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Les lapinsPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Bon, si, "en général", vous aimez aller au théâtre pour vous distraire et rire de bon coeur, cette comédie vous ira comme un gant.

Lire la suite : Les lapins sont toujours en retard : une comédie pétillante et légère

Qui vivra verraPar Daniel Bresson - Lagrandeparade.fr/ Un spectacle sur la tolérance et la différence destiné au jeune public . Ard a voulu supprimer le rire pour créer son monde parfait. Brimé, moqué durant son jeune âge, il parait avoir tué l’enfant qui est en lui et est devenu un tyran. « Si vous riez, vous mourrez » assène-t-il aux quatre enfants qui vont raconter leurs histoires. Vont-ils parvenir à le convaincre ?

Lire la suite : Qui rira verra : un spectacle jeune public sur la tolérance et la différence

Juan RobertPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Il est un peu las Tirésias de répondre aux questions futiles des jeunes gens d'aujourd'hui à propos de leur avenir. Il se souvient avec nostalgie et amertume des héros de l'âge d'or d'Homère dont l'ambition s'élevait bien au delà des préoccupations de notre monde contemporain. Aurai-je mon bac? Serai-je obèse plus tard? Quel short dois-je enfiler à mon prochain rendez-vous? Tirésias n'est pas psychanalyste! Alors, entre deux consultations désabusées par webcam, organisées par sa fille, il bougonne sur son lit...jusqu'au jour où un jeune garçon nommé Léo l'exhorte de l'aider à mourir. L'occasion pour le devin aveugle de replonger dans la fantastique poésie des métamorphoses mythologiques...et de s'offrir une parenthèse onirique attrayante! Ah oui, il va aider Léo à choisir une mort enthousiasmante...Mais Léo a-t-il vraiment envie de mourir?

Lire la suite : Tirésias : une échappée mythologique à la fraîcheur délicieuse

mortPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Rudolf Hoess était le commandant du camp d'Auschwitz. "La mort est mon métier" est le roman de Robert Merle inspiré par la vie de cet être à la destinée noire.

Lire la suite : La mort est mon métier : le monologue d'un criminel nazi brillamment interprété

Médina MérikaPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Beyrouth aujourd'hui. Un mort se réveille au fond d'un puits. Il nous raconte ses dernières heures, son assassinat sauvage dont il ignore à la fois le mobile et le criminel. Il réclame vengeance. Ali était un cinéaste comblé, fasciné par le cinema américain. Un être volontairement engagé dans son désir d'ouvrir son peuple à la  modernité.

Lire la suite : Médina Mérika : un polar musical à l'écriture incisive

KingPar Daniel Bresson - Lagrandeparade.fr/ La Sélection suisse en Avignon permet de mettre en avant la scène contemporaine helvétique en aidant quatre compagnies à faire connaître leur travail pendant le Festival. La Compagnie Emilie Charriot présente King Kong Théorie, spectacle créé en 2014 à Lausanne, au Théâtre Gilgamesh. La même Emilie Charriot propose, pour sa première mise en scène, l’adaptation d’un texte de Virginie Despentes, l’auteure du sulfureux Baisemoi qui avait défrayé la chronique.

Lire la suite : King Kong Théorie : un cri de liberté bouleversant

RencontrePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  L’idée est bonne. Le 28 juillet 1988, la Comédie Française donnait une représentation privée du Mystère de la Charité de Jeanne D’Arc, de Charles Péguy, devant le pape Jean-Paul II, dans les jardins de Castelgandolfo, au Vatican. Antoine Vitez vient juste d’être nommé Administrateur Général du Premier Théâtre National de France. A l’issue de la représentation, le pape est présenté à la troupe et, contrairement au protocole qui prévoyait son départ rapide, Jean-Paul II s’attarda au milieu des acteurs, entamant de multiples conversations générales et particulières sur le spectacle, la théologie de Charles Péguy, l’art dramatique. Jean-Philippe Mestre, alors journaliste, a enregistré quelques-uns de ces échanges. Lui vint alors le projet d’imaginer un dialogue virtuel entre Vitez le communiste et le pape… polonais.

Lire la suite : Vitez/Jean-Paul II ou le Débat virtuel entre le Saint Pape et un garde rouge de la raison…

poupée sanglantePar Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ 1923. Plongée au cÅ“ur du Paris des années folles. Sur l’île St Louis, des femmes disparaissent mystérieusement, laissant planer la menace d’un tueur en série rodant dans la capitale. Dans cette ambiance pesante, Christine, fille d’un horloger mariée au savant Jacques Cotentin, ne se satisfait plus de Gabriel, son automate mécanique aux allures humaines dont elle se lasse du manque d’âme. Ce manège est observé depuis sa fenêtre par Benedict, relieur à l’esprit fin et sensible et à la laideur repoussante, qui n’ose approcher les femmes....jusqu’à ce que Christine lui propose de venir travailler avec lui : Benedict se retrouve alors précipité dans une fresque dont il va être l’acteur mais aussi la victime. Au gré de rebondissements multiples, parmi les vampires, savants, jeunes femmes et marquis, cet homme, qui se meurt d’amour, est il un ange romantique ou un démon psychotique ?

Lire la suite : La poupée sanglante : une très belle comédie musicale

AmantsPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Drôle, jubilatoire, rythmée et intelligente, les adjectifs utilisés par la critique sont fort élogieux pour qualifier la pièce Amants à mi-temps, mise en scène par Jérôme Paquatte et créée à Paris en 2015. Avec plus de 300 dates et 15000 spectateurs à son actif, cette pièce de boulevard narre les chassés-croisés amoureux entre Vincent, marié et patron d'entreprise, instintif et bourru par nature, Christian, marié et prof de philo à la Sorbonne, un intellectuel et Patricia...qui est la maîtresse des deux et partage sa semaine entre eux d'une manière très organisée! 

Lire la suite : Amants à mi-temps : "Très souvent, au théatre, ce sont les hommes qui ont des maitresses..."

Le petit chaperon rougePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Crédit-photo: Elisabeth Carrechio/ Si Charles Perrault déguisait les résonances psychanalytiques de ses contes derrière un phrasé élégant destiné ( au départ) à l'adulte, Joël Pommerat choisit la langue naturelle et spontanée des enfants.Il est question d'une petite fille, bien qu'avertie des monstres que la forêt dissimule, désireuse de prouver à sa maman qu'elle est assez grande pour en braver les dangers. La présence de Freud rôde dans chaque tableau de cette pièce avec finesse et délicatesse mais si Joël Pommerat ôte au Chaperon la naïveté pudibonde dépeinte par Perrault, il n'en supprime pas la magie et la légèreté propre à son âge. . Est-ce à dire qu'au XXIème siècle les enfants savent davantage qu'ils jouent à des jeux dangereux mais qu'ils sont aussi peu armés qu'avant lorsque la nature les y précipite ?

Lire la suite : Le petit chaperon rouge de Joël Pommerat: une pièce parée de lumière et de poésie

Hansel et GretelPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Il était une fois...un conte totalement revisité par une compagnie pétillante et riche en couleurs, musique, sons et images. Dans cette version espiègle, Hansel et Gretel sont des magiciens immigrés russes à la retraite qui, poussés par la nécessité, habitent chez leur fils Jacob, lui-même sans travail, dans une vieille caravane perdue dans un terrain vague. Finie l'époque du succès à la télé, du strass et des paillettes, l'heure est à la disette...surtout qu'en plus, à " Pôle Emploi", Jacob ne convainc pas...Alors on se serre la ceinture et l'on n'est pas si malheureux que ça...jusqu'à ce que le fils rencontre dans la forêt la mystérieuse Barbara aux lunettes de soleil vissées sur le nez. Très vite, cette dernière incite Jacob à abandonner ses parents dans la forêt..." Jacob, il faut regarder la vérité en face : ils ont fait leur temps."

Lire la suite : Hansel et Gretel : une version décalée et moderne de la compagnie La Cordonnerie

SolitudePar Elsa Reynal - Lagrandeparade.fr/ Le proverbe kurde « La solitude est le nid des pensées Â» aurait pu être le titre de cette pièce tchèque qui nous plonge dans les divagations intérieures de Hanta, ouvrier d’une usine à papier. Ses longues journées, face à sa broyeuse, sont rythmées par les ouvrages censurés qu’il y jette, sans relâche. Ivrogne et répugnant, il est instruit malgré lui : les livres s’imposent dans son quotidien, et il les lit, les feuillette et les aime, seuls moments de répits dans son travail aliénant. Il parvient même à en sauver quelques-uns de leur destruction certaine et les cache chez lui, créant ainsi un véritable mausolée de livres interdits. Envahi de références littéraires, son discours est émaillé d’évocations qui vont du Talmud à Lao Tseu, jusqu’au jour où le rendement de sa machine n’est plus suffisant. Alors dépossédé de son travail, il ne lui reste plus qu’à rejoindre ses livres qu’il chérit tant… Ce texte, écrit en 1976 par Bohumil Hrabal dénonce clairement le totalitarisme et le progrès effréné de l’après-guerre. Mais ici, l’Homme s’affirme face à la barbarie de la société et la rejette sans ménagement et avec poésie. On comprend alors sans peine que cette pièce fut d’abord jouée clandestinement à Prague.

Lire la suite : Une trop bruyante solitude : une performance qui mêle à la perfection le grotesque et le sublime

ChomagePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Le rideau s'ouvre sur une agence de Pôle Emploi dans le quotidien tranquille et ordinaire d'Anisette Cuche, la seule "employée" des lieux. Elle reçoit les demandeurs d'emploi à son guichet quand soudain surgit un forcené prêt à tout faire sauter pour ... obtenir du boulot. Même à prendre en otage toutes les personnes présentes, parmi lesquels s'est égarée la très chic femme du maire , parachutée à mille lieues de son planning shopping du jour.

Lire la suite : Chômage O désespoir : un braquage burlesque à souhait !

MaladePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Quelle déception à la sortie de ce Malade Imaginaire! Il y avait pourtant matière à produire une récréation théâtrale attrayante, à commencer par la présence dans la distribution d'André Marcon en Argan et de Norah Krief en Toinette. Les premières scènes sont cependant pataudes, manquent d'énergie et de rythme et accumulent les clichés avec une lourdeur consternante : l'intermède avec le faux accent italien de Polichinelle est risible, la belle-mère et le notaire ont un jeu digne d'une mauvaise comédie de boulevard et l'on ne détecte aucune originalité de mise en scène dans ce Malade Imaginaire qui trouve un certain succès auprès du public parce qu'il joue d'effets potaches et bénéficie d'un dramaturge qui,à lui seul, empêche la pièce de s'effondrer dans la bêtise.

Lire la suite : Le malade imaginaire : une comédie qui divertit peu

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