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To be Hamlet or notPar Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ To go or not to go ? Telle est la question de départ.  Yes est forcement la réponse finale !

Lire la suite : To be Hamlet or not : To go or not to go? Yes!

La Cerisaie Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Anton Tchekhov, nouvelliste et dramaturge, est connu pour ses descriptions, empreintes de réalisme, de la vie dans les campagnes russes de la fin du XIXème siècle. Ses pièces offrent des tableaux tragi-comiques d'une vie de province routinière et banale et révèlent le caractère éphémère de la petite noblesse russe. Les personnages sont des gens fréquentables et sensibles, ils espèrent que leur vie va s'améliorer, mais cela n'arrive pas souvent, car ils sont aux prises avec des sentiment d’impuissance et d'inutilité, d'un manque d'énergie et de volonté. S'il est possible de fuir cette léthargie, par le travail et l'action pratique, les personnages s'avèrent en général incapables ou sans réelle volonté de modifier cet état de faits. Théâtre sans véritable héros ni manichéisme, on y croise juste des êtres abîmés par les habitudes et l’usure du temps. Les histoires d'Anton Tchekhov narrent l'échec, les satisfactions avortées et les bonheurs dont on est dépossédé.

Lire la suite : La Cerisaie : une adaptation nostalgique de Gilles Bouillon

Dorian GrayPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Comme le souligne Benoît Lavigne, directeur du Lucernaire, cet espace convivial où se joue toujours d’excellents spectacles, s’il y a bien une œuvre emblématique du travail d’Oscar Wilde, et de la compagnie de Thomas le Douarec, c’est « Le Portrait de Dorian Gray », adapté du roman qui scandalisa l’Angleterre Victorienne.

Lire la suite : Le portrait de Dorian Gray : un bel hommage de Thomas le Douarec à l'homme qui vénérait la beauté...

Woyzeck Par Elsa Reynal - Lagrandeparade.fr/ Les histoires d’amour finissent mal. C’est un fait… du moins pour Woyzeck. Dans cette pièce inachevée sur fond de misère sociale en Allemagne, Georg Büchner s’inspire librement d’un fait divers du XIXème, et dépeint l’histoire d’un soldat –Woyzeck- qui, pour arrondir ses fins de mois, sert de cobaye à un médecin peu scrupuleux. Après son traitement de choc (il est nourri exclusivement de pois), la folie s’empare peu à peu de lui. Alors, quand il surprend sa femme, prostituée, qui fréquente un tambour-major, l’inévitable se produit…

Lire la suite : Woyzeck : la mise en scène schizophrène troublante d'Eram Sobhani

François MartinezPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  Au début, on craint le pire… Le début du spectacle de François Martinez manque de rythme. Déjà, le titre ne vole pas haut : « J’ai fait disparaitre ma femme ». On dirait un sketch des années 60, période Fernand Reynaud. La thématique, également, semble raser les pâquerettes : « A force de vouloir faire voler son assistante au-dessus d'une tronçonneuse, elle a fini par se barrer ! Ce qui est très ennuyeux, vu que son assistante, c'est aussi sa femme… Pour la faire revenir, il est prêt à tout ». Ou comment lire dans les pensées d'une femme ? Comment faire une déclaration d'amour avec un jeu de cartes ? Et surtout : comment faire revenir la femme que vous aimez ? Un seul être vous manque et tout est dépeuplé… Cette absence de l’assistante, dont il ne reste que le string à paillettes et les talons aiguilles, est la plus grande des présences.

Lire la suite : François Martinez aux Blancs-Manteaux : le fils de Garcimor est vivant

Filage 7Par Virginie Gossart - Lagrandeparade.fr/ Difficile de ne pas se retrouver – tantôt dans un grand éclat de rire, tantôt plus douloureusement – dans les personnages de la pièce de Cecilia Despesse. "Nous les filles", c'est l'histoire d'une Blonde, d'une Brune, et d'une Rousse. Plus que des femmes, ce sont des types féminins très contemporains - d'où le choix de ne pas les nommer plus précisément que par une couleur de cheveux. La Blonde décide – un peu sur un coup de tête – de quitter sa vie confortable et conformiste ; elle rêve du grand amour et croit trouver son prince charmant en la personne d'un "Beau Brun" déjà marié ; la Brune, c'est la bonne copine diamétralement opposée dans ses choix et ses aspirations : blasée des hommes et de la vie, fumant clope sur clope et débitant ses gros mots comme des armes... une sorte de romantique refoulée dont la carapace cache les blessures du passé ; enfin la Rousse, qui n'a rien trouvé de mieux que faire croire à sa mère et à ses amies qu'elle est la voix de la SNCF alors qu'elle est hôtesse de charme pour le téléphone rose...

Lire la suite : Nous les filles de Cecilia Despesse : qui a dit qu'on ne pouvait pas être à la fois féminine et...

Prête-moi ta femmePar Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ Si vous avez envie de rompre (avec votre monotonie), d’être infidèle (avec vos sorties habituelles) ou simplement d’être séduit(e) alors il faut aller consulter. On vous conseille 1h20 de thérapie...par le rire avec « Prête moi ta femme » . Une pièce légère et haute en couleurs si vous avez besoin de vous détendre.

Lire la suite : Prête-moi ta femme : les déboires sentimentaux en thérapie théâtrale

TEmpête sous un crânePar Julie Cadilhac- Lagrandeparade.fr/ crédit-photo: Marie Clauzade/ Rouge. Cette couleur, omniprésente sur le plateau, symbolise avec simplicité tous les grands thèmes des Misérables. L'amour d'abord: chrétien pour l'Homme d' église qui protège le vol d'argenterie de l'ancien bagnard, pudique mais passionné pour Marius et Cosette, maternel pour Fantine, "paternel" pour Jean Valjean, patriotique enfin derrière chaque syllabe polémique de l'auteur exilé. Le sang ensuite qui éclabousse trop souvent la vie des pauvres hères que décrit Hugo. La révolution qui gronde sur les barricades. La vie qui palpite et se débat dans tous ces corps malheureux. Et puis on croise le Bleu aussi. Bleu froid, bleu pur, bleu fraîcheur. Bleu Gavroche. Bleu Cosette. Jaune. Idéal, mal aimé. Jaune traître. Jaune Eponine.

Lire la suite : Tempête sous un crâne: les talentueux Misérables de Jean Bellorini

Coiffure et confidencesPar Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ Confidence pour confidence, nous avions envie de vous parler d’une très belle pièce. « Coiffure et confidences » est un joli moment de partage : une pièce ancienne, remise en scène par Dominique Guillo, et dont les thèmes évoqués restent d’actualité et parleront à tous. C’est la vie d’un petit commerce de province, le salon de coiffure « Thérèse beauty », un lieu d’habituées où l’on vient se faire coiffer mais pas que...Le décor est d’époque, la couleur rose du salon apporte douceur et réconfort et témoigne de cette époque du début des années 80.

Lire la suite : Coiffure et confidences : une histoire de tifs, entre rires et émotions

MaladePar Edith Huguet - Lagrandeparade.fr/ Benjamin Guillard a eu l’idée pertinente de mettre en scène "Ancien malade des hôpitaux de Paris" sous-titré «monologue gesticulatoire». Cette nouvelle, écrite par Daniel Pennac, narre au travers d’une écriture fluide, rythmée, imagée et spirituelle une nuit mémorable aux urgences du CHU Postel-Coupe-Rin vécue par un jeune médecin.

Lire la suite : Ancien malade des hôpitaux de Paris : un monologue haut en couleur d’Olivier Saladin

EvitaPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Lorsque le rideau se lève, on est saisi : on dirait une œuvre de Pierre et Gilles, les deux artistes gay qui ont réussi le tour de force de faire de Zahia une icône. Ces références ne sont pas gratuites pour présenter « Evita, amour, gloire, etc… », puisque le spectacle sur Eva Peron est joué par un homme, Sebastian Galeota, méconnaissable en créature vêtue d’une robe blanche géante, à la forme d’une meringue, d’un iceberg, que dis-je ? D’une montagne de chantilly !

Lire la suite : Stéphane Druet et son Evita inévitable…

Trissotin Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Dans "Trissotin ou Les femmes savantes", Molière s’amuse à caricaturer et ridiculiser les précieuses prétentieuses qui faisaient salon à son époque. Outre cela il fait le portrait cynique - mais diablement drôle - d’une famille qui se déchire pour des questions d’intérêt divergents. L’âme humaine y est montrée avec une telle acuité, les caractères résonnent avec une contemporanéité si troublante qu’on reste toujours épaté par l’universalité du génie du dramaturge. Souvent, dans ses comédies, inspirées par la commedia dell’arte, l’on y découvre un père tyrannique qui refuse le mariage aux amoureux pour des questions d’argent. Dans les Femmes Savantes, même si ce sont ces dames qui ont le pouvoir, les problèmes de fond restent les mêmes…les amants sont malheureux car ils sont séparés cette fois pour des raisons «spirituelles ». Le grand Jean Baptiste ne veut-il pas nous prouver par là que tout pouvoir - masculin ou féminin - abuse et devient arbitraire en servant ses intérêts? 

Lire la suite : Molière et Macha Makaïeff : l’alchimie jubilatoire de Trissotin ou les Femmes Savantes

Richard ToiPar Virginie Gossart - Lagrandeparade.fr/ Dans la famille subversif, atypique et non formaté, nous demandons le spectacle "Richard toi !", entièrement conçu, mis en scène et joué par des techniciens. Il est vrai que sur le papier, la proposition semble sortir des sentiers battus.

Lire la suite : Richard toi ! ou le monstre tapi en chacun de nous...

PersanesPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Le théâtre de l’Etoile du Nord annonce la couleur : « Ce lieu place l’expérimentation au cœur de sa programmation, que cela soit en théâtre, danse ou spectacles jeune public. Le théâtre est engagé auprès des créateurs dont la démarche comporte une prise de risque et dont le cheminement artistique, le propos, le langage (qu’il soit théâtral ou chorégraphique) s’écarte des sentiers battus, de la pensée consensuelle ».
Le public doit donc s’attendre à voir un spectacle « expérimental » qui va le surprendre, voire les déranger. Les provoquer : « Méfiez-vous de votre première impression, c’est la bonne », disait Boris Vian. Oubliez le livre lu au collège. Dès le début des « Lettres Persanes », revues et (quasiment) corrigées par Guillaume Clayssen, le public de l’Etoile du Nord est donc presque « agressé » d'emblée… Sans dévoiler comment et pourquoi, certain(e)s se sont laissé prendre. L’effet voulu est réussi. On est perturbé. Tout sauf indifférent. Les riffs de guitare électrique couvrent parfois la voix des acteurs ; les crachouillis du micro font leur effet; la lenteur des pas sur le plateau agace ; comme les cris soudains, ou cet acteur drôle qui surprend en se déculottant littéralement, enfile un tutu et continue comme si de rien n’était, les « affaires » à l’air. Puis arrivent la corde à sauter et les échasses…. On dirait parfois un sketch de Gad El Maleh, ou des Nuls, sur la danse et le théâtre « comptant pour rien ».

Lire la suite : Les Lettres Persanes revues et corrigées par Guillaume Clayssen ou quand Montesquieu expérimente...


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