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Cinq de coeurPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Tout débute avec le sérieux exemplaire d'un concert lyrique au programme romantique allemand prestigieux ( Bach, Schubert, Brahms...) qui promet d'être sinistre, guindé et ennuyeux à mourir. Mais très vite, le baryton voit ses mains perdre leur contrôle, entraînant des réactions en chaîne, immaîtrisables et déjantées, dans le reste de la troupe...pour notre plus grand plaisir!

Lire la suite : Le concert sans retour du Cinq de Coeur : une parenthèse lyrique déjantée délicieuse!

Dame au petit chienPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Nous sommes à Yalta, aux beaux jours. Dans cette ville où il y a "beaucoup de généraux" et dans laquelle " les dames âgées s'habillent comme des jeunes filles". Dmitri Dmitrich Gourov, séducteur impénitent, a l'habitude de consommer des femmes en secret de son mariage, des gaies, des froides, des capricieuses...et il finit toujours par se lasser de ses amantes "comme si les dentelles de leur linge s'étaient transformées en écailles." Un jour, il croise Anna Serguéievna von Diederitz, La dame au petit chien " qui a (..) quelque chose qui inspire la pitié." Il est désarçonné par sa "gravité" , sa "pureté de femme honnête" et lorsqu'elle cède à ses avances, elle lui fait l'effet d'une "pécheresse des tableaux anciens". Les heures d'adultère heureux sont pourtant soudain interrompues par la demande pressante d'un mari malade à le rejoindre. Anna s'exécute et Gourov pense alors se "replonger dans la vie moscovite" en oubliant facilement cet adultère romantique. Pourtant, très vite, dans son quotidien retrouvé, " brusquement, tout lui revenait" et "dans son imagination, le passé se mêlait à l'avenir". En réalisant qu'il est amoureux d'Anna, s'immisce également la réalisation douloureuse de sa "vie étriquée" et que " tout ce qui était la substance même de sa vie se déroulait dans l'ombre."

Lire la suite : La dame au petit chien : une lecture émouvante d'Arthur H et Aurélia Thierrée

ColumboPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Tout le monde connait les phrases cultes de la série « Columbo » : « Il faudra que j’en parle à ma femme… Un petit détail me tracasse ». Mais ce que peu de gens savent, c’est que « Columbo » est avant tout le personnage principal d’une pièce de théâtre qui fut un triomphe à Broadway, dans les années 1970, avant d’être ce feuilleton éponyme, incarné avec brio par le regretté Peter Falk : « PRESCRIPTION MURDER » (Colombo, meurtre sous prescription » en français, de William Link et Richard Levinson).

Lire la suite : Columbo, Meurtre sous prescription : Martin Lamotte, parfait en Peter « Falklombo »

Le faiseurPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Écrite en 1840 sous le titre de Mercadet, la pièce d'Honoré de Balzac ne prendra son titre de " Le Faiseur" qu'en 1957 , dans une nouvelle version créée par Jean Vilar. Il y est question d'un banquier affairiste qui n'a de cesse de trouver de nouvelles façons de faire de l'argent avec de l'argent. Trompeur de premier ordre et menteur aguerri, ses roueries le rattrapent de facto et l'obligent à donner le change chaque jour à un bal de créanciers. Mercadet est un personnage sans scrupule qui mêle même sa famille à ses affaires - «  une femme est une enseigne pour le spéculateur » -  et n'hésite pas de surcroît à faire du mariage de sa fille Julie un nouveau prétexte à spéculer, repousser les délais de remboursement de ses emprunts et extorquer de nouvelles victimes: « Non seulement elle est sans dot mais elle est dotée de parents pauvres ». Lorsque les créanciers deviennent trop pressants, Mercadet invoque alors un ancien associé, Godeau, qui est parti faire fortune aux Indes et dont il argue qu'il rembourserait généreusement ses dettes à son retour. Un Godeau qu’il va être forcé de faire revenir avec la complicité forcée de Michonnin de la Brive, un dandy ruiné qui convoitait sa fortune en faisant la cour à Julie.

Lire la suite : Le faiseur des Tréteaux de France : une comédie impayable !

EdmondPar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Mettre en scène une pièce de théâtre à l’envers en racontant comment l’auteur s’y est pris pour l’écrire, qui aurait osé s’aventurer dans ce pari insensé ? Qui plus est programmée dans l’un des fleurons de la scène parisienne, le Théâtre du Palais Royal! L’idée ne peut germer que dans la tête d’un artiste à la fois rêveur et créateur, pudique et épanoui.

Lire la suite : Théâtre : Edmond retrouve Rostand sous la plume d’Alexis Michalik

BrasseurPar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Paris, fin d’été 2016. Le Théâtre du Petit Saint-Martin accueille la dernière création de Daniel Colas, Brasseur et Les Enfants du Paradis, interprété par Alexandre Brasseur, assisté de Cléo Sénia.

Lire la suite : Brasseur et Les Enfants du Paradis : un hymne vibrant au film culte de Marcel Carné

RacinePar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Racine La Fontaine, L'adieu à la scène : un texte de Jacques Forgeas qui aiguise le secret en confidence et le vœu en désavoeu. Quel n'est pas plus bel écrin d'histoire et d'architecture du XVIIIème siècle, côté Seine, pour recevoir la nouvelle proposition d'écriture de l'auteur éponyme que le Théâtre Le Ranelagh?

Lire la suite : Racine La Fontaine, L'adieu à la scène : le secret en confidence et le vœu en désavoeu

ClassePar Alexia Becker - Lagrandeparade.fr/ On devine aisément que derrière « Classe ! » se cache un spectacle conçu pour ne pas être classe. C’est avec une pointe d’inquiétude que nous franchissons la porte de l’Alhambra en espérant que le spectacle ne tombe pas dans la vulgarité gratuite. On vous le dit tout de suite, c’est clairement graveleux, mais qu’est-ce que c’est drôle !

Lire la suite : Giroud & Stotz dans « Classe ! » : un spectacle complet pour un plaisir démultiplié

Quand le diable s'en mêlePar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Les histoires de vie maritale de Feydeau sont excessivement drôles et mercantiles. Elles frôlent les limites de la bêtise et de la dérision au sein desquelles s’installent des personnages tout aussi loufoques et instables. Feydeau maniait la plume avec un équilibre extraordinaire comme l’escrimeur brette le fer. Rires et quiproquos vont de pair quand les couples se crêpent le chignon pour des soupçons de coucheries inavouées et des mélodrames conjugaux qui virent en délicieuses folies. Feydeau, c’est l’incarnation de l’épique et de l’absurde, l’icône de la virtuosité, le génie du dérèglement conjugal. Un régal de théâtre qui n’a de cesse d’enchanter un public avide de péripéties.

Lire la suite : Quand le diable s’en mêle : Quand Didier Bezace se mêle de Feydeau, l’amour s’emmêle entre...

Les élansPar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Qu’il est bon de rire de l’absurde en cette période de rentrée marquée par la fin des vacances et le retour des politiques remontés à clef !  A peine installé sur les banquettes du théâtre noir du Lucernaire, la sinistrose s’est évaporée comme les bulles d’un mauvais champagne.

Lire la suite : Les Elans ne sont pas toujours des animaux faciles : une comédie désopilante à souhait servie par...

PyrénéesPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  Comme tout le monde, Julien Rochefort, qui dit/joue « Pyrénées ou le voyage de l’été 1843 », a découvert Victor Hugo à l’école. Mais « le vrai choc », confesse-t-il, a eu lieu plus tard, vers 25 ans, en lisant « La Légende des siècles » ». À tel point que, pendant les cinq années qui ont suivi, il ne lit que du Hugo, se transformant petit à petit, à son insu, en « hugolâtre », dixit.

Lire la suite : Pyrénées ou le voyage de l’été 1843 : le jour où Hugo appris la mort de sa fille Léopoldine

Ivan le terriblePar Mathieu Cartailler - Lagrandeparade.fr/ Quand nous sommes sortis de ce spectacle, à Aurillac il y a (déjà) quinze jours, nous avions envie d’en parler à tout le monde. On a commencé par les premiers passants dans la rue. Ils nous ont parlé du leur en réponse, nous ne les écoutions déjà plus. Nous savions (d’expérience) que nous avions vu un spectacle rare. Par où commencer, tant il est difficile de raconter ce que l’on a trop aimé? Peut-être par nos premiers doutes: amené à ce spectacle (excentré) par un quidam égaré, un sujet historique exotique et étranger au public comme à la compagnie. Un texte sans auteur...et deux heures de spectacle! ...A Aurillac...

Lire la suite : Ivan le Terrible : le Théâtre du Rugissant orchestre avec brio la cruauté médiévale et la bêtise...

Corps de mon père OnfrayPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  Et voilà que le public sent l’odeur du pain qui cuisait dans le four, sur scène. Puis l’interprète, Bernard Saint-Omer, propose de le déguster. Il donne une corbeille au premier rang qui va circuler de spectateur en spectateur. L’un d’eux va même partir avec le reste du pain, encore chaud, à la fin du spectacle. Cette courte scène donne une idée du spectacle mis en scène par le même Bernard Saint-Omer, autour d’un texte du philosophe Michel Onfray consacré à son père dans le "Journal hédoniste, tome 1, « Le désir d’être un volcan »", paru en 1996. C’est une mise en scène de « partageux » d’après un texte écrit par un anarchiste convaincu, qui s’est promis de défendre les opprimés du lumpenprolétariat, comme on disait avant…

Lire la suite : Rhizomes Compagnie : A la gloire du père de Michel Onfray

PacamamboPar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ La perte d’un être cher réveille des sentiments d’amour insoupçonné, l’envie de lui dire des choses jamais révélées, de rester à ses côtés pour un temps indéfini. Les souvenirs élèvent une stèle de la mémoire fleurie des p’tits moments de bonheur arrosé des larmes de peur et d’incertitude. L’enfance peine à comprendre la mécanique de la vie et de la mort. Des éléments indissociables de l’existence qui touchent le commun des hommes et ce, quel que soit la couleur de leur peau et de leur origine. L’homme, sa vie durant, suivra nombre de chemins tracés entre ombre et lumière. Jusqu’au jour du dernier souffle où son corps deviendra aussi froid que le marbre et son âme s’envolera vers un ailleurs insondable.

Lire la suite : Pacamambo : une histoire merveilleuse sur un pays imaginaire pour les petits et les grands


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