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Editions du RocherPar Nicolas Bodou - Lagrandeparade.fr/ Pas d’amalgame, attention vous risquez de choquer, n’oubliez pas de parler aussi de…..François Marchand n’a visiblement que faire de tout cela, et nous offre avec ces six nouvelles acides et politiquement incorrectes (comme à son habitude, le garnement !) une bonne dose d’humour noir, même très noir ! Six nouvelles presque toutes totalement absurdes mais diablement réalistes sur l’esprit qui anime une certaine dictature de la pensée.

Lire la suite : Enfilades : François Marchand nous emmène rire en dehors des clous avec brio

Le grand n'importe quoiPar Nicolas Bodou - Lagrandeparade.fr/ Nous sommes le 7 juin 2042, dans le charmant village de Gourdiflot-le-Bombé. Et si rien ne se passe vraiment dans ce petit bout de France, cette nuit du 7 juin va s’avérer plus agitée qu’à l’habitude. Arthur, réfugié monégasque (car Monaco est tombée aux mains des mollahs en 2042... puisqu’on vous dit que c’est n’importe quoi ! c’est même marqué dessus !), se voit bien malgré lui perdu en pleine nuit dans les rues de Gourdiflot-le-Bombé suite à la subtilisation de sa fiancée par un culturiste au cours d’une soirée costumée (c’est vrai que là, c’est un peu n’importe quoi!). A peu près au même moment (l’espace temps est une notion importante dans le roman, même si c’est n’importe quoi), Lucas, jeune romancier de science-fiction entend sonner à sa porte. Après avoir ouvert la porte à Marilyn Monroe et s’être fait agresser par Superman (bon là, d’accord, ça commence à être n’importe quoi mais vraiment!...)Il décide de prendre la fuite, mais sans penser un seul instant que des extraterrestres ont débarqué dans le village ! Heureusement pour ces deux -là, un haut lieu de convivialité à la française sera là pour les réunir afin que l’auteur puisse continuer à nous raconter...n’importe quoi !  

Lire la suite : J.M Erre : un délirium-tremens romanesque à base de soupe aux choux

Venus CallipygePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Malgré des airs aguicheurs, cette nouvelle collection n'offre rien d'érotique à se mettre sous la dent. Aucun sein qu'on ne saurait voir ne dépasse vraiment du corset.

Lire la suite : La Vénus callipyge et autres contes : "ne dîtes jamais "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau."

Esthétique du violPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  En 1999, Régis Clinquart publiait un premier livre titré « Apologie de la viande », aux éditions du Rocher. Le narrateur en colère perdait sa grand-mère puis son amoureuse le quittait. Son dégoût de la vie allait en augmentant, tout au long du récit, écrit sous la forme d’un journal dans lequel il déversait sa bile. Cette « Apologie » comportait des passages brillants, d’autres plus difficiles à digérer (ça vomissait beaucoup). Mais c’était un auteur à suivre, comme on dit. Dix-sept ans plus tard le revoilà, toujours plus coléreux, avec « Esthétique du viol », une somme de 700 pages, au titre et au sujet provocateur. Roman refusé par de grandes maisons parisiennes, pendant des années, et qu’une courageuse petite maison bretonne, sise à Vitré (Île-et-Vilane), publie enfin.

Lire la suite : Esthétique du viol : le roman subversif de Régis Clinquart

TomberPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ « Je venais d’avoir douze ans, j’étais un confetti. Celui qui reste au fond du paquet quand la fête est finie. » Mariano, en mal de résultats scolaires, en mal de parents qui ne s’accordent plus, va vivre la pire année de son adolescence à partir du jour où sa mère quitte le domicile : "Je pourrai ajouter un point d’interrogation, parce que « maman »est devenue une question, une question sans réponse. Une question qui me donne envie de pleurer. Abandonné. Je ne cesse de penser à ma mère. Elle est l’absente qui s’éloigne dans chacune de mes nuits blanches." Son père, inspecteur de police, sombre dans la boisson, la taciturnité, le silence : "Assommé par la quantité d’alcool ingurgité, mon père dort au premier étage. Dans une heure ou deux, il sortira de sa chambre, blanc comme un linge, piétiné, souillé comme le carrelage d’un bar de nuit. Nous ne parviendrons pas à communiquer avec des mots, je le crains. C’est comme ça depuis que ma mère l’a quitté."

Lire la suite : Eric Genetet : le récit bouleversant d'un adolescent dont on a "cambriolé le coeur"

Dernier volPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  Sous-titré « Les cinq vies d’Ernest Udet », « Dernier vol pour l’enfer », de Stéphane Koechlin est une biographie romancée d’un As de l’aviation allemande, pendant le premier conflit mondial, aux prises avec ses contradictions et les affres de la grande Histoire.

Lire la suite : Stéphane Koechlin : un dernier vol dans l’ombre du Baron rouge

ResiliencePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Il y a des fictions d'anticipation fantasques, aux noeuds inimaginables et aux issues loufoques. On les lit, le sourire aux lèvres quand ce n'est pas avec une poignée de pop-corn, en mode "même pas peur" sur le canapé. Or voici un thriller futuriste pas banal, qui annihile toute fonction de déglutition et rive mains et yeux aux pages qui vous y enfoncent inexorablement. Haletant, on n'a de cesse de savoir comment tout cela finit.

Lire la suite : Résilience : un thriller futuriste et écolo à dévorer !

WandererPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Un domaine isolé au milieu des forêts, dans les montagnes du Bourbonnais, devient le refuge de Hermin, compositeur et maître de musique. Il s’est retiré à travers « ces chemins inhospitaliers chantés par les romantiques » pour créer un hommage à Schubert.

Lire la suite : Wanderer : le dernier lied du voyageur d’hiver

Edouard LouisPar Virginie Gossart - Lagrandeparade.fr/ Voici une lecture qui ne laisse pas indifférent et dont on ne sort pas indemne. Ni autobiographie, ni autofiction, le roman du jeune et brillant Edouard Louis nous plonge pourtant dans l'authentique récit d'un viol, suivi d'un tentative de meurtre.

Lire la suite : Histoire de la violence : quand la douloureuse quête de la vérité passe par le mensonge de la...

Mariages de saisonPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ L’air de rien, avec ses airs de ne pas y toucher, là-bas, dans l’Est, du côté de Troyes, Jean-Philippe Blondel, construit une œuvre à laquelle adhèrent de plus en plus de lecteurs qui savent qu’ils ne seront pas déçus. Il trace son sillon, comme on dit, inlassablement, faussement tranquille, car derrière ses personnages solitaires, c’est de la condition humaine dont il s’agit. La forme entière de l’humaine condition, comme dirait l’autre… C’était le cas dans « Un hiver à Paris », qui parait en poche, chez Pocket, court roman narrant l’histoire de Victor, professeur d’anglais – tiens, comme l’auteur – qui reçoit une lettre, laquelle le replonge en 1985, lorsqu’il était étudiant en deuxième année de prépa, à Paris. Le suicide d’un « camarade » de classe (provincial comme lui), qu’il connaissait à peine, avait perturbé son année scolaire à une période charnière de son existence. Celle où il décide d’écrire des romans.

Lire la suite : Jean-Philippe Blondel : l’homme tranquille

Anne FPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  Hafid Aggoune, remarqué pour ses premiers romans (publiés chez Farrago, Denoël et Joëlle Losfeld), est un « ange vert » - surnom donné à Dominique Rocheteau, au milieu des années 70, lors de « l’épopée des Verts »…. (Oui, c’est du foot. L’auteur de « Anne F. » aime le foot). Un Ange, parce qu’il réussit le tour de force de ressusciter Anne Frank, disparue à l’âge de quinze ans dans les camps de la mort… Et Vert parce que Stéphanois comme l’attaquant Rocheteau, dont il partage la grâce. Rien ne semble pouvoir l’empêcher de continuer à jouer/écrire, malgré les pires tacles de la vie. Hafid Aggoune résiste en driblant avec les mots et son époque… En surfant sur la réalité et la fiction.

Lire la suite : Hafid Aggoune et Anne Frank : Ecrire c’est résister

Olmi Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Que feriez-vous si quelqu'un surgissait dans votre chambre en vous annonçant être vous, avec quarante ans de plus?

Lire la suite : Un autre que moi : de l'ambivalence de l'amour de soi par Véronique Olmi

PaulhanPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ C'est écrit à l'ancienne, au début du XXè siècle, c'est dire: une éternité nous en sépare. On n'y pense pas, n'y ressent pas, n'y observe pas le monde ou la vie sur le mode de l'urgence ulcérée, et on n'y compose pas dans un esprit de consommation-négation du verbe sacrifié sur l'autel de l'histoire.

Lire la suite : Jean Paulhan : une pure littérature, humble et maîtrisée, sobre et sensible

Mousseline la sérieusePar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ « Qui a déjà vécu cela ? Trois rois, trois frères : trois révolutions, trois exils. » C’est la destinée de Marie-Thérèse Charlotte de France, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Affectueusement surnommée Mousseline la Sérieuse par sa mère, à partir de 1789 sa vie est une succession de malheurs, de fuites, de proscription… "J’étais entrée au Temple avec tous les miens. J’en sortais trois ans, quatre mois et cinq jours plus tard, ne laissant derrière moi que des tombeaux." Elle fut successivement fille, sœur, nièce et belle-fille des trois derniers rois de France :"Mon seul crime était d’être née d’une race proscrite."

Lire la suite : Mousseline la Sérieuse : une Madame Royale "vouée au culte du malheur"


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