Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Comme tout le monde, Julien Rochefort, qui dit/joue « Pyrénées ou le voyage de l’été 1843 », a découvert Victor Hugo à l’école. Mais « le vrai choc », confesse-t-il, a eu lieu plus tard, vers 25 ans, en lisant « La Légende des siècles » ». À tel point que, pendant les cinq années qui ont suivi, il ne lit que du Hugo, se transformant petit à petit, à son insu, en « hugolâtre », dixit.
Par Mathieu Cartailler - Lagrandeparade.fr/ Quand nous sommes sortis de ce spectacle, à Aurillac il y a (déjà ) quinze jours, nous avions envie d’en parler à tout le monde. On a commencé par les premiers passants dans la rue. Ils nous ont parlé du leur en réponse, nous ne les écoutions déjà plus. Nous savions (d’expérience) que nous avions vu un spectacle rare. Par où commencer, tant il est difficile de raconter ce que l’on a trop aimé? Peut-être par nos premiers doutes: amené à ce spectacle (excentré) par un quidam égaré, un sujet historique exotique et étranger au public comme à la compagnie. Un texte sans auteur...et deux heures de spectacle! ...A Aurillac...
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Et voilà que le public sent l’odeur du pain qui cuisait dans le four, sur scène. Puis l’interprète, Bernard Saint-Omer, propose de le déguster. Il donne une corbeille au premier rang qui va circuler de spectateur en spectateur. L’un d’eux va même partir avec le reste du pain, encore chaud, à la fin du spectacle. Cette courte scène donne une idée du spectacle mis en scène par le même Bernard Saint-Omer, autour d’un texte du philosophe Michel Onfray consacré à son père dans le "Journal hédoniste, tome 1, « Le désir d’être un volcan »", paru en 1996. C’est une mise en scène de « partageux » d’après un texte écrit par un anarchiste convaincu, qui s’est promis de défendre les opprimés du lumpenprolétariat, comme on disait avant…
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Par Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ La perte d’un être cher réveille des sentiments d’amour insoupçonné, l’envie de lui dire des choses jamais révélées, de rester à ses côtés pour un temps indéfini. Les souvenirs élèvent une stèle de la mémoire fleurie des p’tits moments de bonheur arrosé des larmes de peur et d’incertitude. L’enfance peine à comprendre la mécanique de la vie et de la mort. Des éléments indissociables de l’existence qui touchent le commun des hommes et ce, quel que soit la couleur de leur peau et de leur origine. L’homme, sa vie durant, suivra nombre de chemins tracés entre ombre et lumière. Jusqu’au jour du dernier souffle où son corps deviendra aussi froid que le marbre et son âme s’envolera vers un ailleurs insondable.
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ C’est Isabelle Nanty qui, détectant un talent certain pour la comédie chez la journaliste Sarah Doraghi, l'inscrit d'autorité au Cours Florent, avant de lui annoncer : « Tu as deux mois pour écrire un spectacle : j'ai déjà réservé la salle. » Cette salle, c’est le Lucernaire où elle s’est lancée avec courage dans la cage aux fauves, depuis le 10 juin jusqu’au 27 août. Et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est une réussite : la salle est comble.
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Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Autant dire les choses, Anne Roumanoff n’a pas « la carte », comme on dit. Elle ne bénéficie pas d’une bonne réputation auprès des « intellos », en gros, que d’aucuns résumeraient bêtement au terme « bobo ». C’est pourtant une ex-grosse tête (façon de parler) qui a fait Science-Po, dans la promotion de Beigbeder… et de Jean-François Copé. Vous me direz que ça n’arrange rien ! Tout ça pour dire qu’elle est une des rares humoristes à oser s’attaquer, de manière plutôt fine, à l’extrémisme de droite (suivez mon regard…) en campant une blonde qui vient d’adhérer (au Parti que vous savez…) sans trop savoir pourquoi, et devient conseillère municipale avant de finalement se marier avec un Tunisien qu’elle fait passer pour un espagnol auprès de sa famille.
Lire la suite : Aimons-nous les uns les autres, et plus encore : Anne Roumanoff assume tout
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Venise, 1596. Les juifs sont reclus dans le Ghetto. Antonio, riche marchand de la cité, contracte un prêt de trois mille ducats auprès de l'usurier juif Shylock afin de rendre service à son ami Bassanio qui souhaite conquérir le coeur de la belle et riche Portia. Sur place ce dernier doit se soumettre à une épreuve imaginée par le père défunt de la demoiselle : choisir entre trois coffrets, d'or, d'argent et de plomb lequel lui ouvrira les faveurs de la belle. Lorsqu'il la réussit, il apprend malheureusement qu'Antonio ne peut rembourser Shylock qui réclame, comme stipulé dans le contrat, une livre de la propre chair de son débiteur. La cruauté et l'acharnement de l'usurier vont alors se heurter à l'habileté de Portia qui se déguise en avocat pour venir en aide à son amant et Antonio à leur insu...
Lire la suite : Le marchand de Venise : une fantaisie shakespearienne pétillante de la compagnie 13
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ « L’amitié est constante en toute chose, exceptée dans les intérêts et les affaires d’amour » disait William Shakespeare. C’est ce précepte qui sert de support à « Addition », la nouvelle pièce de Clément Michel (auteur d'"Une semaine…pas plus" et "Le Carton").
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Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Elise est une adolescente avec toutes les problématiques intrinsèques que cette désignation contient. Elève brillante à l'école, elle est cependant bavarde en classe. Complexée par ses rondeurs, elle aimerait bien toutefois vivre son premier baiser avec Tony tout en l'appréhendant au plus haut point. Ses rapports avec sa mère sont complexes, mélange paradoxal d'amour aveugle et de rejet...Elise a un journal auquel elle confie tout, un soutien-gorge avec des pingouins et une force que l'on imagine même pas ! Ah et puis elle dessine super bien et est fan de...Céline Dion.
Lire la suite : Pour que tu m'aimes encore : un one-woman-show pétillant sur l'adolescence
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Mesdames et Messieurs, entrez, entrez, n'ayez pas peur...et venez découvrir le cabaret atypique et monstueusement divertissant de Benoît Lavigne!
Lire la suite : Maxi Monster Music Show : un cabaret forain monstrueusement attrayant
Par Edith Huguet - Lagrandeparade.fr/ Martin Piche est atteint d'une pathologie rare, un cas si exceptionnel qu'il suscite chez le psy qui le reçoit en consultation en premier bilan une curiosité exacerbée. Martin Piche s'ennuie en permanence de façon anormale, depuis trois ans...d'après sa femme. Il n'identifie pas ses intérêts ni ses besoins; tout le laisse indifférent, il ne prend aucune décision. "Qu'est-ce qui vous amène? / C'est ma femme qui m'a déposé." Le thérapeute enclenche alors conscieusement son enregistreur avec une précision rituelle comique, pièce à conviction utile au diagnotic, pour capter leur conversation qui va s'avérer insolite et burlesque.
Lire la suite : Le cas Martin Piche : une comédie impayable où le non-sens est roi
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ "Le moyen de ne pas avoir peur quand on a quatorze ans" et que l'on devient soudain, loin de sa patrie natale et exilée sur le sol français, l'objet de toutes les curiosités et attentions? Il y a bien les conseils d'une mère qui enjoignent à incarner l'épouse modèle, complaisante, douce, ravissante et obéissante...mais il y a heureusement aussi pour Marie-Antoinette ce confident au propos tout autant badin et avisé que salvateur!
Lire la suite : Royale Légende : un dialogue épistolaire remarquablement interprété
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ 1940. De jeunes anglais, âgés de neuf à douze ans, qui avaient pris le bateau pour fuir Blitz, se retrouvent en pleine mer, isolés, suite au bombardement de leur navire. Tous issus de familles chrétiennes et de bonne éducation, ils tentent de s'organiser pour se se rationner et répartir les taches. C'est alors qu'ils découvrent un passager de dernière minute, frêle et silencieux, qu'il surnomme "Petit Renard". Mais soudain c'est leur nombre qui sape l'harmonie qui s'était instaurée au sein du groupe : ils sont treize . Qui est parmi eux le Judas qui les empêchera d'être sauvés? De qui dépend vraiment le salut? ...Dès lors, ne demeurent plus que les raisons (in)avouables de survie d'un groupe.
Par Julie Cadilhac - LaGrandeparade.fr/ Facile de résumer l'intrigue de cette célèbre tragédie racinienne : Oreste aime Hermione qui tente de s'accaparer le coeur de Pyrrhus qui est amoureux d'Andromaque qui n'a, elle, de fidélité que pour son fils Astyanax et son défunt époux Hector. On imagine immédiatement la complexité de ce schéma amoureux...
Lire la suite : Andromaque d'Anthony Magnier... jusqu'au paroxysme des transports furieux !
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