Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Même les entreprises qui conçoivent des machines à générer du rêve n’échappent pas à la crise économique. Alors, conjointement aux tentatives déterminées pour trouver de nouvelles idées, images et techniques plus « spectaculaires », Celle qui nous fait face sur le plateau, spécialisée en générateurs de brouillard, a décidé de louer certaines parties de ses locaux à des musiciens qui répètent...
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Philippe Lebas, à l’origine de ce projet, avait l’envie de jouer seul ce monument pour montrer la complexité des personnages. Le comédien voulait que son interprétation soit un kaléidoscope qui traduise ce que Racine a voulu retranscrire dans son œuvre : un peu de lui et de sa personnalité dans chacun des personnages. L’autonomie de l’acteur devant refléter les oppositions intérieures et les tensions des protagonistes.
Lire la suite : Britannicus : une version jouée par un seul comédien qui ne convainc pas
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Sur une scène au décor minimaliste, on se prend à fredonner « La Vie en rose », « L’Hymne à l’amour » ou encore « Milord ». Une histoire de France défile, en chansons. La légende nous assure qu’elle a été surnommée « la Môme », cette Edith Gassion née dans la misère le 19 décembre 1915 dans le quartier de Belleville à Paris.
Lire la suite : « I Love Piaf » de Jacques Pessis : un spectacle musical pour « la Môme »…
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Scénographie prodigieuse, toujours baignée d’une luminosité entre chien et loup, reposant sur un plateau tournant qui met en avant tantôt une scène de théâtre d’antan, qui fleure bon le bois et Molière, un salon aristocratique sur la table duquel les bougies d'un chandelier sont en route pour l’agonie, une chèvrerie à l'intérieur et devant laquelle s’ébattent quelques bêtes préalablement traites ou encore les côtés d'une masure où trône une grande bassine en bois dans laquelle l’on prend le loisir de patauger…
Lire la suite : Don Juan : le remarquable « grand seigneur méchant homme » de Frank Castorf
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com / Film américain réalisé par John Cassavetes dans les années 70, Opening Night raconte comment Myrtle Gordon, une actrice de théâtre reconnue, assiste à la mort d'une toute jeune admiratrice, Nancy, renversée par une voiture alors qu'elle regardait son idole s'en aller à la fin d’une représentation. Bouleversée par ce drame, la comédienne plonge dans une détresse terrible alors qu’elle est en pleine répétition d’une nouvelle pièce dans laquelle elle interprète une femme qui a perdu sa jeunesse. Lors de la première, malgré ses doutes et son état d’ébriété avancé, elle réussit toutefois, grâce à sa force de caractère et le soutien de toute l'équipe, à jouer et à recueillir l’accueil triomphal de son public.
Lire la suite : Opening Night : John Cassavetes, Cyril Teste et Isabelle Adjani en scène
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Voilà un objet théâtral pour le moins difficile à définir…et c'est l’une de ses ambitions louables! Adaptation délicieusement effrontée du « Capital » de Karl Marx, à mille lieux du trop souvent manichéiste théâtre politique, analyse critique aussi farfeluen qu’extraordinaire d’une société de travail sous le joug d’une organisation capitaliste de la production, cette pièce s’avère désopilante...de bout en bout d’un raisonnement qui se casse volontairement le nez pour mieux relancer le débat et refuse de se prendre au sérieux - surtout quand il s’en donne l’air.
Lire la suite : Banquet capital : quatorze allumés pour un moment théâtral éclairé
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Texte sensible et émouvant, riche en métaphores, le roman de Jeffrey Eugenides, Virgin Suicides, raconte l'histoire des sœurs Lisbon, issues d'une famille puritaine de Grosse Pointe, une banlieue aisée de Détroit, dans les années 1970. Ronnie, professeur de mathématiques, et sa femme ont cinq filles dans l'adolescence : Cecilia, Lux, Bonnie, Mary et Therese. Un jour, la cadette, Cecilia, se coupe les veines puis, quelques semaines plus tard, se suicide en se défenestrant. Dans cette famille qui semble sans histoire, la mère, souhaitant reprendre les choses en main, décide de déscolariser ses filles, les isolant totalement des autres adolescents de leurs âges. Le roman explique les tentatives des jeunes voisins des sœurs Lisbon pour entrer en communication avec elles, et pour percer, des années plus tard, le mystère de ces filles qui les fascinaient et qu'ils ont, au final, à peine connues.
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Un stand-up mâtiné de danse pour dédramatiser la fin du monde, ou, plus modestement, nous familiariser à l’idée de mourir à petit feu, voire de partir l’esprit libre, après avoir tout dégommé.
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / La voix est chaude, profonde. On entend : « Au commencement était la nuit ». Et aussi : « Souvent je me demande qui je suis. Je suis à moi-même ma propre nuit ». Sur la scène, dans la mi-obscurité, un homme va, vient, marche, s’arrête. Esquisse quelques gestes. Entre crépuscule et aube, la nuit. Crinière blanche, Pierre Richard qui se définit « acteur burlesque », lui qu’on a enfermé (à tort) durant tant et tant d’années dans le registre comique s’est emparé du « Petit éloge de la nuit », le texte d’Ingrid Astier paru en 2015 et mis en scène par l’étourdissant Gérald Garrutti, « metteur en scène shakespearien » qui sert le théâtre entre France et Grande-Bretagne.
Lire la suite : Petit éloge de la nuit : magnifique Pierre Richard en mode nocturne
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Crime et Châtiment, oeuvre la plus connue de l’écrivain russe Fiodor Dostoïevski, narre l'assassinat d’une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, Rodion Romanovitch Raskolnikov (dit Rodia) et les conséquences émotionnelles, mentales et physiques qui en découlent pour le meurtrier.
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Auteur, metteur en scène et musicien, membre fondateur de la Coopérative d’écriture qui regroupe 13 auteurs (dont Fabrice Melquiot, Marion Aubert, Rémi De Vos, Pauline Sales…), artiste associé au théâtre de la Ville de Paris, David Lescot - dont les pièces sont traduites publiées et jouées en différentes langues - a reçu le Prix du Syndicat national de la critique en 2007, le Grand Prix de littérature dramatique et le prix Nouveau Talent Théâtre en 2008, le Molière de la révélation théâtrale en 2009 pour « La Commission centrale de l’Enfance » et le Prix de la Meilleure création en langue française du Syndicat de la Critique en 2015 pour « Ceux qui restent, ».
Lire la suite : David Lescot : "ce qu'Aristote défend de faire, il faut absolument l'essayer."
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Qui n’a pas d’affection pour cette « truffe » de M.Jourdain? Figure cocasse par excellence du comique de caractère, délicieusement caricaturée par l’écriture lucide et saillante de Molière, ses entretiens avec ses divers maîtres de danse, de musique, d’escrime et de philosophie, sa séance d’essayage de costume d'apparat, sa volonté opiniâtre de faire épouser sa fille à un gentilhomme, ses génuflexions ridicules devant la marquise Dorimène…ou encore son sacre comme Mamamouchi…sont autant de scènes hilarantes, réminiscences nostalgiques des années d’études dans le secondaire.
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Un tableau noir en fond de scène. A la craie blanche, ce poème d’Aragon : « On veille on pense à tout à rien, on écrit des vers de la prose, on doit trafiquer quelque chose en attendant … » Ne reste plus qu’à en écrire la fin : « le jour qui vient ».
Lire la suite : Le jour qui vient : sept personnages en quête d'amour
Par Valérie Morice - Lagrandeparade.com/ « Quiproquo » : malentendu concernant un sujet ou une personne, utilisé pour créer une situation comique au théâtre. « Une semaine… pas plus », démarre fort en quiproquos, c’est sur cela même que la pièce va s’articuler durant 1h15.
Lire la suite : Une semaine .. pas plus : bobards dare dare à tire-larigot !
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