à pourrir sous le tas de corps déchiquetés de ses camarades de front! Pensez donc à l'enfer que c'est d'osciller entre crime et repentance, jouissance et torture et de n'avoir que la psychanalyse - à laquelle personne ne croit bien sûr- pour remède consolateur !

Lire la suite : Joann Sfar : son premier roman vampirisant


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