Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.com/ Donna a hâte d’épouser Thomas, l’homme de sa vie, le premier, avec lequel elle vit. Elle découvre la vie maintenant qu’elle a terminé sa thèse de microbiologie, et a bien décidé de se préserver pour le mariage… Mais malheureusement pour elle, Thomas n’a rien du fiancé idéal. C’est un escroc, en plus d’être un manipulateur infidèle qui ne s’intéresse qu’à l’argent de son père.
Lire la suite : Demain je me marie : un arnaqueur, une amoureuse et une invitée surprise!
Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.com/ Huis Clos, c’est une pièce de théâtre en un acte de Jean-Paul Sartre, écrite en 1943. Et c’est un petit bijou que l’on découvre au théâtre du Mas, en cette mi-novembre. Dans un décor très travaillé, avec une mise en scène particulièrement fidèle à l’esprit que Sartre voulait donner à cette pièce, nous passons un excellent moment avec Anaïs KH, Marick Revollon, et Joël Abadie, dans les rôles d’Inès, Estelle et de Garcin.
Lire la suite : Huis clos : une mise en scène moderne et convaincante de Maryan Liver
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Au départ, c'est un livre de Brigitte Kernel, L'enfance d'un génie (Leduc. S Jeunesse, 2019), écrit à l'occasion du 500e anniversaire de la naissance de l'auteur de la Joconde, et sélectionné par la librairie du Louvre et le Clos-Lucé, dans le cadre de la grande rétrospective présenté en ce moment même, jusqu'à la fin de l'année. Dans un style fluide, coulé, la romancière y raconte la jeunesse de Léonard de Vinci, séparé de sa mère, à 9 ans.
Lire la suite : Théâtre : l'enfance savante de Léonard de Vinci
Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.com/ C’est l’histoire d’une famille de buffles, animaux aux cornes proéminentes, propriétaires d’une blanchisserie dans un quartier populaire espagnol où les lions rôdent à la recherche de viande fraîche. Ils sont huit : le père, la mère, et les six enfants… Jusqu’à ce que le plus dégourdi des petits buffles, Max, disparaisse, sans qu’aucune explication ne soit donnée par les parents. Le temps passe, la maman du troupeau disparaît à son tour, puis c’est au père de ne plus donner signe de vie. Les enfants grandissent, témoins de ces disparitions étranges, où le non-dit fait office d’explication. Chacun trouve alors un sens à son existence : la vie conjugale, le travail… Et les liens s’effacent. Jusqu’à ce qu’ils se retrouvent pour parler ce qui a été tu.
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Le 20 septembre 2018, le Théâtre La Flèche a ouvert ses portes au public pour sa première saison théâtrale et musicale, au sein des anciens locaux de l'ancien Théâtre de la Loge, au 77 rue de Charonne. Il se veut un lieu des rencontres, de l'épanouissement artistique, et au croisement de nombreuses disciplines. Un endroit provilégié où des jeunes compagnies pourront côtoyer des professionnels et développer leur projet artistique.
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Le texte de Didier Eribon, tout à la fois réflexion sociologique et philosophique passionnante et témoignage autobiographique sensible, est remarquable. Il puise à la source du déterminisme social, fatum dont peu d’élus arrivent à s’extirper. A partir de son expérience singulière d’un homme gay appartenant aujourd’hui à la bourgeoisie intellectuelle parisienne mais issu de la classe ouvrière de la Champagne-Ardennes, l'auteur, qui se qualifie de « transfuge des classes » qui a échappé au milieu social de son enfance et fait un rejet du milieu ouvrier, évoque, par réminiscences, l’Histoire et son histoire par le prisme de la sociologie et propose une analyse objective des comportements des siens et de lui-même dans une société où la « violence de l’exploitation » règne et les inégalités sociales semblent indéboulonnables.
Lire la suite : Retour à Reims : la domination sociale selon Didier Eribon et Thomas Ostermeier
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ C'est l'histoire d'une femme qui reçoit une grande claque sur les fesses, d'un homme qui passait à vélo, au point de tomber au sol. Une fois à terre, elle décide de ne pas se relever, de ne plus lutter, de ne plus jouer le « jeu »... Mais de quel jeu s'agit-il ? De celui des rapports (de force) Hommes/Femmes. Celui de la domination masculine. Encore une pièce post #MeToo ? Pas du tout... L'auteur, Pierre Notte, avait écrit le texte avant l'affaire Weinstein. Et quand bien même, ce serait le cas... Des siècles de domination masculine n'ont pas fini d'inspirer des auteurs sensibilisés par cette infamie. Mot peu usité de nos jours mais qui résume bien le postulat selon lequel une partie de l'Humanité s'est cru le droit de dominer l'autre, sous prétexte qu'il a un phallus, et une puissance musculaire généralement supérieure. Autant dire les choses telles qu'elles sont. Muriel Gaudin est la porte-parole de ce ras-le bol, dans L'histoire d'une femme, beaucoup moins drôle que L'histoire d'un mec, de Coluche.
Par Catherine Verne - Lagrandeparade.com/ On sait qu’on est au théâtre. Tout y est. Le cadre de la scène, quadrillé au sol, assigne sa place à chacun par des marques nettes, lui déroulant à force balises, le parcours à suivre pour bien interpréter son texte, fût-ce en négociant un fragile équilibre pour cette « première » exposition au public.
Lire la suite : La passion suspendue : Alfredo Arias et Marguerite Duras
Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.com/ Et si on se laissait tenter par une comédie drôle et piquante ? Avec sa moitié, ou avec ses amis, ce spectacle vivant, mis en scène par Guilhem Connac à l’Odéon Montpellier, donne l’assurance d’un bon moment avec texte épicé et un succulent parfum de taquinerie à l’encontre des deux sexes.
Lire la suite : Dans la peau de ma femme : une comédie aux éclats de rire assurés!
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Des gradins pour les spectateurs et un dispositif scénographique bifrontal. Au centre, un espace blanc et vide, de chaque côté duquel quelques éléments de décors disposés esthétiquement et qui seront réutilisés pour les besoins de la représentation.
Par Valérie Morice - Lagrandeparade.com/ Quand on annonce à son entourage que l’on va au théâtre pour assister à une représentation du Malade Imaginaire, la dernière pièce écrite par Molière, on pourrait presqu’entrapercevoir dans les yeux de son interlocuteur un je ne sais quoi de compassion. Que nenni Messieurs Dames ! L’ennui n’est pas de mise dans cette adaptation proposée par le Théâtre 100 Noms. Le succès est d’ailleurs tel que cette pièce entame sa deuxième saison.
Lire la suite : Le Malade Imaginaire de Clément Pouillot : un cabinet cabaret médical
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Il sort de la pénombre, s’avance sur la scène. Pour la première fois d’une carrière commencée en 1982 avec un passage à la Comédie-Française, Stéphane Freiss a attendu ses 58 ans pour se présenter seul face au public. Et en se lançant dans la lecture d’un texte majeur de Romain Gary (1914- 1980), « La Promesse de l’aube », publié en 1960. Confidence du comédien : « Quand on touche à des auteurs qui sont devenus des icônes de la littérature, on n’ose plus trop bouger entre les lignes, de peur de faire mal. Or Romain Gary avait tout le temps cette envie qu’on remette en question les choses. Et c’est justement un pan sur lequel je construis ma réflexion quotidienne ».
Lire la suite : « La Promesse de l’aube » de Romain Gary : la belle lecture de Stéphane Freiss
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Le Tourneseul, spectacle d'Eric de Dadelsen, est un hommage au Clown Sol, de son vrai nom Marc Favreau (mort en 2005). Le Clown Sol était un immense artiste québécois que l'on a souvent comparé à Raymond Devos, pour son art de jouer avec les mots. Sol était un magicien des mots. Il en jouait et les tordait, même dans leur prononciation (ce que ne faisait pas Devos), les éclatait, les mettait en pièces (de puzzle) pour laisser éclore leur sens caché.
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ La rencontre d’un adolescent turbulent avec une professeure de français qui le considère, point de départ d’un électrochoc, point de départ d’une rencontre avec l’Art, point de départ d’une rencontre avec lui-même. Pour le jeune Tigrane, c’est une révélation aussi brutale que violente, aussi constructive intérieurement que destructrice.
Page 32 sur 132