Menu

macbethPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Macbeth est loin d'être la tragédie de Shakespeare la plus accessible. Rappelons d'ailleurs que, selon la légende, prononcer le mot " Macbeth" porterait malheur et vouerait ensuite à l'échec toute représentation. La pièce écossaise, il faut bien le reconnaître, nécessite des comédiens de génie et des spectateurs....qui ne le sont pas moins pour supporter l'insoutenable chape de plomb qui pèse sur ces highlands du 11ème siècle et pour côtoyer ces deux époux royaux homicides à la folie hallucinatoire ou obsessionnelle.

Lire la suite : The Notes : l'Ecossaise aux ratés jubilatoires

Philippe CarPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr / Philippe Car est né à Marseille :  Ã  18 ans, s'il rate son permis, il part tout de même en tournée jusqu'en septembre au volant d'une 4L antique tractant un manège... avec une troupe de jeunes clowns musiciens. L'occasion de s'initier, entre autres, à la danse contemporaine et de se découvrir une passion pour le spectacle vivant.

Lire la suite : Philippe Car : un El Cid coloré et décalé

FlammesPar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Ahmed Madani, un metteur en scène qui n’a pas son pareil pour réunir sur un plateau le genre «féminin-pluriel»  décliné sous le signe de la diversité. Salle des fêtes de Sevran. Le public local et des communes riveraines afflue pour voir le spectacle proposé par l’association le Théâtre de la Poudrerie. Des gens pour qui le mot « Théâtre Â» est étranger dans leur vocabulaire car synonyme d’une culture qui n’appartient pas à leur histoire et encore moins à leur mode de vie. Qui dit théâtre, dit Paris ! Pourtant à quelques kilomètres de la capitale, il y a des passionnés qui Å“uvrent à créer un lien avec la vie culturelle sevranaise en mettant en place des actions destinées à tous les publics issus de la diversité. Sevran, une ville du 93, où vivent des femmes et des hommes qui ont la particularité de porter en bouche les accents de l’Orient, du Maghreb, de l’Afrique noire, des régions de l’Inde et d’ailleurs. Des enfants qui fréquentent les écoles, les collèges et les lycées de la République. Des familles qui vivent en communauté et s’intéressent à ce que proposent les associations culturelles et sportives locales.

Lire la suite : F(l)ammes : l’immigration et l’intégration décodées par dix jeunes femmes issues des quartiers...

Place DauphinePar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Vendredi 4 novembre 2016. Première de Place Dauphine au Guichet-Montparnasse, la nouvelle création de l’auteure et metteure en scène, Mélanie Rodrigues. A l’interprétation, trois beaux artistes. Damien Jouillerot d'abord: rappelez-vous au cinéma, Martin dans "Monsieur Batignolle" avec Gérard Jugnot ou encore Daniel, le fils de Geneviève, Carole Bouquet et Pierre Massu, Olivier Gourmet dans "Les Fautes d’orthographe". Rôle pour lequel il obtînt le Prix Lumières du meilleur espoir masculin. Le p’tit Damien a bien grandi et si le talent n’attend pas le nombre des années, cet artiste n’en finit pas de surprendre à chacune de ses interventions tant au cinéma, qu’à la télé et au théâtre. Kenny Douala, ensuite, cascadeur de formation, est remarqué pour son rôle aux côtés de Patrick Chesnais dans "Bleu Catacombes", téléfilm policier de Charlotte Brandstrom diffusé sur France 2 en 2014. En 2016, Kenny Douala est à l’affiche au cinéma dans "La Fille de Brest" d’Emmanuelle Bercot et dans "Mes Trésors" de Pascal Bourdiaux. Adeline Riffault-Guyot, enfin, athlète de haut niveau en danse et gymnastique rythmique, possède une garde-robe artistique éclectique, maquilleuse, costumière, couturière, mannequin, modèle et comédienne.
Erwan et Romain, deux hommes qu’un dramatique accident de la vie a réunis dans la salle des soins intensifs d’un hôpital. Plongés dans le coma, ils échangent par le jeu de leur subconscient respectif le propos en coups de gueule ou sympathie distanciée.

Lire la suite : Place Dauphine : un récit de vie de deux virgules extraites à la vie et d’un point d’exclamation...

Le CidPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ « Ã´ rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers 
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? Â» (… ) : ça nous rappelle tous quelque chose. Mais ce qui était généralement un pensum à lire au lycée est devenu un plaisir d’auditeur au théâtre Ranelagh ; qui fête ses 120 ans, soit dit en passant, et qui fut fréquenté par Debussy, entr'autres. Dans cette salle étonnante, car toute en longueur et boisée, se joue également un Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand, remarquable, jusqu’au 17 avril 2017.

Lire la suite : Jean-Philippe Daguerre
 : La compagnie le Grenier Babouchka revigore le Cid au Ranelagh

La peurPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ L’histoire semble bateau, déjà vu et lu mais c’était sans compter le talent de Stefan Zweig et l’interprétation quasi parfaite des trois comédiens qui jouent dans « La peur Â», une pièce adaptée d’une nouvelle a priori banale, répétons-le. L'histoire est classique : une femme, un mari, deux enfants et un grand ennui qui assaille l’épouse. Un mari, avocat, qui travaille beaucoup trop… pour avoir le temps de s’occuper de sa femme. Et des enfants qu’on devine négligés, comme la mère. Bref, madame « bovaryse Â». Elle est mûre pour l’adultère. Mais là où Zweig surprend son public, c’est dans sa façon de raconter la lente descente aux enfers de la femme qui s’enfonce dans le mensonge et la peur qui en découle, suite au chantage d'une voisine du quartier qui l'a vue descendre de chez son amant et qui lui extorque de plus en plus d’argent. Le mari lui parait parfait car il semble à l’écoute, change son rythme de vie, malgré la tension et les disputes.

Lire la suite : La Peur : du suspense hitchcockien au théâtre Michel

Sous le pontPar Stéphane Aubouard/  Produit par le Festival international des arts de Bordeaux, « Sous le pont Â» raconte en décor réel, la vie d’un réfugié échoué en France. Juste et édifiant.

Lire la suite : Sous le pont : soixante minutes de la vie d’un réfugié

Monsieur KairosPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Sommes-nous libres d’agir, de choisir ? Sommes-nous certains de bien nous connaître ? Que voient les autres lorsqu’ils nous regardent ? Pouvons-nous modifier le cours de notre existence ? Toutes ces questions sur le libre-arbitre, Luigi Pirandello, prix Nobel de littérature, se les est posé avant nous et Fabio Allessandrini, qui met en scène et joue « Monsieur Kairos Â» au Lucernaire, salle Paradis. Et ça tombe bien parce qu’on croit rêver en assistant à cette pièce à deux protagonistes, aux frontières du réel : comme la série oui… Au début tout a l’air normal : un homme est assis devant son ordinateur. Il écrit. Puis il répond à une voix qu’on imagine être la transposition d’un dialogue sur les réseaux sociaux. Il chatte, quoi. Mais peu à peu ça se complique…
Un soir, une nuit, sans le vouloir, un auteur réveille le personnage principal de son nouveau roman. Pensant d’abord à un piratage informatique, il est bien obligé de se rendre à l’évidence : l’homme qui se tient devant lui est le chirurgien héroïque dont il dépeint les aventures dans ses livres. Ce médecin en zone de guerre découvre lui aussi sa condition de personnage et affirme à celui qui dirige sa vie qu’il en a marre, il ne veut plus se retrouver dans des conflits, il rêve d’enfants à soigner et de vieux à gaver de médicaments. Il veut découvrir les supermarchés le samedi après-midi : une vie normale quoi. A la fois grave et faible, il veut quitter l’habit du héros qu’il n’est pas. Lequel délire ? Lequel est dans le vrai ?

Lire la suite : Monsieur Kaïros : quand l’écrivain se prend pour Dieu…

chekhov Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ L'ennui règne dans le domaine d'Anna Petrovna, jeune veuve...même en compagnie de quelques amis venus profiter de la campagne. Alors on attend Mikhaïl Vassilievitch Platonov, intellectuel hâbleur issu de la petite noblesse, jouisseur et  séducteur, qui a choisi d'être instituteur à la campagne par dépit contre la société. Ce personnage en apparence d'humeur plaisante et joyeuse se fait vite remarquer, pourtant, par son cynisme et son désespoir...Enfin ça, c'est ce qui se passe dans la pièce originale...Le Dead Centre propose quant à lui une version aussi singulière que personnelle de cette première pièce de Tchekhov, composée à l'âge de 18 ans. Très vite, en effet, la pièce bascule, l'on s'éloigne des mots du dramaturge pour laisser place à l'improvisation de comédiens au bord de la crise de nerfs. Un « dérapage existentiel » surprenant - et aussi drôle que source de réflexions sur nous-mêmes -  qui aboutit à la destruction totale de la représentation.

Lire la suite : Dead Centre : Chekhov’s First Play, une vision délicieusement explosive et iconoclaste made in...

Firmin et HectorPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Rien de tel qu’un duo de croque-morts liés par la vie pour enchanter la mort… N’empêche, tout le monde n’arrive pas à se dérider avec un tel sujet. Etrangement on s’amuse plus facilement de la mort elle-même que des croque-morts (qui ne croquent pas les doigts de pied des trépassés, c’est juré !), comme s’ils faisaient un métier honteux. Comme gardien de prison… ou éboueur.  Â« Firmin & Hector Â» sont deux frères devenus croque-morts par la force des choses puisqu’ils se sont contenté de reprendre l’affaire familiale. Ils « gagnent Â» donc leur vie… en enterrant les morts : « Etre six pieds sous terre, c’est notre affaire ! Â», chantent-ils en cÅ“ur. Ils ont été choisis par le syndicat des croque-morts pour représenter ce métier difficile sur scène afin de donner une meilleure image du métier. Firmin & Hector décident alors de monter un « Cabaret Funèbre Â», les « Chroniques d’Outre-Tombe Â», où ils raconteraient les aventures et mésaventures d’une famille de croque-morts.

Lire la suite : Firmin & Hector : deux musiciens trompent la mort en équilibre constant

Les rustresPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ "Figurez-vous" que c'est fort drôle, les Rustres de Carlo Goldoni, et que la Comédie Française, sous la houppe de Jean-Louis Benoit, restitue avec jovialité la fraîcheur de cette comédie vénitienne. En compagnie de rustres à l'humeur d'ours mal-léché ( Christian Hecq, Nicolas Lormeau, Gérard Goroudon et Bruno Raffaelli sont désopilants de rugosité virile), cette pièce offre une parenthèse récréative d'une facture classique irréprochable!

Lire la suite : Les rustres : les épousailles truculentes de Carlo Goldoni et de la Comédie Française

Chatons violentsPar Alexia Becker - Lagrandeparade.fr/ Après le succès de son premier spectacle «Lesbienne invisible Â», Océanerosemarie revient avec un deuxième seule-en-scène dans lequel elle traite les sujets sociétaux avec brio. Dans le viseur de cette artiste touche à tout (Océanerosemarie est également chanteuse), on retrouve les bobos parisiens ou BBB - Bons Blancs Bobos - et leurs paradoxes. Grâce à une analyse pointue de ce milieu social privilégié, Océanerosemarie nous fait réfléchir sur nos préjugés, nos contradictions et notre capacité à accepter l’autre. Son analyse particulièrement fine s’avère être surtout très drôle.

Lire la suite : Chatons violents : les bobos parisiens sous le crible d'océanerosemarie

ZabouPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Scénographie de l'intime. Un appartement étriqué dans lequel une mère et une fille vivent en vase clos. La première n'a plus toute sa tête, le moindre petit détail l'a fait basculer dans le passé, sous le gouvernement de Vichy, à l'heure où son frère a été assassiné par deux voyous devenus ensuite miliciens. Ce jour-là, un huissier de justice vient chambouler leur quotidien si répétitif : trop de mois de loyers impayés, il est l'heure de faire l'inventaire des choses dont on va pouvoir encore les déposséder. La compagnie des spectres? Le trivial d'une procédure d'expulsion annoncée en contrepoint du drame de deux destinées humaines. Voilà ce qui se joue sur le plateau.

Lire la suite : La compagnie des spectres : Lydie Salvayre et Zabou Breitman, deux phares dans la nuit de l'esprit

PigmentsPar Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ Chloé est une artiste peintre énergique, volubile, excessive dans sa passion et dans sa relation. Nicolas, neurologue, est posé, rationnel mais néanmoins charmeur et provocateur. Elle n’arrive pas à percer, il est présent pour l’encourager. Ils s’aiment depuis quatre ans d’un amour sauvage et tendre à la fois...jusqu’à la révélation d’une trahison qui met fin à leur belle histoire. Mais un accident leur offre la perspective d’une seconde chance...

Lire la suite : Pigments : un portrait de l'amour porté par deux comédiens émouvants


À propos

Les Categories

Les bonus de Monsieur Loyal