Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Les nostalgiques (devenus publicitaires, ou journalistes à Libé et Actuel), qui avaient vingt ans en Mai 68, auront donc la larme à l’œil en ouvrant "Il y a 50 ans… Mai 68". Les plus jeunes auront un aperçu de ce qui s’est vraiment passé, il y a cinquante ans, quand leurs parents étaient jeunes, et pratiquaient « l’amour libre », en écoutant du rock. Les plus vieux continueront à râler… Comme le général de Gaulle, évoquant cette « chienlit ».
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / L’apprenti magicien et ses amis, encore et encore… Une nouvelle plongée dans le monde de Harry Potter. Cette fois, c’est « La Magie du cinéma. Objets ensorcelés ». Proposition éditoriale de ce livre aussi étincelant qu’éblouissant : découvrir les objets magiques des films Harry Potter et les Animaux fantastiques.
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Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ « Cher monsieur et compatriote. Quand je suis arrivé dans ce pays, j’ai acheté un de vos livres, Sur la route, jusque parce que votre nom me rappelait le nom d’un lieu-dit, Kerouac’h, près de ma ville natale qui n’est pas loin de Quimper...».
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Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.fr/ Envie de décorer son intérieur avec un petit portefeuille ? Du temps pour donner une deuxième vie à ses objets du quotidien destinés à la déchetterie ? Deux jeunes architectes guident les lecteurs amoureux du bricolage dans ces loisirs créatifs.
Par Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ 7 nouvelles, 7 histoires…comme le chiffre 7, symbole d’esprit, d’absolu, de vie intérieure, d’originalité, de solitude, de renoncement. Le 7 est le chercheur de la vérité : c’est un esprit fin, perspicace, qui se consacre à travers les réponses aux mystères de la vie. Jean-François Laguionie est un 7, avec ce regard poétique, son sens de l’observation, son oeil de cinéaste. On lit son livre comme on regarde 7 courts métrages dont il a seul le secret, la maîtrise, la maestria.
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Nous avons tous nos dessins animés, BD ou émissions de télé préférées, selon nos dates de naissance : Nounours, Bonne nuit les petits, Pif Gadget, Goldorak, Albator, Captain Flam… mais il y a une série qui nous a tous touchés nous, ou nos enfants, un jour ou l’autre, c’est celle de la Saga des Il était une fois… Si, si, ça va revenir, vous allez voir. A l'occasion de son trentième anniversaire, la maison Procidis, producteur et distributeur des séries, va vous raviver la mémoire : Il était une fois la vie, Il était une fois l'espace, etc… Bref, la Belle Histoire de Procidis a maintenant son livre, publié chez Huginn & Muninn, par Marouin Eluasti, Magalie Soufflet et Christophe Lambert (pas l’acteur…).
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Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Oubliez Rahan, la Guerre du Feu, Lucy prétendument la plus ancienne de nos ancêtres ou encore la légende selon laquelle l’Homme de Neandertal était notre inférieur et d’une autre espèce avec laquelle nous n’aurions rien à voir… Parce qu’on en apprend tous les jours. Même (et surtout !) à une époque où l’obscurantisme refait surface un peu partout dans le monde.
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Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Âmes sensibles s’abstenir… Voyeurs bienvenus. L’année 1953 fut l’une des plus sanglantes de l’histoire de la célèbre police de Los Angels : le LAPD cher à James Ellroy, le plus grand écrivain de roman noir depuis Hammet et Chandler. Il commente les archives photographiques avec ce ton acide qu’on lui connait : abrupte et détaillé. Braquages, crimes passionnels, règlements de comptes, accidents, suicides ; beaucoup de suicides… L’un s’est empoisonné dans son salon, celui-ci s’est pendu, enchaîné, vêtu d’un maillot de bain féminin et chaussé de bottes en vynil. Un homme a tué son épouse au maillet de croquet, puis l’a amputée des deux mains, qu’il a enterrées dans le jardin. Beurrrkk !
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Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Miles a dit : « Pourquoi jouer autant de notes alors qu’il suffit de jouer les plus belles ? » (on dirait la phrase sur Mozart, ave ses « trop de notes ! »). « Les mecs du free jazz auraient dû l’écouter », commente Michel Leeb dans son beau livre consacré au jazz : "Le Jazz est la musique du xxe siècle. C’est la mère nourricière de toutes les musiques. On part du Jazz. On retourne au Jazz. Il est partout : dans les films, les pubs, les rues, les magasins, les restaurants, les avions, partout. Il n’est pas nécessaire de connaître pour aimer. La preuve tout le monde aime le Jazz. Chacun à sa manière. Voici la mienne."
Lire la suite : Beaux-livres : Après le blues vint le jazz puis le rock...
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Double actualité pour Jack London, dont on fête le centenaire de sa mort, en 1916, le 22 novembre prochain. Une entrée dans la Pléiade et deux très beaux livres, l’un paru chez Paulsen, « L’Appel du Grand Ailleurs », par Olivier Weber (beau livre mais qui ne nous apprend rien), et surtout à La Martinière/ Arte éditions, « Une vie d’aventures » racontée par Noël Mauberret et Michel Viotte, ce dernier ayant réalisé un documentaire que la chaîne Arte diffusera le 3 décembre prochain(1). Qui n'a pas lu un livre de Jack London ? « L'auteur dont on se souvient quand on a oublié tous les autres », disait de lui Francis Lacassin, qui préfaça, des années durant, ses livres dans la maintenant mythique collection 10 / 18 des éditions Bourgois. « J'aimerais mieux être un météore superbe, et que chacun de mes atomes brille d'un magnifique éclat, plutôt qu'une planète endormie [..] je veux brûler tout mon temps ». Cette phrase prémonitoire dit tout de Jack London (1876-1916), un écrivain qui eut quarante vies en quarante ans d’existence seulement, pour à peu près le même nombre de livres (romans, nouvelles). Ne fut-il pas pilleur d’huîtres, chasseurs de phoques, ouvrier dans une conserverie, marin, écrivain autodidacte, journaliste, reporter-photographe et j’en passe ? Il est celui chez qui la vie et l'oeuvre se confondent en une seule aventure. L'homme qui vendit 30 millions de livres dans l'ex-URSS ! L'écrivain préféré de Lénine et Trotski. Mais aussi de Jeanne Moreau, Alain Delon et Yves Boisset, le cinéaste…
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Vous aimez jouer au scrabble ? Vous préparez le concours pour devenir professeur de Français, ou vous voulez devenir écrivain… La version papier du Grevisse (comme on dit) est arrivée. Sous-titré « Le Bon usage » (de la langue française), c’est un peu le Gault & Millau de la grammaire. Il y a dorénavant la version électronique sur Internet et l’application pour l’accès mobile / smartphone. Avec une citation littéraire par jour et accès direct à l’explication grammaticale liée. Gratuit pour les personnes abonnées au "Bon usage électronique". Un accès rapide à l’index des 2 500 auteurs cités. La possibilité de pointer vos favoris, vos notes personnelles. Impression et téléchargement en format PDF des articles. Le moyen de Partager dans votre réseau. Un Plug-in possible avec votre traitement de texte. Très complète (1 760 pages pour la 16e édition), elle comprend de nombreux exemples et contre-exemples (40 000 citations) tirés de la littérature francophone de toutes les époques, ainsi que de la presse, et fait figure de référence pour tous les professionnels du français, en particulier les écrivains, enseignants, traducteurs et correcteurs.
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Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ « Alice au pays des merveilles » a eu 150 ans en 2015. Pour se représenter Alice, les puristes se souviennent des gravures de John Tenniel ou les aquarelles d’Arthur Rackham, la majorité garde en mémoire la version de Walt Disney ( en 1951), des grands yeux bleus et du diadème qui maintient la chevelure blonde d’une petite fille patiente et attentive envers les êtres étranges qu’elle croise ; les plus jeunes enfin l’identifient sans doute à l’égérie de Tim Burton, Mia Wasikowska . Pour le plus grand plaisir des lecteurs, l’année qui vient de s’achever a été riche en nouvelles éditions illustrées du récit fascinant de Lewis Carroll.
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / En cette rentrée où paraissent pas moins de 490 romans d’ici la fin octobre, une quatrième et dernière sélection de cinq romans indispensables, dont un texte éblouissant avec la Britannique Rachel Cusk. Bonne lecture !
RACHEL CUSK : « La dépendance »
Depuis bientôt trente ans, elle se glisse en librairies. Rachel Cusk est née au Canada en 1967 et s’est installée, avec ses parents, en Grande-Bretagne sept ans plus tard. Devenue romancière remarquée, elle nous revient avec « La Dépendance » dont la version originelle a été saluée par le « New York Magazine » et le « Wall Street Journal ». Après « L’œuvre d’une vie : devenir mère » (2021), voici donc « La Dépendance ». Certains, outre-Manche, y ont vu des airs de famille avec « Mrs Dalloway », un roman de Virginia Woolf paru en 1925. Belle parentèle mais on a là surtout un roman de Rachel Cusk- et c’est impeccable. Une fois encore, la romancière qui ne craint pas de se présenter féministe s’intéresse au quotidien d’une femme. M est romancière (elle n’écrit plus vraiment), elle est comme on dit « entre deux âges », un premier mariage sans émerveillement entre conjugalité et maternité, et le départ avec son deuxième mari pour vivre dans les marais, en bord de côte. Avec la maison, une dépendance délicatement transformée en résidence d’artistes. Le rêve de M : y accueillir L, un peintre qu’elle tient parmi les plus grands. Celui-ci accepte mais, déception de M, il débarque avec une créature tout autant de rêve qu’irritante. On y ajoute la fille de M et son mari qui se pointent… Dans ce cadre idyllique en bord de côte, des tensions ne tardent pas à surgir. La Dépendance, ce sont les lettres qu’a écrites M à Jeffers… elle y dit tout, par exemple : « Je t’ai déjà raconté, Jeffers, la fois où j’ai rencontré le diable dans un train au départ de Paris… » Roman épistolaire, voilà une forme littéraire que Rachel Cusk manie à la perfection. Tout y est : les désirs, l’orgueil, la désillusion d’une femme pour qui, selon l’auteure, la seule solution pour sortir de l’aliénation conséquente des traditions, des mœurs et des religions est politique…
La dépendance
Auteure : Rachel Cusk
Editions : Gallimard
210 pages
Prix : 20 €
MIGUEL BONNEFOY : « L’inventeur »
Né à Semur-en-Auxois (Côte-d’Or) dans les premières années du 19ème siècle, il fut surnommé « Prométhée ». Homme de science, il a mis au point l’héliopompe- ce réflecteur parabolique flanqué d’une chaudière en verre cylindrique alimentant une machine à vapeur, il l’appellera Octave. En tout temps, cet inventeur serait une star, sauf que la machine n’a pas pu lutter contre l’industrie du charbon. Et Augustin Mouchot mourut en 1912 dans la misère, oublié, retourné à cette ombre qu’il n’aurait jamais dû quitter… Jusqu’à ce que, après « Sucre Noir » (2017) et « Héritage » (2020), l’écrivain franco-vénézuelien Miguel Bonnefoy, avec « L’inventeur », le remette avec son habituelle élégance d’écriture dans la lumière. Gloire à Augustin Mouchot, l’inventeur qui a cru, bien avant tant d’autres, à l’énergie solaire !
L’inventeur
Auteur : Miguel Bonnefoy
Editions : Rivages
210 pages
Prix : 19,50 €
JOSEPH INCARDONA : « Les corps solides »
Une vie de peu. De presque rien. Anna vend des poulets rôtis sur les marchés. Pour améliorer l’ordinaire et la vie dans son mobil-home en bord d’Atlantique, pour que son fils Léo vive dignement en ne manquant de presque rien… Début d’histoire rapportée par l’écrivain Joseph Incardona, 53 ans, natif de Lausanne et auteur d’une douzaine de livres dont un très remarqué, « La Soustraction des possibles » (2020). On le retrouve donc avec « Les corps solides », un grand roman sur la société contemporaine et son cynisme. A l’image de la Rome antique, le pouvoir donne au peuple des jeux (beaucoup) et du pain (un peu). Ainsi, quand dans un accident elle perd son camion- outil de travail, Anna va-t-elle avoir un autre choix que celui de participer à un jeu télé qui lui assurerait un chèque de 50 000 euros- synonyme de la fin des ennuis ?
Les corps solides
Auteur : Joseph Incardona
Editions : Finitude
274 pages
Prix : 22 €
NICOLAS REY : « Crédit illimité »
Bonheur et joie de retrouver, avec son « Crédit illimité », Nicolas Rey, écrivain qui s’était perdu dans des contrées peu fréquentables. Le voilà donc de retour avec un roman délicatement amoral, un roman qu’on ne peut qu’apprécier avec son personnage principal, Diego Lambert, la petite cinquantaine, à la ramasse financièrement. Alors, tout aussi humble qu’humilié avec un besoin urgent d’argent, il va voir son père, PDG d’une multinationale. Celui-ci lui met le marché en main : OK pour t’aider, voici un chèque de 50 000 euros- à une condition, tu remplaces la DRH d’une de mes boîtes en province et tu licencies quinze ouvriers… A la découverte du monde ouvrier, s’ajoute l’idée de tuer chez Diego Lambert. Au pays de la loose, Nicolas Rey tricote, en rangs bien serrés, une farce oedipienne virevoltante et allégrement incorrecte !
Crédit illimité
Auteur : Nicolas Rey
Editions : Au Diable Vauvert
224 pages
Prix : 18 €
BLANDINE RINKEL : « Vers la violence »
En Vendée, une fille et son père. Lou et Gérard Meynier, un patronyme qui signifie « robuste guerrier ». Le père illumine la vie de sa fille, tout en trimbalant des fantômes et de lourds secrets. Il est grande gueule, rit fort, son credo et son école : « la sensation du couteau, ces moments où l’on se sent un peu plus que vivant ». De Lou, il veut faire une femme féroce. C’est « Vers la violence », le cinquième livre de Blandine Rinkel, après les très remarqués « L’abandon des prétentions » (2017) ou encore « Le nom secret des choses » (2019). Au fil du roman, on apprend que le père est idéaliste et diablement égocentré, qu’il a été un temps marin puis flic et qu’il demeure un sacré affabulateur. A ses côtés, Lou se construit, rebelle, et sera danseuse- elle dit : « Danser, c’est nager sans eau ». Un roman troublant et puissant.
Vers la violence
Auteure : Blandine Rinkel
Editions : Fayard
380 pages
Prix : 20 €
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Dans « Villa triste », Patrick Modiano évoquait en 1975 ces « êtres mystérieux, toujours les mêmes, qui se tiennent en sentinelles à chaque carrefour de votre vie ».
Lire la suite : « Paris de ma jeunesse » de Pierre Le-Tan : mystère et nostalgie…
Un bon bouquin, ça ne périme pas! Et après, ça passe en poche et c'est encore mieux parce qu'on peut l'emporter partout!
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