Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Colette Nucci dirige le Théâtre 13 parisien depuis 1999. Après deux ans de travaux de rénovation et de remise aux normes, le lieu réouvre en février 2017, avec deux salles de spectacles fonctionnant simultanément. L'ambition? Mobiliser et fidéliser le grand public au Théâtre 13 /Jardin et explorer et soutenir la jeune création au Théâtre 13 /Seine. L'inauguration du Théâtre 13/Jardin a lieu ce mardi 21 février 2017 : nous avons profité de l'occasion pour en savoir un peu plus sur ce théâtre et sur sa directrice, engagée et passionnée.
Lire la suite : Colette Nucci : le théâtre 13, de Seine à Jardin
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.fr/ Laetitia Ayrès adore les comédies musicales, depuis toute petite ; ce n’est plus une passion, c’est une façon de vivre, en chansons et en technicolor. Et son enthousiasme est communicatif lorsqu’elle imagine le quotidien à la manière de Jacques Demy.
Lire la suite : Judy, Barbra et moi : entre stand-up et récital, un voyage over the rainbow…
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.fr/ Mme Trotte est conférencière ; assistée de la muette Gertrude, elle explique au public d’abord assez médusé ce qu’ont été les Années Folles. Dix années de liberté, d’insouciance, de frivolité, d’émancipation… Tout le monde avait vingt ans en 1920 et voulait oublier l’horreur de la guerre. Cette drôle de fête dure jusqu’en 1929, quand le krach boursier de Wall Street annonce la fin de l’aventure.
Par Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ « Ma route est allée droit vers ce crime », dira Claire Lannes, Judith Magre, à L’Interrogateur, Jean-Claude Leguay. Une intrigue policière troublante comme l’est le personnage de Marguerite Duras que rien ne laissait croire à commettre un acte monstrueux. Pierre Lannes, le mari joué par Jacques Frantz, semble dépassé par le tragique de situation dans lequel il est tour à tour témoin face aux aveux de son épouse et victime dans la confrontation avec L’Interrogateur.
Lire la suite : L’Amante anglaise : un crime commis dans l’art de la folie
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ "La femme rompue" met en scène une femme brisée (Muriel) qui tente en vain de s'endormir, un soir de réveillon, alors qu'autour d'elle dans l'immeuble les festivités vont bon train. Peu à peu, elle se confie et les mots, aussi violents que crus, expriment tout leur ressentiment et leur haine vis à vis d'un monde qui lui a toujours été hostile.
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Avec "Soyez vous-même", l’excellente pièce de Côme de Bellescize, jouée au Théâtre de Belleville, avec Eléonore Joncquez et Fannie Outeiro - dont nous avons dit le plus grand bien dans ces colonnes - , un autre spectacle sur le thème des « ressources » humaines se joue au Dejazet. "Entretiens d’embauche et autres demandes excessives" d’Anne Bourgeois, met en scène des femmes, plus ou moins motivées, aux prises avec de potentiels futurs employeurs, faussement sûr d’eux, dont on entend que la voix masculine (en off) souvent cynique et parfois graveleuse (c’est le journaliste de France Inter, Fabrice Drouelle, qui s’y colle)…


Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ 4 février 2017, dans une salle de théâtre, on sent sur sa peau grise "les frais ombrages des tamariniers" qui poussent dans les Caraïbes. On pleure ses frères et ses soeurs, enterrés "la tête tournée vers l'Afrique". La scène a lieu au dix-huitième siècle, mais c'est ici et maintenant. On vit avec chacun des noirs montés à bord des négriers, le moment du dernier regard au-dehors et de l'inspiration ultime avant de descendre en cale.
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ La Chute, récit d’Albert Camus, publié chez Gallimard en 1956, est sa dernière œuvre achevée. Un an plus tard, il recevra le prix Nobel de littérature. Trois ans après, il meurt dans un accident de voiture, en 1960.
Lire la suite : Ivan Morane : Camus ou la chute d’un homme au bord de la dépression
Par Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Virginie Lemoine dira en ouverture de la pièce de théâtre : « Ma rencontre avec Denise Epstein, la fille d’Irène Nemirovsky, restera un moment émouvant et l’un des plus beaux de ma vie. » Propos que la comédienne répétera de nouveau à la fin du spectacle face à une salle conquise et à côté de Nicolas, le petit-fils de l’auteure éponyme, présent pour l’occasion. Quatre années furent nécessaires à Virginie Lemoine pour préparer l’adaptation du roman publié chez Grasset & Fasquelle en 1930. Un labeur au long cours qui vit le jour grâce à l’aide précieuse apportée par Denise Epstein, aujourd’hui disparue, à Virginie Lemoine.
Lire la suite : Le Bal : Antoinette, une adolescente au destin brisé
Par Justina Zilyte - Lagrandeparade.fr/ Plus qu'un spectacle, « Le pianiste aux 50 doigts » est un éclatant hommage que Pascal Amoyel rend depuis sept ans maintenant à son illustre mentor, le pianiste hongrois Georges Cziffra. Sa vie, son œuvre et sa musique ressuscitent en acrobaties sonores grâce au talent de son disciple français.
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Robin Renucci s’est emparé d’une pièce de Jerry Sterner, un homme d'affaires et dramaturge américain, connu pour sa pièce "Other People's Money", parue en 2000 et rebaptisée "L’Avaleur". C’est une satire du processus d’OPA hostiles et des relations entre la finance et l’industrie. Elle a pour thème la question suivante : « Sommes-nous dans un rapport individuel, ou collectif ? », dixit l’acteur qui a connu la célébrité au cinéma avec "Escalier C", de Jean-Charles Tachella, en 1985. Puis avec le feuilleton "Un village Français", depuis 2009. Pour lui c’est une suite aux spectacles qu’il a récemment montés, avec sa compagnie des Tréteaux de France, et de l’Aria, en Corse, comme "Le Faiseur", et l’incursion de Balzac dans le monde de la Bourse de Paris, dans les années 1840, mis en scène en 2015. Il y était question de la notion de production de richesse : Qu’est-ce que la valeur travail ? La finance, le capitalisme, etc… A une époque où tout ce champ-là est en train de se révolutionner. Pour Renucci, "l’Avaleur" est un dé-faiseur, un destructeur de valeurs, dans les années 2000.
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ « Catherine Deneuve n’a jamais voulu faire de one man show, moi je n’ai pas eu le choix ». Après une entrée musicale dynamique et inspirée, Sandrine Sarroche commence très fort son one woman. Elle nous décrit son quotidien de femme provinciale qui débarque à Paris et se bat contre les mœurs et coutumes locales, sur les hauts et bas d’une femme comme les autres et sur sa séduction qui opère, parfois malgré elle, sur les gens.
Lire la suite : Sandrine Sarroche : la loi du talon, de la province à la capitale !
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Vous aimez l’amour ? Vous aimez la vie ? Vous aimez donc Goldoni (Carlo)… Lui qui se proclamait admirateur de Molière se rapproche, avec « Les Amoureux », davantage de Marivaux. Mais à l’italienne, avec force commedia dell’arte. Ou le jeu de l’amour et du bazar… « Les français sont des italiens de mauvaise humeur », disait Cocteau. Ici, même le chef de famille, volontiers violent aves ses domestiques, et âpre au gain, passe pour sympathique à la longue.
Lire la suite : Goldoni au Déjazet : Et vive l’amour à l’Italienne !
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Ah ! si Molière avait pu assister à l’adaptation de ses Fourberies de Scapin revisitées par la fabuleuse troupe de joyeux troubadours de la compagnie de l’Eternel Eté, au Lucernaire, il aurait sans doute versé une larme. Car la mise en scène d’Emmanuel Besnault n’a pas seulement donné un coup de jeune (un exploit !) à ce classique de la comédie, pourtant fort critiquée à sa sortie, mais elle lui a apportée quelque chose. Notamment cette idée géniale (tant pis pour l’effet de surprise) : faire entrer tout un public, avec Géronte, dans le sac destiné à le bastonner… Par quel miracle ? Allez donc voir la pièce. Il s’agit d’un tour digne de Scapin. Que diable allait-il faire dans cette galère ?
Lire la suite : Emmanuel Besnault : Molière, Scapin et la troupe de l’éternel été…
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