Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Gregory Bron, en compagnie de sa troupe de " mousquetaires", signe une comédie attrayante qui prend pour cadre l'univers du célèbre roman d'Alexandre Dumas. Le texte original et imaginé par Gregory Bron, est joueur et provocateur et...écrit entièrement en alexandrins.
Lire la suite : D'Artagnan hors-la-loi : une récréation de cape et d'épée qui fait mouche!
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ Une famille modèle mais pourtant dont on ne voudrait pas vivre la situation. Ils s’aiment depuis 35 ans et rien ne perturbe leur amour. Rien sauf un petit désaccord sur leur intimité : Annie ne peut plus assurer son devoir conjugal alors que Bernard est plus que porté sur la chose. Et avec la décision que le couple a décidé de prendre, la tranquillité de leur intérieur va rapidement être chamboulée.
Par Bruno Paternot - Lagrandeparade.fr/ La compagnie V-2 Schneider présentait cette semaine au théâtre Jean Vilar sa dernière création : My secret garden. Après plusieurs versions « réduites » voici le texte de Falk Richter présenté en intégralité avec respect, cohérence et exigence.
Lire la suite : My secret garden : Falk Richter sous les lumières soyeuses de Christophe Mazet
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Comme l'explique Tiago Rodriguez, " Antoine et Cléopâtre" de Shakespeare, de par sa non-conformité avec le schéma idéal aristotélicien, n'est pas entrée au Panthéon de ses pièces les plus jouées. Pourtant ce couple mythique fascine depuis l'Antiquité ; le général romain ambitieux et la médusante reine d'Egypte sont dans l'imaginaire populaire actuel une autre version de "Roméo et Juliette". "Assumant" les divers "héritages" de cette histoire narrée d'abord par l'historien Plutarque ( qui s'inspirait lui-même de récits de traditions orales), Tiago Rodriguez intègre même dans sa mise en scène des extraits musicaux du film réalisé par Mankiewicz avec le couple Elisabeth Taylor / Richard Burton.
Lire la suite : Antoine et Cléopâtre de Tiago Rodrigues : Au diable Aristote, vive Plutarque!
Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Dans ce spectacle, Christophe Pujol incarne Jissé, son héros inspiré de la Bible, qui revient sur Terre comme il l'a quittée: par amour pour les hommes. Tous les hommes, explique-t-il, les nuls et les meilleurs, oui, tous... même toi au premier rang.
Lire la suite : 2000 ans après moi : un one-God show aussi drôle qu'inspiré !
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ « La Cantatrice chauve » est jouée à Paris depuis 1957 au théâtre de la Huchette. Si ce n’est pas ce qu’on appelle un succès ! Et pourtant, la première pièce écrite par Eugène Ionesco, en 1950, au théâtre des Noctambules, publié par le collège de Pataphysique, a reçu un accueil plus que mitigé, jusqu’en 1957. Le public est partagé. Des spectateurs enragent : « Mais qu’est-ce que c’est que ces petits cons ! Ils se foutent de notre gueule ! ». Camus, Breton et Queneau par contre sont conquis. Mêmes réactions du côté des critiques. Jean-Baptiste Jeener écrira : « En attendant, ils font perdre des spectateurs au théâtre. » Au bout d’un mois, la troupe est contrainte d’arrêter les représentations faute de public. Une pièce iconoclaste que Ionesco qualifiait lui-même de « théâtre de dérision ». Sous-titre « anti-pièce »… L'idée lui est venue après avoir appris l'anglais avec la méthode Assimil : des phrases courtes, décousues, des clichés, le tout donnant un dialogue totalement loufoque. Le titre initial « L'Anglais sans peine », est remplacé par « La Cantatrice chauve »,à la suite du lapsus d'un comédien lors d'une répétition.
Lire la suite : Eugène Ionesco : la compagnie Cybèle décoiffe la Cantatrice chauve
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ To go or not to go ? Telle est la question de départ. Yes est forcement la réponse finale !
Lire la suite : To be Hamlet or not : To go or not to go? Yes!
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Anton Tchekhov, nouvelliste et dramaturge, est connu pour ses descriptions, empreintes de réalisme, de la vie dans les campagnes russes de la fin du XIXème siècle. Ses pièces offrent des tableaux tragi-comiques d'une vie de province routinière et banale et révèlent le caractère éphémère de la petite noblesse russe. Les personnages sont des gens fréquentables et sensibles, ils espèrent que leur vie va s'améliorer, mais cela n'arrive pas souvent, car ils sont aux prises avec des sentiment d’impuissance et d'inutilité, d'un manque d'énergie et de volonté. S'il est possible de fuir cette léthargie, par le travail et l'action pratique, les personnages s'avèrent en général incapables ou sans réelle volonté de modifier cet état de faits. Théâtre sans véritable héros ni manichéisme, on y croise juste des êtres abîmés par les habitudes et l’usure du temps. Les histoires d'Anton Tchekhov narrent l'échec, les satisfactions avortées et les bonheurs dont on est dépossédé.
Lire la suite : La Cerisaie : une adaptation nostalgique de Gilles Bouillon
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Comme le souligne Benoît Lavigne, directeur du Lucernaire, cet espace convivial où se joue toujours d’excellents spectacles, s’il y a bien une œuvre emblématique du travail d’Oscar Wilde, et de la compagnie de Thomas le Douarec, c’est « Le Portrait de Dorian Gray », adapté du roman qui scandalisa l’Angleterre Victorienne.
Par Elsa Reynal - Lagrandeparade.fr/ Les histoires d’amour finissent mal. C’est un fait… du moins pour Woyzeck. Dans cette pièce inachevée sur fond de misère sociale en Allemagne, Georg Büchner s’inspire librement d’un fait divers du XIXème, et dépeint l’histoire d’un soldat –Woyzeck- qui, pour arrondir ses fins de mois, sert de cobaye à un médecin peu scrupuleux. Après son traitement de choc (il est nourri exclusivement de pois), la folie s’empare peu à peu de lui. Alors, quand il surprend sa femme, prostituée, qui fréquente un tambour-major, l’inévitable se produit…
Lire la suite : Woyzeck : la mise en scène schizophrène troublante d'Eram Sobhani
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Au début, on craint le pire… Le début du spectacle de François Martinez manque de rythme. Déjà , le titre ne vole pas haut : « J’ai fait disparaitre ma femme ». On dirait un sketch des années 60, période Fernand Reynaud. La thématique, également, semble raser les pâquerettes : « A force de vouloir faire voler son assistante au-dessus d'une tronçonneuse, elle a fini par se barrer ! Ce qui est très ennuyeux, vu que son assistante, c'est aussi sa femme… Pour la faire revenir, il est prêt à tout ». Ou comment lire dans les pensées d'une femme ? Comment faire une déclaration d'amour avec un jeu de cartes ? Et surtout : comment faire revenir la femme que vous aimez ? Un seul être vous manque et tout est dépeuplé… Cette absence de l’assistante, dont il ne reste que le string à paillettes et les talons aiguilles, est la plus grande des présences.
Lire la suite : François Martinez aux Blancs-Manteaux : le fils de Garcimor est vivant
Par Virginie Gossart - Lagrandeparade.fr/ Difficile de ne pas se retrouver – tantôt dans un grand éclat de rire, tantôt plus douloureusement – dans les personnages de la pièce de Cecilia Despesse. "Nous les filles", c'est l'histoire d'une Blonde, d'une Brune, et d'une Rousse. Plus que des femmes, ce sont des types féminins très contemporains - d'où le choix de ne pas les nommer plus précisément que par une couleur de cheveux. La Blonde décide – un peu sur un coup de tête – de quitter sa vie confortable et conformiste ; elle rêve du grand amour et croit trouver son prince charmant en la personne d'un "Beau Brun" déjà marié ; la Brune, c'est la bonne copine diamétralement opposée dans ses choix et ses aspirations : blasée des hommes et de la vie, fumant clope sur clope et débitant ses gros mots comme des armes... une sorte de romantique refoulée dont la carapace cache les blessures du passé ; enfin la Rousse, qui n'a rien trouvé de mieux que faire croire à sa mère et à ses amies qu'elle est la voix de la SNCF alors qu'elle est hôtesse de charme pour le téléphone rose...
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ Si vous avez envie de rompre (avec votre monotonie), d’être infidèle (avec vos sorties habituelles) ou simplement d’être séduit(e) alors il faut aller consulter. On vous conseille 1h20 de thérapie...par le rire avec « Prête moi ta femme » . Une pièce légère et haute en couleurs si vous avez besoin de vous détendre.
Lire la suite : Prête-moi ta femme : les déboires sentimentaux en thérapie théâtrale
Par Julie Cadilhac- Lagrandeparade.fr/ crédit-photo: Marie Clauzade/ Rouge. Cette couleur, omniprésente sur le plateau, symbolise avec simplicité tous les grands thèmes des Misérables. L'amour d'abord: chrétien pour l'Homme d' église qui protège le vol d'argenterie de l'ancien bagnard, pudique mais passionné pour Marius et Cosette, maternel pour Fantine, "paternel" pour Jean Valjean, patriotique enfin derrière chaque syllabe polémique de l'auteur exilé. Le sang ensuite qui éclabousse trop souvent la vie des pauvres hères que décrit Hugo. La révolution qui gronde sur les barricades. La vie qui palpite et se débat dans tous ces corps malheureux. Et puis on croise le Bleu aussi. Bleu froid, bleu pur, bleu fraîcheur. Bleu Gavroche. Bleu Cosette. Jaune. Idéal, mal aimé. Jaune traître. Jaune Eponine.
Lire la suite : Tempête sous un crâne: les talentueux Misérables de Jean Bellorini
Page 94 sur 132