Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Sur le plateau de la chaîne télé américaine CBS en soirée de ce dimanche 14 avril, le journaliste déclenche le minuteur de son téléphone portable. Fin du silence vingt-sept secondes plus tard.
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Pour le grand romancier japonais Haruki Murakami, aucun doute : « Paul Auster est un génie ! » Pour la comédienne et écrivaine française Irène Jacob, il est « cet ‘’Homme qui marche’’ de Giacometti.
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine. D’abord, on commence avec le Chinois Liu Cixin, écrivain star entre science-fiction et fantastique ; on enchaîne avec l’écrivain américain Ta-Nehisi Coates pour la réédition d’un texte puissant en forme de lettre à son fils, et on boucle la semaine avec l’Islandais Arnaldur Indridason, un des meilleurs auteurs de polar contemporains pour une cinquième enquête de son héros flic retraité et obsédé par le passé… Bonne lecture !
LIU CIXIN : « L’ère de la supernova »
Pas moins de vingt et un ans aura-t-il fallu attendre pour enfin lire « L’ère de la supernova », le livre de Liu Cixin écrit en 2003.. Ancien ingénieur dans la centrale électrique de Yangquan (nord-est de la Chine), il est outre-Atlantique un des auteurs préférés de Barack Obama et d’Elon Musk, et également la coqueluche de la Silicon Valley et de Netflix. Maître en science-fiction et fantastique, il imagine cette fois un funeste corps céleste, né voilà cinq cents millions d’années sous la forme d’une étoile inconnue de la constellation du Cocher qui va finir ses jours en une spectaculaire explosion d’énergie. C’est une supernova, et son explosion va déclencher des radiations jusque sur la Terre. L’ADN de la population terrestre est irrémédiablement anéanti- sauf celle des enfants de moins de 13 ans. Ainsi, ils sont les seuls survivants de leur espèce, et très vite, vont accéder au pouvoir- les adultes, se sachant condamnés, s’empressent de leur transmettre la totalité de leurs connaissances et savoirs. Dès lors, va se poser une question- essentielle : cet héritage va-t-il suffire et satisfaire cette jeunesse immature ? Et d’autres questions comme : que vont-ils faire de ce monde qu’ils rêvent basé sur le jeu ? en cette ère de la supernova, sauront-ils éviter la guerre ?
L’ère de la supernova
Auteur : Liu Cixin
Editions : Actes Sud
468 pages
Prix : 24 €
TA-NEHISI COATES : « Entre le monde et moi »
Lors de la parution originelle outre-Atlantique en 2015 d’« Entre le monde et moi », l’auteur journaliste fut immédiatement qualifié de « chroniqueur de la rupture radicale entre noirs et blancs aux Etats-Unis » et reçut le National Book Award (catégorie non-fiction). Le livre, sous-titré « Lettre à mon fils » (qui avait, lors de la première parution, 15 ans) reparaît en ce début 2024 dans une nouvelle traduction et une préface inédite de l’auteur. Plus que jamais, « Entre le monde et moi »- titre inspiré par les mots du poète américain naturalisé français Richard Wright (1908-1960), démonte le mécanisme du racisme. Nombre d’auteur.e.s- sous la couverture de polémiste- se seraient laissés aller à une colère mal maîtrisée- il est différemment avec Ta-Nehisi Coates. Son écriture est vive, cinglante, coupante et rapeuse. Jeune homme, il a découvert les écrits de Malcolm X, ne s’est pas remis de la mort de son copain de fac Prince Jones- fils de médecin et tué par un policier… A l’âge d’homme, il pense toujours à la phrase de son père : « Si ce n’est pas moi qui te bats, ce sera la police ». Aujourd’hui, dans l’Amérique du Black Lives Matter et du spectre d’un possible retour de Donald Trump, il confie : « En grandissant, j’ai appris qu’il y avait effectivement de bonnes raisons d’avoir peur… »
Entre le monde et moi
Auteur : Ta-Nehisi Coates
Editions : Autrement
208 pages
Prix : 19 €
ARNALDUR INDRIDASON : « Les Parias »
On plonge dans le noir. On s’offre pour guide un maître du clair-obscur. Rien moins que le meilleur auteur islandais de polar, à savoir Arnaldur Indridason, à ce jour 18 millions d’exemplaires vendus dans le monde et traduit en 40 langues. Ces temps-ci, il nous envoie « Les Parias », la cinquième enquête de son flic retraité Konrad. Il ne peut s’empêcher de se mêler des enquêtes en cours, surtout si elles ont un lien avec le passé. Alors, quand une veuve se pointe à la police scientifique avec un pistolet- un Luger, il se lance dans l’enquête : l’arme aurait appartenu au mari défunt et a servi pour un crime commis en 1955. Konrad est obsédé par le passé (« dans sa carrière, il ne s’était jamais intéressé aux enquêtes irrésolues »), par l’énigme de son père assassiné- tant qu’il n’aura pas résolu le mystère, il sera habité par la colère et la vengeance. On plonge dans l’Islande des années 1960, c’est le temps de l’inflation, de la précarité, de la chasse aux homosexuels, des yeux fermés sur les agissements des pédophiles, des trafics, des flics corrompus et sans morale- c’est le temps des parias. Le temps d’une Islande sans scrupules… Et d’une écriture fluide, dans les de Konrad, Arnaldur Indridason signe un roman furieusement noir, entre passé et présent.
Les Parias
Auteur : Arnaldur Indridason
Editions : Métailié
304 pages
Prix : 22,50 €
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Avant la rentrée littéraire d’hiver programmée pour le 4 janvier 2024, il est encore temps de rappeler les temps forts de l’année qui tire à sa fin. Ainsi, lagrandeparade.com présente sa sélection (revendiquée totalement subjective !) des dix meilleurs romans et récits étrangers parus en 2023. Bonne lecture à toutes et tous !
LE PODIUM
« Matrix » de Lauren Groff
Après « Les Monstres de Templeton » (2010), « Arcadia » (2012) et surtout « Les Furies » (2017, livre préféré de Barack Obama), l’Américaine Lauren Groff fait à nouveau sensation. Avec « Matrix », c’est un sacré plongeon dans le temps : l’an 1158 avec une héroïne de 17 ans, Marie de France. Première femme à avoir écrit en français, elle demeure une jeune femme au destin immense, à la magie visionnaire. Ainsi, « elle sort de la forêt seule sur son cheval. Agée de dix-sept ans, dans la froide bruine de mars, Marie qui vient de France. An de grâce 1158, le monde attend avec lassitude la fin du carême. Bientôt ce sera Pâques, elle approche de l’abbaye, « pâle et hautaine au sommet d’une butte dans cette vallée humide où les nuées venues de l’océan se tordent contre les collines ». Née d’un viol, Marie est une bâtarde envoyée au couvent par la reine Aliénor. Amoureuse contrariée, manipulatrice géniale, « femme puissante » visionnaire, de l’abbaye elle fait une véritable entreprise, avec un atelier de copistes. La « petite bâtarde » a pris sa revanche- ne serait-ce qu’une illusion ?
« Matrix »
Auteure : Lauren Groff
Editions : L’Olivier
« La Cité de la Victoire » de Salman Rushdie
Grand amateur de textes-épopée comme le « Râmâyana », le « Mahâbhârata » et l'« Iliade » d'Homère, Salman Rushdie avait bouclé son nouveau roman- « La Cité de la Victoire », peu avant l’attaque dont il fut victime en août 2022 et qui l’a privé d’un œil de l’usage d’une main. Dans ce texte, le lecteur se retrouve à Bisnaga. Après une bataille « ordinaire » entre deux royaumes, une fillette de 9 ans, Pampa Kampana, assiste à la mort de sa mère, brûlée dans le bûcher des veuves. Peu après, envahie par le chagrin, elle fait une rencontre divine : sa vie va être bouleversée. Pampa reçoit des pouvoirs exceptionnels de la déesse, qui lui glisse qu'elle va contribuer à l'essor de Bisnaga (littéralement, « cité de la victoire »). Pendant les 250 années suivantes, les destins de Pampa Kampana et de Bisnaga se confondent. Pampa va bousculer la société, installer une autre approche de la vie commune... et fera des femmes les égales des hommes. En maître du conte, Rushdie y ajoute le texte de deux voyageurs portugais, marchands de chevaux, racontent tout de la vie quotidienne, les marchés, les rituels dans les temples…
« La Cité de la Victoire »
Auteur : Salman Rushdie
Editions : Actes Sud
« Feel Free » de Zadie Smith
On la dit écrivaine transatlantique. Look éternel de mannequin, née d'un père anglais et d'une mère jamaïcaine, Zadie Smith est une autrice parmi les plus brillantes et inventives de l'époque, jamais aussi lumineuse que lorsqu’elle est en période d’essais. Le recueil « Feel Free » est composé d’« essais à vocation libre », de textes écrits « en Angleterre et aux États-Unis pendant les huit années de la présidence Obama pour la plupart », soit entre 2009 et 2017. Zadie Smith ne manque pas de préciser que ces textes font « désormais partie d'un monde englouti » Au meilleur de son art, elle écrit aussi : « On ne combat pas le feu avec de l'air. Mais on ne peut se battre pour une liberté qu'on ne sait plus identifier. À un lectorat toujours avide de liberté, je propose ces textes afin qu'ils soient utilisés, modifiés, démantelés, détruits ou ignorés, c'est selon ! » Et c'est ainsi qu'elle réfléchit en toute liberté, aussi bien sur cette vie dont la finalité est de créer des liens, sur l'art de la danse que sur les réseaux sociaux ou les jardins italiens. Du grand art !
« Feel Free »
Auteure : Zadie Smith
Editions : Gallimard
ET AUSSI
« Trust » de Hernan Diaz
Pulitzer de la fiction, Hernan Diaz embarque, avec « Trust », ses lecteurs à Wall Street dans les années 1930. La Grande Dépression a frappé. Quelques malins ont su faire des affaires. Nombre d'États-Uniens ont vu leur fortune s'évaporer, d'autres ont prospéré dont cet héritier d'une famille d'industriels devenu magnat de la finance : lui et son épouse, fille d'aristocrates, forment un couple qui fait envie à la « high society » locale. Froid et calculateur, Benjamin Rask fait tourner l'entreprise ; fragile et mélancolique, Helen s'occupe de la maison et de ses bonnes œuvres…
« Trust »
Auteur : Hernan Diaz
Editions : L’Olivier
« Faire Face » de V- Eve Ensler
Auteure de nombreux essais et textes dont « Les Monologues du vagin », l’Américaine Eve Ensler a décidé de changer de patronyme. Ainsi, sous son nouveau nom- V, elle signe « Faire face », son autobiographie. Un texte éclaté, sans contrainte chronologique mais par thèmes. Huit chapitres : Murs, Sida, Faim d'une mère, Féminicide, Le Chagrin, Tomber, Peau, Prendre acte, et enfin, Un épilogue. Un texte constitué d'extraits, d'articles de presse, de pièces en vers, de quelques images… Des mots d’action et de lutte(s) pour dire et écrire l'intime d’une femme, l'universel de toutes les femmes.
« Faire Face »
Auteure : V- Eve Ensler
Editions : Denoël
« Les Armes de la Lumière » de Ken Follett
A 74 ans, le grand maître du roman historique a décidé de boucler « Kingsbridge », sa saga best-seller mondiale. Avec « Les Armes de la Lumière », le Britannique Ken Follett a ainsi posé la dernière pierre à son œuvre. Mieux : il propose un véritable feu d’artifice, et y fait sa révolution. Avec un récit qui court de 1792 à 1824. Tout y est : le féminisme, la révolution industrielle, le capitalisme… C’est un formidable maelström, avec une révolution industrielle, des guerres napoléoniennes et la bataille de Waterloo. Avec Follett, c’est épopée à tous les étages !
« Les Armes de la Lumière »
Auteur : Ken Follett
Editions : Robert Laffont
« Les Naufragés du Wager » de David Grann
Journaliste au « New Yorker », David Grann murmure à l'oreille d'Hollywood. Martin Scorsese et James Gray ont adapté sur grand écran certains de ses livres. Et, avec Leonardo DiCaprio, Scorsese a acquis les droits ciné de sa nouvelle livraison : « Les Naufragés du Wager ». Une fois encore, David Grann mêle journalisme et fiction. Dans ce livre (cinq ans de travail !), l'auteur plonge en 1740. Le Wager, navire britannique, est envoyé pour récupérer les trésors d'un galion espagnol et échoue au Cap Horn. Des naufragés se réfugient sur une île. Mutineries et cannibalisme au programme !
« Les Naufragés du Wager »
Auteur : David Grann
Editions du Sous-Sol
« Babysitter » de Joyce Carol Oates
Hier appelée Motor City, car capitale mondiale de l'industrie automobile, la ville de Detroit est devenue Murder City. La cité du crime. Dans sa banlieue vit Hannah, l'héroïne du nouveau roman de Joyce Carol Oates. Une fois encore, l'auteure à la production étourdissante nous envoie, à 85 ans, un roman empli d'effroi à tous les étages. Que sait-on vraiment d'Hannah ? Mariée à un homme d'affaires, elle s'ennuie et tente d'organiser au mieux la vie de sa famille. Va se présenter à elle un inconnu. Il lui a saisi le poignet lors d'un cocktail mondain- elle devine la violence chez « ce mâle prédateur enchanté de lui-même ». Et il devient son amant. Début d'une relation toxique. À la même période, un tueur d'enfants nommé « Babysitter » enlève, viole et tue de jeunes garçons blancs près de chez elle, et des voisins, haut placés chez General Motors, sont assassinés dans leur villa… Une fois encore, Joyce Carol Oates frappe fort. Elle à qui on promet le Nobel depuis tant et tant d'années reste la meilleure quand il s'agit d'ausculter l'Amérique d'hier et d'aujourd'hui.
« Babysitter »
Auteure : Joyce Carol Oates
Editions : Philippe Rey
« Jeux sur tambours et tambourins » d’Olga Tokarczuk
Prix Nobel 2018, Olga Tokarczuk est tenue comme la meilleure des écrivains polonais contemporains. À 60 ans, elle est saluée pour la version française de « Jeu sur tambours et tambourins », recueil de 19 nouvelles paru à l'origine en 2001, complété de son premier recueil, « L'Amour et autres nouvelles ». Nous voilà plongé.e.s dans le laboratoire narratif d'une auteure qui assure : « La nouvelle est l'une des formes achevées de la littérature, c'est elle qui exige le plus d'efforts et d'inventivité ». En ouverture de ce menu de grand choix, « Ouvre les yeux, tu n'es plus en vie ! ». C. est une lectrice, fan de romans policiers. Elle trouve alors le moyen d'intervenir dans l'intrigue, beaucoup trop molle à son goût, du mauvais polar qu'elle a commencé… Et comme il n'y a pas de meurtre, alors C. intervient et, assassine ! Les autres nouvelles sont du même niveau. Olga Tokarczuk revendique une littérature où tout est permis, entre fantasmes et doubles qui hantent le texte. Jouez tambours, sonnez tambourins !
« Jeux sur tambours et tambourins »
Auteure : Olga Tokarczuk
Editions : Noir sur Blanc
« Sale menteuse » de John Waters
Le « dandy trash » a encore dépassé les bornes ! A 77 ans, réalisateur et acteur, l'Américain John Waters signe « Sale Menteuse », un premier roman parmi les plus furieusement déjantés de l’année… et a confirmé qu’il est bien le pape du mauvais goût ! Avec « Sale menteuse », on est servi : l’héroïne, Marsha Sprinkle, est voleuse pathologique et arnaqueuse de génie et ne compte plus ses ennemis. Qui ont décidé de lui régler son compte. Mais elle est intelligente, incroyablement fourbe et celui qui l'attrapera n'est pas encore né ! Le (très) mauvais goût érigé en art.
« Sale menteuse »
Auteur : John Waters
Editions : Gaïa
Par Félix Brun - Lagrandeparade.com/ Tor est un village fantomatique, quelque part dans les Pyrénées Catalanes proche d’Andorre…perdu au milieu des montagnes, déserté, enfoui sous la neige avant la fin de l’automne, ici les loups ce sont les hommes.
Par Félix Brun - Lagrandeparade.com/ Une belle surprise attend le lecteur de ce recueil aux textes puissants et lumineux, aux thèmes et aux écrits hétéroclites : une fable ( Le chat et la souris) ; plusieurs histoire provinciales ( Le vieil homme et l’étrangère, L’enterrement de ma tante, Vendredi saint) ; des récits intimistes ( Nondas ou la révolte du médecin, La maison qui pleure) ; une scène onirique (Tulipes) ; des nouvelles fantastiques (L’ultimatum, Randonnée équestre à l’intérieur des terres en Inde) ; et enfin un libretto sur le thème de son précédent roman Gioconda.
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Par Félix Brun - Lagrandeparade.com/ Shippagan au Québec…Anjan et Nat forment un couple fusionnel qui a donné naissance en juillet 2013 à Raphaëlle. Tous trois sont paisiblement installés au Canada dans la quiétude et le confort d’une famille soudée. Anjan est correspondant de guerre : "L’écriture était un métier simple, c’est en partie pour cette simplicité et l’indépendance qu’elle m’offrait que je l’avais choisie."
Lire la suite : FRACAS :....dans la lignée des grands journalistes de guerre !
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Gallois de Cardiff, il apprécie par-dessus tout les pavés. Surtout ceux que, depuis les premières années 1970, il envoie en librairie !
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.com/ Dire et écrire, encore et encore, encore et toujours : « Les mots sont les seuls vainqueurs. C’est ce qui rend les écrivains dangereux pour les pouvoirs politiques ».
Lire la suite : « La Cité de la victoire » : Salman Rushdie, maître conteur…
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.com / En 2013, un petit éditeur militant de Brooklyn publiait « Nevada ».
Lire la suite : « Nevada » d’Imogen Binnie : le roman-culte de la transition
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Né en Argentine en 1973, il a vécu en Suède et à Londres, avant de s’installer à New York.
Lire la suite : « Trust » de Hernan Diaz : le coup de cœur pour la rentrée !
Par Félix Brun - Lagrandeparade.com/ Lenny et Walter ont mené leur existence autour de l’alpinisme depuis leur adolescence jusqu’aux sommets les plus hauts de la planète, les plus difficiles à gravir, dans la complicité de leur amitié indéfectible, la douleur physique, le froid glacial, la roche imprévisible et tranchante…
Lire la suite : Dette d’oxygène : une vie accrochée aux nuages et à l’amitié
Par Félix Brun - Lagrandeparade.com/ Les années 60. La Bulgarie sous régime soviétique. La vie d’une jeune enfant à la campagne chez sa grand-mère : "L’été. Les vacances. A la radio, la guerre froide. Je n’arrive pas à faire la grasse matinée : dès cinq heures, le haut-parleur tonitruant de la place du village déverse chants populaires, nouvelles du Front patriotique, de la situation internationale, de la coopérative. Et toujours cette formule : la « guerre froide ». Ou même tout récemment " La guerre froide est entrée dans sa phase décisive. " Quel âge j’ai ? Dix ou douze ans. »
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Ce pourrait être la nuit américaine. Ou encore des citoyen.ne.s pris.e.s entre deux mondes totalitaires. Le romancier états-unien Douglas Kennedy, 68 ans et grand cinéphile, n’oublie jamais qu’il a été, dans une vie lointaine, journaliste- il en a gardé un sens aigu de l’observation et du détail, et aussi un grand intérêt pour la vie qui va et les grands mouvements sociétaux. Auteur à (grand) succès en Europe mais longtemps ignoré dans son pays natal, il se glisse régulièrement jusqu’à nous- ainsi, en ce printemps-été, il nous arrive avec son 26ème roman, une cinglante dystopie joliment titrée « Et c’est ainsi que nous vivrons »…
Lire la suite : « Et c’est ainsi que nous vivrons » : l’Amérique en 2045, version Douglas Kennedy…
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