Par Victor Waqué - Lagrandeparade.com/ Du 21 au 28 juin 2021, La Place organisait une semaine chorégraphique intitulée « En corps ! ». Au programme, des spectacles magnifiques et des workshops pédagogiques ! C’est ici l’occasion de présenter les deux spectacles joués au Forum des images.
Lire la suite : La semaine chorégraphique « En corps ! » de La Place : du hip-hop, et plus encore !
Par Romain Rougé - Lagrandeparade.com/ Le célèbre festival montpelliérain annonce son édition 2021 du 23 juin au 16 juillet, faite de reprogrammations, de nouvelles créations et de cinéma. La billetterie est ouverte !
À l’heure où, pour la deuxième année consécutive, beaucoup de festivals estivaux jettent l’éponge, Montpellier Danse fait de la résistance ! Pourtant, Jean-Paul Montanari, son inénarrable directeur, reste tiraillé entre prudence et enthousiasme : « Le festival ne démarre qu’en juin, on a tout le temps d’avoir de mauvaises nouvelles ou peut-être, d’en avoir de très bonnes ! »
D’ici là, le directeur a dû « additionné » les spectacles « en stock » de l’édition 2020 – dont une partie a tout de même pu être montrée cet automne – avec les nouvelles créations. « Une sorte de métonymie du chaos général » selon lui, comme cette affiche représentant un drôle d’individu aux membres mastiqués, imbriqués et désordonnés : une « chimère » qui « a imposée l’histoire désordonnée de ce Montpellier Danse ». On peut aussi y voir une nécessaire métamorphose, à l’image de « Transverse Orientation » de Dimitris Papaioannou, spectacle protéiforme et sculptural annoncé comme un des temps forts de cette édition 2021.
Parmi les reprogrammations : Christian Rizzo (En son lieu), la Batsheva Dance Compagny, Fabrice Ramalingom (Frérocité), Sharon Eyal et Gai Behar (Chapitre 3), Arcadi Zaides (Necropolis) ou encore la chorégraphe canadienne Daina Ashbee (cinq « petits » spectacles au total)… « 40% des spectacles viennent de la 40ème édition », précise Montanari.
De la danse et du cinéma !
Le festival reste fidèle à ses fidèles, notamment avec Angelin Preljocaj qui « aime réserver à Montpellier Danse ses expérimentations ». C’est dans cette catégorie qu’entre sa prochaine création associant une conférence du philosophe Gilles Deleuze et la guitare de Jimi Hendrix !
Parallèlement, Rachid Ouramdane, récemment promu à la direction du Théâtre National de Chaillot, donnera le coup d’envoi du festival. Son travail sur les corps extrêmes, en extérieur, sera « une très jolie ouverture », promet le directeur. Pour la clôture, Jean-Paul Montanari assure « un couronnement » : une « comédie musicale » signée Salia Sanou. « D’un rêve » s’inspire du célèbre discours de Martin Luther King. Musique signée Lokua Kanza, paroles de Gaël Faye. Spectacle qui servira également d’ouverture au sommet Afrique-France organisé à Montpellier du 8 au 10 juillet.
Notons enfin que Montpellier Danse lance cette année « Cinémagora » avec une programmation découpée en trois thématiques : « la vitalité du cinéma africain » (toujours en écho au sommet Afrique-France), « cinéma et liberté » (des œuvres d’artistes empêchés ou emprisonnés à cause de leur art) et « cinéma et danse » (œuvres à trait à l’histoire de la danse).
Montpellier Danse
Du 23 juin au 16 juillet 2021
Informations et réservations : www.montpellierdanse.com
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Des confidences à la radio : « On est tous nés avec une forme de bourgeon en soi, qui éclot ou non ». Ou encore : « La danse est le moteur de ma vie depuis que je suis tout petit ». A 27 ans, Hugo Marchand est l’une des étoiles de la nouvelle génération de la danse française- il a commencé la danse à 9 ans après avoir pratiqué la gymnastique, et en 2017, à 24 ans, il est devenu danseur étoile du ballet de l’Opéra national de Paris. L’un des plus médiatiques, aussi- dans la lignée de grands prédécesseurs, de Patrick Dupond à Nicolas Le Riche, en passant par Kader Belarbi, Eric Vu-An ou encore Manuel Legris… Normal dès lors qu’une maison d’édition, Arthaud en l’occurrence, le contacte pour qu’il raconte. Sa passion ; son parcours du Conservatoire de Nantes à l’Opéra de Paris en passant par l’Ecole de danse de l’Opéra ; le monde de la danse et ses coulisses ; les heures interminables de travail au sol, à la barre, les sauts… Gabarit atypique (1m92 !) chez les danseurs, Hugo Marchand a d’abord été dubitatif, puis a accepté de « mettre en lumière mon art à travers un livre ». C’est « Danser », un texte de confidences, de choses vues, d’autres vécues ; c’est une plongée dans un monde implacable avec ses règles, ses codes, ses lois…
Par Julie Cadilhac- Lagrandeparade.com/ LOVETRAIN2020 se présente comme une « comédie musicale contemporaine » autour des chansons du groupe anglais Tears for Fears. Tous ceux qui connaissent le travail du chorégraphe Emanuel Gat savent déjà que son travail se nourrit des spécificités de ses danseurs et de leurs interactions lorsqu’ils improvisent en répétitions. Cette pièce chorégraphique délicieuse ne dément pas son talent de « chorégraphe de la collectivité » mais donne à voir également des solos, duos ou trios de belle facture.
Lire la suite : LOVETRAIN2020 : l'alchimie bienheureuse de Tears for Fears et d'Emanuel Gat Dance
Par Edith Huguet - Lagrandeparade.com/ Abou Lagraa a créé une brillante chorégraphie sublimement interprétée par le Ballet du Grand Théâtre de Genève, intitulée WAHADA (La Promesse en arabe), inspirée par le chef d'oeuvre de Mozart "La Messe en ut mineur".
Lire la suite : Wahada : une célébration chorégraphique superbe de l'Amour d'Abou Lagraa
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Comme toujours avec Kader Attou, l’on est emporté dans une envolée chorégraphique à la pêche entraînante.
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ «Qu’est-ce qui disparaît, que devrions-nous protéger, qu’avons-nous obtenu et qu’est-ce qui a déjà été perdu ? » Autant de questions que pose IBIDEM, objet théâtral et dansé empreint de poésie, de divers langages qui se mêlent, de sensations vibrantes.
Par Victor Waqué - Lagrandeparade.com/ Le spectacle « Queen Blood » réunit huit danseuses qui partagent leur passion du hip-hop. Sur scène, elles nous transportent dans ses différents courants avec énergie et talent. Dans une prestation qui met en exergue la force du collectif, nous n’avons qu’une envie à la fin du spectacle, danser !
Lire la suite : Queen blood : des femmes qui ont le hip-hop dans la peau !
Par Edith Huguet - Lagrandeparade.com/ Le groupe Le Patin Libre, fondé en 2005 par le patineur artistique Alexandre Hamel, se compose de cinq fabuleux professionnels (Alexandre Hamel, Pascale Jodin, Samory Ba, Taylor Dilley, Jasmin Bolvin) qui, s'affranchissant des figures de style imposées, loin des spectacles de grosse production, s'investissent corps et âme dans une nouvelle forme d'art contemporaine.
Lire la suite : Le Patin Libre : un spectacle rafraîchissant qui s'affranchit des figures imposées
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Falaise, de la compagnie Baro d’evel, est le second volet d’un diptyque initié avec « Là ». Baignée de noir et blanc inspiré de la fureur d’Antonio Tapiès (peintre, sculpteur, essayiste et théoricien de l'art espagnol d'expression catalane) et des gravures sur bois expressionnistes, cette pièce aux arts mêlés séduit par sa poésie et son onirisme aussi singuliers que percutants.
Lire la suite : Falaise : une performance aux arts mêlés mémorable de la compagnie Baro d’evel
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Très librement inspiré du Tricorne, ballet mythique de Manuel de Falla créé en 1919 à Londres par les Ballets russes de Serge de Diaghilev, El Sombrero de Rafael Estévez et la « PAÑOS Y COMPANÍA » rend hommage à cette oeuvre d’avant-garde de manière remarquable; en effet, cette pièce chorégraphique ne séduit pas uniquement les amateurs de flamenco tant elle mêle de nombreux styles, use d’effets de théâtre et s'affirme comme une « fantaisie » résolument contemporaine.
Par Victor Waqué - Lagrandeparade.com/ Explosions de lumière. Corps aux mouvements saccadés. Musiques entraînantes. Foule en délire. Le « Golden stage tour » est une soirée de fête autour du hip-hop et sa culture. Devant des artistes hyper talentueux et des mises en scènes à couper le souffle, on ne peut rester indifférent à un tel show !
Lire la suite : Golden stage tour : quand le hip-hop fait son show
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Yara Boustany est une artiste - made in Beyrouth - dont la performance "ēvolvō" s’avère une expérience contemplative fabuleuse. Par le truchement d’une chorégraphie, d’une interprétation, d’un costume et de projections dont elle est la seule démiurge, accompagnée du son percutant de William Llewellyn et des lumières savantes de Ricardo Clementi, elle nous invite à un voyage dans un monde aux métamorphoses constantes et fascinantes, à la poésie sensorielle entêtante.
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Un plateau immaculé sur lequel les ombres des interprètes, comme autant d'aiguilles fixes d’un cadran solaire, se dessinent. Maria Campos se détache de la ligne et débute un mouvement de balancier avec son bras droit, geste répétitif qui met en route une mécanique sans discontinuité. Le mouvement est lancé et chacun sait que la course du temps ne s’arrête jamais. Les performers deviennent des métronomes imprimant cette cadence incoercible au rythme des percussions remarquables de Miguel Marin.
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