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Albin MichelPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Davidu descend d'une famille sicilienne dont les hommes ont le combat dans la peau. A neuf ans déjà il sort les poings contre de plus grands dans la rue. Le roman retrace son parcours initiatique.

Lire la suite : Sur cette terre comme au ciel : un hymne sicilien viril et vibrant

Voici venir les rêveursPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Le héros de ce roman, Jende Jonga, est un Camerounais qui a quitté sa terre natale pour tenter sa chance aux States, embarquant sa petite famille dans la grisante aventure du rêve américain. Une fois à destination, il lui faut un travail qui rapporte et se mettre en règle avec l'Immigration.

Lire la suite : Voici venir les rêveurs : la grisante aventure du rêve américain à la sauce camerounaise

Le poisonPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Le premier roman de Charles Jackson écrit en 1944, qui a inspiré Billy Wilder au cinéma, traite de l'alcoolisme, addiction dont souffrait lui-même l'auteur américain.  On suit le héros tout un week-end à travers l'objectif du romancier comme dans un documentaire trash et sans concession. C'est bien de regard qu'il s'agit ici, dont l'implacable métaphore se file au long de l'exercice de style. Don, l'alcoolique, c'est un bien peu glorieux Narcisse s'écroulant dans sa mare de whisky, c'est Caïn poursuivi par l'oeil de la culpabilité et du jugement dernier, c'est Roquentin traversant la ligne narquoise du miroir qui sépare tout homme des enfers de la Nausée quand plus rien n'a de sens, ou encore le tragédien shakespearien s'offrant à l'oeil cru du public, bref l'homme vulnérablement exposé, jeté au monde c'est-à-dire en représentation. Don a toujours peur d'être vu, de se montrer, terrifié par ce qu'on pensera de lui, à commencer par ceux qu'il aime, ceux qui l'aiment, et puis les gens autour, tous constituant des menaces inconnues, tous ceux qui gravitent à la périphérie de son nombril honteux.

Lire la suite : Le poison : un roman bouleversant, trash et sans concession

Editions de l'OlivierPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Parce que la vie de Francis Scott Fitzgerald fut romanesque, Stewart O’Nan en a fait un roman. Et quel roman ! Imaginez une histoire qui se passerait à Hollywood, dans les années 30, avec comme personnages principaux Scott Fitzgerald, donc, et sa femme Zelda (elle l’appelle « mon bécasseau Â»). Comme seconds rôles : Hemingway (qui, revenu de Cuba, l’appelle « mi hermano Â»), mais aussi Gary Cooper, Marlene Dietrich, Rudolph Valentino, Joan Crawford, Olivia de Haviland, David Niven, Bogart, Selznick… Excusez du peu. Stewart O’Nan, l’un des romanciers américains les plus innovants du moment, a osé réunir ce casting et ça fonctionne à merveille. Les fans de l’âge d’or d’Hollywood vont adorer. Les passionnés de littérature verront apparaître également Aldous Huxley et Dorothy Parker.

Lire la suite : F. Scott Fitzgerald : l’écrivain perdu de sa génération

Yaak ValleyPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  Vous aimez Jack London, Steinbeck, Cormac MacCarthy, James Crumley, Rick Bass, Jim Harrison… bref la littérature américaine de l’Ouest sauvage ? Vous aimerez « Yaak Valley, Montana Â», le premier roman de Smith Henderson (42 ans), déjà salué aux Etats-Unis comme un futur classique. Pour son premier roman, cet ancien éducateur spécialisé a puisé dans son expérience personnelle pour une plongée singulière dans cette Amérique des années Reagan, bien loin des cartes postales : celle des marginaux, des familles en roue libre et des enfants livrés à la violence. Aujourd’hui, on les appelle des « white trash Â», parfaitement décrits par le rappeur Eminem dans le film « 8 Miles Â».

Lire la suite : Yaak Valley, Montana : dans les bas-fonds de l’Amérique profonde

Comment Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Le roman se déroule sous forme de scènes successives, concentrées autour du personnage de Linde, une femme que Motoya Yukiko met en lumière dans son univers quotidien anodin - c'est-à-dire unique. Des objets s'y trouvent posés, dans un décor, souvent domestique, banal - c'est-à-dire particulier. Des êtres impénétrables y circulent, y entrent, en sortent, dans un de ces mouvements lestes de la vie qui ne laissent aucune trace - c'est-à-dire mémorables. L'action est toujours d'une déconcertante simplicité - c'est-à-dire profondeur. Pas d'intrigue sensationnelle ici sur fond de thriller, d'épopée héroïque ou de tragédie prévisible qui mimeraient la vraie vie. Cependant Linde, le personnage principal du roman, est tout entière prise dans le tissu serré de la vie, dont elle épouse les mailles; avec elle aucune césure n'ouvre d'époché romanesque au sens classique du terme et pourtant il est peu de personnages plus saisissants de vérité pour dire le réel tel qu'il est et incarner l'humaine complexité.

Lire la suite : Comment apprendre à s'aimer : un roman universel qui célèbre l'extraordinaire de l'ordinaire

Les RagazziPar Nicolas Bodou - Lagrandeparade.fr/ Premier roman publié de Pier Paolo Pasolini, Les Ragazzi fit scandale à l’époque, ce qui retarda quelque peu sa publication (1962). Traduit du romanesco, dialecte parlé dans les faubourgs de Rome, cette nouvelle traduction donne un second souffle à l’œuvre de Pasolini. Pasolini décrit le quotidien d’une bande de gamins des rues, paumés, sans éducation, livrés à eux-mêmes, dans l’Italie d’après guerre. Leurs errances, leurs rêves, leurs barbotages, Pasolini les suit pas à pas dans les faubourgs de Rome. Sans but, sans morale, ils errent tels des fantômes au milieu d’une société qui nie ou ignore leur existence. Sans attendre vraiment la vie, ils survivent comme ils peuvent.

Lire la suite : Les Ragazzi : le premier roman publié de Pier Paolo Pasolini à l'incandescence percutante

EspagnePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Vous avez envie de voyager sans quitter votre tour d’ivoire ? Faites le tour du Monde avec la collection Points poche. Après l’Irlande, au printemps dernier (livres édités, dont six romans contemporains, et un recueil de poésie de Yates), voici l’Espagne en une douzaine d’ouvrages, dont la moitié aborde la Guerre Civile. Parmi ceux-ci, « Pas pleurer Â», de Lydie Salvayre, prix Goncourt 2014, et « Beatus Ille Â», d’Antonio Munoz Molina, dont les éditions du Seuil publie le nouveau roman à la rentrée : « Comme l’ombre qui s’en va Â». Hors catégorie, c’est le moment de lire enfin le chef d’œuvre de Miguel Cervantes, « Don Quichotte de la Manche Â». Sans oublier Arturo Perez-Reverte (« La peau du tambour Â» et « Le maître d’escrime Â» ainsi que Edouardo Mendoza (« Petites infamies) et Manuel Vazquez Montalban (« La Rose d’Alexandrie Â»).

Lire la suite : Littérature : le tour du monde, les yeux dans les poches

Le destin de Laura UPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Juana, la servante, a consacré sa vie au service de la dynastie Ulloa dans l’austérité et la rudesse de la Galice, tournée vers l’Atlantique. Elle a été le témoin des déchirements et des tragédies qui ont marqué cette famille, dominée et dirigée d’une main de fer par le comte de Gondomar ; il impose à ses deux fils de vivre séparément et éloignés. Jacobo s’exile dans la luxuriante et exotique Cuba pour gérer les terres familiales, avec Rebecca son épouse et Laura leur fille. Raphaël reste à Vilavedra dans cette Galice inhospitalière et imprégnée de ces croyances paysannes et païennes. Juana évoque et suppute les vicissitudes et les évènements des rapports entre les membres d’une lignée en dehors de toute convenance : "Ces choses qui se savent mais qui ne se disent pas, soit qu’on ne le puisse pas, soit qu’on ne le doive pas, soit qu’on fait le vÅ“u de les taire, à l’instar des indiscrétions, des rumeurs ou des légendes."

Lire la suite : Le destin de Laura U : l'indicible et inavouable hérédité

Ils vécurent heureuxPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ L'anti-conte de fées. L'écrivain prend ici le contrepied de la littérature populaire qui a fait rêver -ou cauchemarder- nos chères têtes blondes. Il revisite les mythiques problématiques de la séduction, de la manipulation ou de la magie tout droit sortis d'un grenier littéraire dans leurs apparats poussiéreux, avec un point de vue nouveau, inédit: la réalité.

Lire la suite : Ils vécurent heureux, eurent beaucoup d'enfants et puis... : un anti-conte de fées savoureux

Call BoyPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Ryô, jeune étudiant, a perdu sa mère à l’âge de dix ans ; une blessure jamais refermée : "J’entends souvent résonner des bruits de pas dans mes rêves". Sa vie est banale, lisse, il fréquente sans assiduité l’université, rien ne semble l’intéresser, il partage son temps avec une neutralité et une inertie déroutante, travaille dans un bar…Il vit par dépit, indifférent des femmes.

Lire la suite : Call-Boy ou comment reconnaître et satisfaire les désirs féminins!

Fleuves foudroyesPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Vous n’entendrez sans doute pas parler des « Fleuves foudroyés Â», court roman d’un certain Douglas C. Bravo, paru chez un petit éditeur indépendant (Helvétius), dans les médias traditionnels. C’est pourtant une pépite d’une richesse littéraire rare.

Lire la suite : Les Fleuves foudroyés : Au cœur des ténèbres…

Avec joie et docilitéPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ C'est le futur, un futur possible, ou déjà là car ça se passe déjà en 2013. Un futur à l'envers, parce que l'action se déroule aussi dans les années cinquante. C'est imaginaire, mais terriblement documenté à partir d'extraits d'études et d'expériences réellement menées, et dont la reproduction ponctue le récit à l'occasion.

Lire la suite : Avec joie et docilité : une magistrale dystopie engagée à propos de la liberté politique et de la...

La concession françaisePar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Etrange cité, insolite Shangaï qui, en 1931, fait partie de la Concession Française, vestige colonial, "bouillon des cultures" occidentales et asiatiques : "La concession agissait comme une cuve de teinture, elle baignait tous les arrivants dans les couleurs de ses propres légendes. Cette cité, en suspens dans les airs, sans passé (et d’ailleurs aussi probablement sans avenir) transformait tous ceux qui y trempaient, quand bien même ils n’étaient que des visiteurs de passage, et les rendait pareils à elle. Sans passé, sans avenir, seulement pourvus de leurs légendes."

Lire la suite : Xiao Bai : un ouvrage d'espionnage dans la magie d’une ville métisse


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