Menu

Où étiez-vous tousPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Paolo di Paolo, l'auteur de "Tanta Vita" déjà paru chez Belfond, est né à Rome en 1983. Avec "Où étiez-vous tous", lauréat du Superpremio Vittorini, le romancier nous fait entrer dans l'Histoire des années Berlusconi par la petite porte de derrière, celle de l'anecdote affective: Italo, alors étudiant -en Histoire bien sûr-, revisite le journal décousu de ses années de désenchantement auprès des siens, suite à un événement fortuit, générateur de tensions familiales : un accident de voiture qui mènera son père devant la justice.

Lire la suite : Où étiez-vous tous : le soir d'une jeunesse à la recherche de sa ligne de fuite

La facturePar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Difficile d’imaginer qu’un Etat en recherche permanente de ressources financières se laisse aller à imposer le "Bonheur Vécu" par ses habitants ? Et pourtant que constate-t-on ? « Les gens sont très malheureux. La plupart vont mal ! Ils souffrent. Ils sont pauvres, malades, prennent des médicaments, sont angoissés, ils ont peur, ils s’inquiètent. Ils sont stressés, pris de panique, ont du chagrin, mauvaise conscience, sont sous pression, ont des problèmes de sommeil et des difficultés à se concentrer, ou bien sont justes las, on les remet en question, ils se sentent injustement traités. Trompés, ratés, coupables, tout ce que vous voulez. La plupart des gens vivent, au grand maximum quelques années de relative insouciance pendant leur enfance. Ce n’est que là qu’ils obtiennent leurs points.  Après,  tout est très sombre. »  A partir ce cette constatation, l’administration technocratique et kafkaïenne va analyser et établir un indice du « Bonheur Vécu » : « Il se calcule au moyen d’une matrice qui prend en compte l’âge, le lieu de résidence, le vécu individuel, le succès, la proximité de la mer. Ce genre de choses. La qualité du logement et des relations, etc…Ce qui permet à la fin de calculer votre indice de Bonheur  Vécu. »

Lire la suite : Ne rions plus : la taxe sur le » Bonheur Vécu » nous attend !

Tu marcheras avec le soleilPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Traître ou héros? Gonzalo Guerrero est un soldat de la colonisation de l’Amérique du sud par les espagnols : un conquistador qui, au nom de Dieu et de la très catholique couronne d’Espagne, va  contribuer à massacrer, à contraindre, à piller et assassiner les populations "indiennes". Vers 1511, son navire fait naufrage et il échoue avec quelques rescapés sur une plage qui va vite devenir hostile : réduits au cannibalisme pour survivre, ils sont faits prisonniers et esclaves d’une tribu maya. Gonzalvo découvre et s’initie à cette fascinante et envoûtante civilisation, au point d’en devenir un représentant, un symbole, une figure !

Lire la suite : Alfonso Matéo-Sagasta : une fiction remarquable au coeur de la civilisation maya

Seul contre OsbournePar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ James est un lycéen pas commun : il aborde son retour au lycée Osbourne, après avoir perdu son père. Tout dans son attitude, sa tenue, dénote un anachronisme, une auto-marginalisation, une déviance : « J’avais une allure de grand dadais fané qui me faisait ressembler à un épouvantail. Quand cet épouvantail s’asseyait, il croisait les jambes, et quand il était debout, il se tenait droit, comme s’il avait un sceptre à la place de la colonne vertébrale, et il gardait la tête haute, au sens propre du  terme. » A la fois misanthrope, marginal et marginalisé, ce grand « Duduche » veut devenir écrivain. James s’illustre par son autodérision, ses réflexions et répliques drôles, dénonçant la cruauté "ragotique" et la moutonnerie des adolescents qui succombent aux phénomènes de mode, et à l’image que chacun veut se donner. Il est l’acteur de scènes ubuesques et délirantes, en cours, chez le directeur, au réfectoire. James, dans cette lutte contre la "Grande Puterie Débile", va parvenir ,par une stratégie particulière, à faire annuler le bal de la promo qui symbolise à ses yeux tout ce qu’il condamne et abhorre. Mais James, dans son comportement anticonformiste, ne recherche-t-il pas lui-même à se donner une image, une personnalité, afin d’attirer vers lui le regard des autres, parce qu’au fond il veut être aimé et aimer à son tour ?

Lire la suite : Joey Goebel : une journée singulière dans la « Grande Puterie débile" !

AlaskaPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Ils sont nés sur cette terre, au sein de la toundra et dans la chaleur de cercles ancestraux irréductible à l'hiver polaire. Ils n'auraient jamais envisagé de mourir ailleurs. Pourtant leur dernier dimanche à Salmon Bay s'est levé pour tous les habitants. Le présent roman raconte cette épochê dans la durée immobile des glaciers, cet arrêt sur images dans l'accélération du temps qui précipite hors de sa presqu'île familière une communauté yupik. Don Rearden a choisi d'axer son récit autour d'un acte en apparence anecdotique: la balade à vélo de son héros qui va finir...dans un lac.  Il est ainsi des dimanche soirs à la fois longs et fulgurants comme l'instant d'une chute.

Lire la suite : Don Rearden narre la fin des "premiers réfugiés climatiques" en Alaska

kokoroPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr / Comment se reconstruire et surmonter la disparition de ses parents quand on a 12 et 15 ans ? Peut-on grandir, apprendre la vie, devenir adulte après une déchirure aussi importante ? Séki et Koichi vont essayer, chacun à leur manière, de survivre et de mener une existence particulière, coupés, isolés en quelque sorte du reste du monde, de la vie, cultivant de leur côté leurs secrets, leur solitude, leur chagrin. Séki, la sœur aînée, se consacre à sa réussite professionnelle, à ses études, tandis que Koichi, le cadet, vit à l’écart de la société, en marge d’un monde qu’il observe. Ils sont protégés tous deux par une grand-mère hors du commun: "Dans ton jardin secret, n’oublie pas un carré pour les mauvaises herbes". Et puis Séki est mal…Koichi est contraint d'entamer son retour à la réalité de la vie ; ils brisent la porte des secrets contenus pour enfin vivre leur bonheur et ouvrir leurs cœurs…"pour rattraper un peu le temps usé, les pétales de pruniers envolées, les chants des oiseaux perdus."

Lire la suite : Delphine Roux : les coeurs endoloris de deux adolescents nippons

gangdesdentiersPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr / 5 octogénaires pimpants, membres actifs de leur chorale en Suède et coutumiers de la fête nationale de Sainte-Lucie, autrement dit d'apparence on ne peut plus fréquentables, ont choisi de se recycler dans le grand banditisme. On se souvient peut-être que  "Comment braquer une banque sans perdre son dentier", paru en 2014, racontait comment ils en étaient venus à cette grave décision empreinte d'altruisme, vu le bilan affligeant du système en place concernant la gestion des maisons de retraite et autres dossiers brûlants.  Plus que jamais soucieux de pallier à ces impasses étatiques alarmantes, déçus par l'incompétence éhontée du politique et forts d'une tactique sans faille en théorie, nos héros se mobilisent derechef pour sauver le monde entre deux tasses de thé. Un peu dans le "mouv" du covoiturage et des potagers de quartier ailleurs, les voilà lancés dans une ambitieuse récolte de fonds de charité collective façon " robins des bois du 3è millénaire" : ils fomentent des hold-up dans le but de redistribuer les richesses récoltées aux démunis - entendez les retraités de la police, jamais assez remerciés pour l'édifiant service qu'ils rendent au quidam, les musées que des coupes budgétaires culturelles laissent impunément exsangues, et quelques autres causes d'utilité publique aussi prioritaires à leurs yeux pétillants d'espièglerie tendre et bon enfant.

Lire la suite : Catharina Ingelman-Sundberg et ses " robins des bois du 3è millénaire"

courrierdestrancheesPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr / « Tout homme en situation de détresse voit sa conscience s’éliminer toute seule. » Alors que la Première Guerre Mondiale va s’engager dans cet enfer de sang, de feu et de fer, deux frères de lait et amis inséparables choisissent chacun un camp opposé : Martin fait tout pour s’engager dans l’armée britannique ; John va éviter son enrôlement, rejetant et fuyant la propagande, le bourrage de crâne des autorités, la montée du nationalisme et préfère poursuivre ses études universitaires, les livres, la littérature et la poésie : "J’ai de plus en plus l’impression d’être un rat. Les rats ne sortent de leur trou que lorsqu’il fait nuit. » Lorsqu’il découvre que Martin a disparu, il est appelé à son tour à rejoindre les soldats anglais sur le front. Quête d’amitié, de reconnaissance, sentiment de culpabilité… John va tout faire pour apporter par ses courriers, ses messages, un peu de réconfort, de chaleur, quand bien même il imagine, invente des situations, ment et maintien en vie épistolaire Martin et des poilus anglais tombés dans les tranchées de France.

Lire la suite : Stéfan Brijs : Ephémères et illusoires messages du front

365 Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Ça a des allures d’événement. En ce printemps 2021, voici donc en VF le tome 1 de « 365 Jours », « la série littéraire à l’origine du film phénomène sur Netflix » comme le présente l’éditeur français. Les chiffres donnent le vertige pour un livre paru en 2018 : 1,7 millions d’exemplaires vendus dans son pays d’origine, traduit dans 23 pays, plus de 9 millions de spectateurs en salles pour le film qui en a été adapté, premier tirage en version française de 350 000 exemplaires…

Lire la suite : « 365 Jours. Tome 1 » de Blanka Lipinska : le nouveau phénomène new romance

AntigonePar Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ 1991. France. Luzia trie les affaires de sa sœur Sabine, qui s’est suicidée cinq ans plus tôt. Elle retrouve un médaillon dont elle se souvient qu’il ne quittait pas Sabine, et son journal intime. À sa lecture, elle s’interroge : et si ce suicide était lié à la disparition tragique de leur tante, Alma, vingt ans auparavant, lors d’une opération de la résistance à Salazar, au Portugal ?

Lire la suite : Des œillets pour Antigone : un roman ado aux thématiques puissantes

surprends moiPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Dans une autre vie, elle fut journaliste- sa spécialité : l’économie et la finance. Puis elle est passée à une autre activité : l’écriture. A 49 ans, la Britannique Sophie Kinsella (pseudonyme de Madeleine Wickham) est la « papesse » de la chick lit, cette fameuse « littérature pour poulettes ».

Lire la suite : « Surprends-moi ! » de Sophie Kinsella : la papesse de la « chick lit » est de retour !

Olivier AdamPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Auteur de belle et bonne réputation avec entre autres le prix Goncourt de la nouvelle, Olivier Adam se glisse dans les rayons « littérature jeune adulte » avec « La tête sous l’eau ». C’est d’ailleurs dans ce genre qu’on l’avait découvert en 2000 avec « Je vais bien, ne t’en fais pas ».

Lire la suite : La tête sous l’eau : Olivier Adam et le retour de Léa…

UltimaPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / On ouvre, c’est le prologue. D’emblée, il fait chaud. « On avait marché dans la ville main dans la main. Londres semblait neuve. Une soirée d’une rare douceur… » Quelques lignes plus loin : « Plus tard, dans notre chambre, j’ai senti sur sa bouche une trace de mon odeur quand il m’a embrassée (…). J’ai chevauché son visage, et senti les lèvres de mon sexe enlacer sa langue. Lentement, je me suis cabrée vers l’arrière… »

Lire la suite : Ultima : L.S. Hilton en noir et rose

mondes de SamPar Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.fr/ 
Sam a huit ans, et ce n'est pas un garçon comme les autres. Il est même hors du commun : autiste, c'est comme ça que ça s'appelle. Alex, son père, peine à tisser un lien avec lui et laisse le fardeau à son épouse Jody. Son mariage ne résiste pas à cette épreuve. Alex atterrit donc sur le canapé de son meilleur ami, Dan. Il perd son travail et part à la dérive. Sans compter qu’Alex est hanté par la mort de son frère Georges, alors qu’il n’était lui-même qu’un enfant.

Lire la suite : Les mondes de Sam : une histoire d’espoir, d’amour et d’acceptation de la différence

Sous-catégories


À propos

Les Categories

Les bonus de Monsieur Loyal