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DecoufléPar Edith Huguet - Lagrandeparade.fr/ Philippe Decouflé, danseur et chorégraphe exceptionnel, après avoir créé à Broadway Paramour pour le Cirque du soleil, revient sur scène avec sa compagnie DSA (Diversité, Camaraderie, Agilité) nous offrir "Nouvelles Pièces Courtes". Cette nouvelle création s'inspire du travail reconnu de ses référents américains (Alwin Nikolaîs , Martha Graha ou encore Merce Cunningham) qui proposent des spectacles modulables composés de pièces courtes où se côtoient des univers différents. Philippe Decouflé y trouve un rythme qui convient bien à la danse "où l'écriture est souvent plus poétique que narrative". Un format venant aussi du rock'n roll : "des morceaux brefs et efficaces gagnant en puissance ce qu'ils perdent en longueur". Dans ce spectacle éloquent, il met en lumière chaque discipline avec la même intensité. Dans un décor épuré vont fleurir des tableaux d'une esthétique à saluer, sortis tout droit d'une créativité exaltée, cocasse et nourrie par son envie de retour aux sources, au service de nos émotions.

Lire la suite : Nouvelles pièces courtes : la créativité exaltée et cocasse de Philippe Découflé au service de...

Bosque ArdoraPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ C'est Aurore aux doigts de rose qui nous berce en son sein, à l'ouverture, dans une vidéo où le spectateur perçoit avec acuité la puissance de la nature...le miroitement et les ridules de l'eau hypnotisent, les reflets du soleil sur l'eau aveuglent, le vent frémit et bruisse dans les branches des arbres, des vagues vives frétillent en clapotis, le courant gronde en se heurtant aux roches...Un hommage au mélodieux vacarme de Gaia résonne...puis l'image suit la foulée vive de chiens enivrés de course folle (et de curée en perspective?). Un galop où le temps suspend son vol...jusqu'à la chute.

Lire la suite : Bosque Ardora : un flamenco synesthétique aux effluves primitives entêtantes

pokemon crewPar Delphine Caudal - Lagrandeparade.fr/ Avec un breakdance et un hip hop époustouflant, la compagnie lyonnaise « Pockemon Crew », doublement championne du monde du genre, revient à Bobino avec son nouveau spectacle Hashtag 2.0. Des tableaux artistiquement très travaillés, des musiques modernes, ainsi que des danseurs très performants et visiblement ravis de revenir sur scène…. C’est un spectacle très réussi. Par moments ébouriffant, épatant, il suscitera l'enthousiasme chez les amateurs de danse…

Lire la suite : Pockemon Crew : Hashtag 2.0, hip-hop et breakdance à l'heure du numérique

Bestie di ScenaPar Bertrand Sinapi - Lagrandeparade.fr/ Sur le plateau, les comédiens nous précèdent. Ils s’échauffent, s’entrainent. Comme si, déjà, la proposition était d’assister à la répétition d’une chose en devenir. A une naissance, celle d’un spectacle. Celle de « Bestie di scena » d’Emma Dante. Autour de nous ça s’agite. Le placement dans le « IN » est une architecture complexe. « Déplacez-vous ! » « Ma place est prise. » « Elle ne m’a pas dit s’il-vous-plait. » On bouge, on remplit, on se tasse. La gymnastique est aussi dans la salle. Sur scène, la chorégraphie commence.

Lire la suite : Bestie di Scena : l'aube d'un nouveau monde?

Sharon EyalPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Le premier volet nous avait littéralement éblouis; lorsque s'est achevé le second au même Opéra-Comédie un an plus tard, le parterre s'est levé immédiatement et d'un seul homme pour saluer le prodigieux talent de ces deux chorégraphes. Et l'adjectif est sans doute encore bien en-deçà de leur génie tant ils portent un art de danser, non pas visionnaire ou révolutionnaire mais jubilatoire du fait qu'ils subliment l'instinct de la danse d'aujourd'hui.

Lire la suite : Love Chapter 2 : la danse symbiotique et jubilatoire de Sharon Eyal et Gai Behar

SomaPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ L’apéro était offert par la Maison des métallos (du 11 au 15 juillet dernier) lors des représentions (complet chaque soir) de Soma. Invité à siroter tranquillement, assis bien confortablement, dans la lumière tamisée, soudain une douce voix a invité le public à respirer profondément. Puis la danseuse Raphaëlle Delaunay est apparue, cheveux coupés ultra courts, en justaucorps léopard, sur pantalon de survêt’ Adidas bleu, pour donner… un cours de yoga (?!). Bon, évidemment, d’un genre particulier. Soma se veut une réflexion sur le corps.

Lire la suite : Soma : la danse drolatique et musclée de Raphaëlle Delaunay

CarnePar Justina Zilyte - Lagrandeparade.fr/ Avec Carne, Bernardo Montet nous propose une danse du « tremblement », une sorte de mouvement tribal qui transcende le temps et les esthétiques. Cette notion de « tremblement » qu'il emprunte à E. Glissant, écrivain martiniquais engagé contre le colonialisme et défenseur d'une culture antillaise, est incarnée ici par cinq corps dont le débordement et la fragilité, interrogent nos représentations trop occidentalisées du monde et des vérités qu'il recèle.

Lire la suite : Carne : la danse du "tremblement" de Bernado Montet

DutchPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ 1965, 1973, 2005 : trois époques du travail du chorégraphe Hans Van Manen qui a créé, à ce jour, plus de 140 ballets. Enthousiasmante occasion de percevoir tout à la fois l'évolution des techniques et des tendances de la danse moderne, mais aussi la spécificité et la variété d'une esthétique. 

Lire la suite : Dutch National Ballet : l'hommage aux ballets virtuoses de Hans Van Manen

BacchantesPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Accueil en fanfare. Allergiques aux cuivres et aux percussions avertis, ça va déménager ce soir! Sur le plateau, des techniciens, des musiciens et des comédiens sont déjà en proie à des logiques de déambulation et d'agissement qui dysfonctionnent. Fond de scène blanc lumineux sur lequel tranchent déjà la silhouette des micros, le corps des pupitres et les couleurs flashy des gants Mappa. 

Lire la suite : Bacchantes : quand l'ubris décolle sur le Boléro de Ravel

Spectral EvidencePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Les Pièces de New-York réunit deux ballets commandés par le New York City Ballet à Angelin Preljocaj ; l'un en 1997 ( La Stravaganza) et l'autre en  2013 (Spectral Evidence). Le chorégraphe a voulu les faire revenir en France avec les danseurs de sa propre compagnie. Si le point commun initial, celui du lieu du création, est le déclencheur de la volonté de réunir ces deux créations, d'autres se dessinent ensuite de manière évidente. La Stravaganza "met en scène deux tribus différentes qui symbolisent le rapport du vieux continent au nouveau monde et inversement. C'est la confrontation de deux langages qui s'affrontent, puis se mêlent pour trouver une articulation commune et une nouvelle façon de communiquer et coexister." Spectral Evidence oppose les sorcières de Salem à leurs juges, tiraillés entre leur fascination et leur peur de l'inconnu. La question de l'autre et de la tolérance se pose, encore et toujours.

Lire la suite : Les pièces de New York : la somptueuse Stravaganza d'Angelin Preljocaj

MouvementPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ "Mouvements sur la ville, c'est un peu le "Off" de Montpellier Danse" explique Hélène Cathala, l'une des trois chorégraphes ( avec Yann Lheureux et Didier Théron) à la tête de la programmation de ce festival dont tous les spectacles sont entièrement gratuits. Porté par trois compagnies, il a pour objectif de "défendre la danse contemporaine, dans sa forme la plus essentielle." Mettant en valeur la diversité, pour la neuvième édition, il accueille à la fois des compagnies régionales ( pour soutenir ce qui se fait autour de Montpellier - 7 d'Occitanie), des compagnies d'autres coins de France mais également des compagnies étrangères ( Suisse, Australie, Corée, Pologne, Slovaquie, Italie...). De par sa gratuité et sa volonté de proximité, l'idée est d'ouvrir à d'autres publics des salles et des espaces urbains. Détail pratique : penser à réserver avant lorsque cela se déroule en salle car les jauges sont toujours limitées!

Lire la suite : Mouvements sur la ville : la neuvième édition du "Off" de Montpellier Danse

marie chouinardPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Danseuse, chorégraphe et directrice de la compagnie canadienne qui porte son nom ( fondée en 1990), Marie Chouinard a été nommée pour un mandat de quatre ans, de 2017 à 2020, Directrice de danse de la Biennale de Venise. Artiste multidisciplinaire, elle a chorégraphié plus d'une vingtaine de pièces dont "Le jardin des délices" (2017), transposition de l'oeuvre de Jérôme Bosch, et "Soft Virtuosity, still humid, on the edge"(2016). Cette dernière, accompagnée de la musique expressionniste et bondissante de Louis Dufort, a choisi comme marchepied la fascinante expressivité des visages, a poursuivi son laboratoire d'exploration chorégraphique autour des possibles de la marche pour offrir des tableaux saisissants qui jouent avec l'espace et le temps. Rencontre avec une artiste aussi singulière que pétillante, à la personnalité et au propos séduisants.

Lire la suite : Marie Chouinard : "La nécessité du départ, c’était d’amener les visages auprès des spectateurs."

paradesPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Cette pièce, créée en 1965 par la chorégraphe américaine Anna Halprin et le compositeur Morton Subotnick, a été interdite aux Etats-Unis pendant 25 ans pour cause de nudité. En 2017, lorsqu'on voit encore sortir de nombreux spectateurs d'une salle française, l'on se dit qu'un long chemin est encore à parcourir et l'on réalise l'importance que les scènes continuent de pouvoir contribuer à ouvrir les esprits et à distiller des messages de tolérance et de liberté. Parenthèse terminée mais nécessaire dans un contexte d'élections aussi troublé.

Lire la suite : Parades & Changes, replay in expansion : l'indispensable singularité de l'être

BabelPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ A tort, la parabole de la Tour de Babel de la Genèse est d'abord synonyme de punition divine. Les hommes, par orgueil, ont voulu atteindre les nuages des cieux et prétendre ainsi égaler Dieu ; aussi ce dernier les disperse-t-il en semant la zizanie dans leur langage. Babel, c'est pourtant - et surtout - un récit de création qui explique aux hommes l'origine de la diversité. Voilà ce que montrent, avec virtuosité, Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet et Antony Gormley dans cette reprise de création d'un spectacle joué pour la première fois en avril 2010 au Théâtre royal de la Monnaie de Bruxelles. Là, pour paraphraser Baudelaire, le plateau est "un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles ; l'homme y passe à travers des forêts de symboles qui l'observent avec un regard familier. Comme de longs échos qui de loin se confondent dans une ténébreuse et profonde unité, vaste comme la nuit et comme la clarté", la chorégraphie, la scénographie, les chants, les compositions musicales et les saynettes jouées qui s'intercalent "se répondent". L'émotion du sacré est tout autant sublimée par les voix superbes des chanteurs qui résonnent dans l'espace vibrant de la salle que par la prodigieuse richesse des musiques du monde qui y sont interprétées ; les structures amovibles en acier qui sans cesse métamorphosent le paysage du plateau - jeux de géométrie, de verticalité et d'horizontalité vertigineux de beauté -  se font un des narrateurs à part entière de ce mythe fondateur. Les danses, enfin, sont les battements de coeur de cette apologie de la différence. Elles s'affirment comme le vecteur idéal pour exprimer non seulement notre intrinsèque et ancestrale conception tribale de l'identité mais encore l'évolution de cette dernière, devenue de plus en plus une représentation déracinée et multiple dans l'ère de la désincarnation numérique.

Lire la suite : Babel ( words ) : une pièce dansée célébrant avec virtuosité la diversité

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