Par Sylvie Lefrere - Lagrandeparade.com/ La scène du théâtre Monfort nous offre ce soir deux chaises vides, séparées par une table. Une métaphore de l'histoire de deux frères qui cherchent à remplir leur vide affectif. Ils mettent à plat leur histoire commune devant nous.
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Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ « Oblomov », d’après le roman d’Ivan Gontcharov (1812-1891), est l’histoire, à la fois pathétique et prodigieuse, d’un homme tenu par la nostalgie (de l’enfance) et la paresse (la perspective de toute activité laborieuse l’épuise d’avance) qui ne quitte plus sa chambre, ni son divan. La mélancolie l’écrase. Ni ses amis, ni l’amour n’auront raison de cette inertie. Son domaine tombe en ruine (comme l’aristocratie), mais ce pétersbourgeois se laisse glisser dans l’apathie et la contemplation du temps qui passe… Il est la risée de la société qui le juge paresseux. Cependant, grâce à l’entremise d’un de ses rares amis, il tombe malgré tout amoureux. Un temps, cet état euphorique révèle des potentialités nouvelles : senteurs, couleurs, musique, vivacité des sentiments, charme et complexité des êtres…
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Par Christian Kazandjian - Lagrandeparade.com/ Un épisode rocambolesque ranimant le voleur, dandy, charmeur le plus populaire de la littérature française.
Par Victor Waqué - Lagrandeparade.com/ « Una imagen interior » est un moment unique. Une expérience artistique d’1h30, pas vraiment du théâtre, ni de la danse, pas une performance ni de l’opéra, mais un peu tout à la fois. Nous sommes plongés dans un univers original, qui critique sans compromis cette société déconnectée des autres vivants. La compagnie espagnole « El conde de torrefiel » nous propose un spectacle puissant et singulier, qui questionne notre perception du réel.
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Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Autant le dire, ce spectacle brille par une double originalité : le fond et la forme.
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Par Victor Waqué - Lagrandeparade.com/ La folie se restreint-elle à l’hôpital psychiatrique ? Un assassin ne peut-il se définir que par l’acte qu’il a proféré ? Qu’est-ce que la tristesse ? Qu’est-ce que le bonheur ? Qu’est-ce qui définit notre humanité ? Non, ce spectacle n’est pas un recueil de dissertations philosophiques, pourtant, il ne cesse d’aborder ces questions de l’existence. Sous couvert d’un humour décapant, absurde et immersif, « La vie est une fête » nous plonge avec brio dans un monde intense, gorgé de paradoxes, le nôtre.
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Par Christian Kazandjian - Lagrandeparade.com/ Exécuteur 14 nous plonge dans le mental d’un guerrier qui, de victime, se fait bourreau. Une interrogation sur la banalité du mal.
Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.com/ Dolores, elle est bien trop gentille, et bien trop lassante. Créatrice de lingerie, elle fait pourtant preuve d’un étonnant bagout avec un pull de Noël peu flatteur. Alex, lui, c’est le « Dieu du Sexe », un véritable « connard » balayant d’un revers de main ses conquêtes. Il ne s’attache à aucune femme, et « se tape plus de meufs qu’il y a de jours dans l’année ».
Lire la suite : C’est décidé, je deviens une connasse : une comédie pétillante et grinçante
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Avec Adieu la mélancolie , Robin Renucci donne le ton de ce que sera la programmation à la Criée, sous sa direction (il succède à Macha Makeieff). Ce sera à la fois ambitieux, exigeant intellectuellement, et spectaculaire. On a senti une partie du public déstabilisé, pour ne pas dire décontenancé, par cette pièce dont le « McGuffin » (comme disait Hitchcock, à savoir le prétexte au développement du récit) est la Révolution Culturelle en Chine. Dit comme ça, avec un titre pareil (ah ! la mélancolie…), ce n’est pas très sexy). Et pourtant, quelle claque ! On ressort de cette expérience théâtrale plus décoiffé que par le mistral. Sans parler des esgourdes, encore vibrantes des mots qui résonnent aussi fort que la batterie placée sur le plateau.
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Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Difficile de réinventer et de proposer une partition originale quand on s’attaque à une pièce maintes et maintes fois revisitée. Pourtant cette version du « Dindon » apporte sa touche de créativité et de surprises pour faire revivre l’œuvre de Feydeau avec modernité.
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Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ 45 petites minutes pour raconter 70 ans d’amour…du premier baiser lors d’un été adolescent, en passant par l'effervescence d'un mariage, le bouleversement de la naissance d'un enfant... jusqu’à ce que la mort sépare. 45 minutes d’émotion délicieuse portée par une mise en scène empruntant aux codes d’un théâtre classique où le rire et l'émoi naissent des gestes, des situations, des caractères avec une spontanéité et un naturel revigorants. 45 minutes à la chronologie exaltée comme une dernière danse avec un souvenir heureux.
Deux malles, un plafond de loupiotes, quelques accessoires pertinents ( un montre à gousset, un pilulier, un mouchoir…) et Emma Dante nous emporte dans les réminiscences d’un bel amour qui n’existe encore que grâce à la mémoire d’une très vieille dame au corps fatigué. « Mon amour est une étincelle qui ne s’éteindra jamais », lui avait-il promis à 15 ans. Et ils se sont aimés follement, dans une danse étourdissante, joue contre joue, main dans la main, tremblement après tremblement, allegrissimo, allegretto, adagio, larghissimo….A chaque boucle, un caprice, à chaque époque, un évènement inoubliable, à chaque occasion de s’amuser et de s’échapper de l’ordinaire, une musique de circonstance.
Avec La Scortecata, Emma Dante nous avait déjà prouvé sa capacité à créer de la magie avec trois fois rien sur le plateau. Orfèvre de l’émotion, elle nous promène avec Ballarini du rire aux larmes en compagnie de comédiens à l’énergie jubilatoire. Sabino Civilleri et Manuela Lo Sicco nous emportent sur la lune, avec une glace à la fraise, un bacio, un carillon, un désir qui ne tiédit pas, même si l’eau est froide, même si le ventre-ballon pèse, même si les pleurs du petit fatigue...même quand les rhumatismes et la toux deviennent des compagnons permanents.
Ballarini est le troisième chapître de La Trilogia degli occhiali (La trilogie des lunettes) d’Emma Dante. La metteure en scène dédie cette trilogie « à nos grands-parents et à leurs souvenirs qui les aident à se sentir moins seuls, aux personnes malades ( …) et aux mendiants que nous rencontrons tous les jours dans la rue et que nous n’avons pas le temps d’écouter  ». Un pari réussi pour ce dernier volet assurément!
On sort du spectacle avec la pensée ragaillardissante que la vie est une aventure extra-ordinaire et que l’amour à deux - et qui dure - est un conte de fées possible, une musique dont on chérit autant qu’on les déteste les refrains….mais dont la magie réside bien dans la répétition de toutes ces petites choses que l'on grignote au soleil ou sous la pluie.
Ballarini d'Emma Dante, c'est une récréation théâtrale, débordante de mouvement et touchante, qui nous rappelle que l'amour est un miracle pour ceux qui savent le faire danser.
Ballarini
De : Emma Dante
Avec : Sabino Civilleri, Manuela Lo Sicco
Lumière : Marcello D’Agostino
Surtitrage : Franco Vena
Durée : 45 minutes
Spectacle en dialecte sicilien surtitré
en français.
Dates et lieux des représentations:
- Samedi 19 novembre 2022 , 20h30 au Théâtre Molière, Sète
Par Christian Kazandjian - Lagrandeparade.com/ Lwa, témoignages à l’appui, lève une partie du voile d’une histoire coloniale qui gangrène nos rapports sociaux.
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Il y eut d’abord le livre en 2018. Maintenant, il y a la pièce de théâtre. A la manœuvre, le toujours excellent Alessandro Baricco, 64 ans, auteur des éternels « Novecento : Pianiste » (1994) et « Soie » (1996).
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Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Paris, 1948. Pierre Castel, Colette Cordier, sa femme, et Guy, que Colette a connu au conservatoire, montent à Paris présenter leur spectacle musical « Au diable Vauvert ». En province, où vivent Pierre et Colette, la pièce a été acclamée. Pour cette troupe modeste, l’opportunité est formidable. Les problèmes matériels (une partie des décors manque à l’appel, Guy reprend le rôle) s’ajoutent à l’enjeu de la soirée, et l’ultime répétition prend des allures de règlement de compte, tandis que se joue un autre spectacle en coulisses.
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