Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour cette semaine de pré-rentrée littéraire d’août 2024. D’abord, on commence avec le toujours impeccable Michael Cunningham qui déroule un jour d’avril en trois temps. On enchaîne avec Maylis de Kerangal pour un séjour-enquête au Havre avec une doubleuse de cinéma convoquée par la police pour identifier (ou non) le corps d’un homme retrouvé sur une plage avec son numéro de téléphone dans ses affaires. On boucle la semaine avec Alice Zeniter qui, pour son sixième roman, envoie sa narratrice en Nouvelle-Calédonie pour un retour aux sources… Bonne lecture !
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Avec les Jeux olympiques et paralympiques, pendant six semaines, Paris va être la capitale du monde pour plus d’un million de spectateurs et d’un milliard de téléspectateurs. Ce sera tout simplement l’événement sportif de l’année, on le décode en cinq livres indispensables. Revue de détails, et bonne lecture !
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine.
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Trois suggestions de lecture pour une semaine. D’abord, on commence avec l’helléniste italienne Andrea Marcolongo qui signe un impeccable essai sur l’« art de courir ». On enchaîne avec le nouveau roman de Robert Namias pour une vertigineuse plongée dans une « bande des quatre ». On boucle la semaine dans un quartier huppé de San Francisco avec l’Américaine Vendela et son héroïne de narratrice entre raison et déraison. Bonne lecture !
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine. D’abord, on commence avec la biographie essentielle et définitive signée Nathalie Castagné et consacrée à la grande écrivaine italienne Goliarda Sapienza. On enchaîne avec la première traduction en français d’un roman de l’éblouissante figure des lettres espagnoles, Montserrat Roig. On boucle la semaine avec le « Journal » que Chantal Thomas a tenu en Arizona entre janvier et juin 1982, une période qu’elle qualifie de « rebelle et vagabonde ». Bonne lecture !
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine. D’abord, on commence avec le nouveau texte de Gilles Bornais, connu pour ses polars impeccables, qui invite à plonger dans le grand bain ou dans l’eau vive. On enchaîne avec un poids lourd XXL du thriller « à la française » : Franck Thilliez- et nous voilà embarqués, lecteurs, dans le Grand Nord québécois pour un roman de sang et de glace. On boucle la semaine avec le premier roman de l’Américaine Michelle Zauner, connue comme chanteuse d’un groupe indie-pop- on savoure sans modération son texte d’amour, de deuil et de cuisine. Bonne lecture !
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine. D’abord, on commence avec le premier recueil de poésie de la chanteuse et romancière Clara Ysé, flottant entre deuil, tristesse et beauté de l’amour. On enchaîne avec le nouveau livre d’Alain Damasio pour des chroniques de San Francisco en forme de guide du « biopunk ». On boucle la semaine avec le nouveau polar très réussi de Ian Manook qui, en compagnie de Kornelius Jakobsson, emmène le lecteur sur les terres islandaises. Bonne lecture !
CLARA YSÉ : « Vivante »
Elle chante magnifiquement- à preuve, « Oceano Nox », son deuxième album dans les bacs à l’automne dernier). Elle écrit élégamment- un premier roman, « Mise à feu », prix littéraire de la Vocation 2021, et ce printemps, « Vivante », un recueil de quatre-vingt-trois poèmes (dont l’ultime en anglais). A 32 ans, Clara Ysé fait sensation dans le monde des arts et des lettres francophones. Fille de la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle, elle a débuté le violon à 4 ans, joué de la guitare, suivi des cours de chant lyrique… « Une voix qui soulève le sable, qui traverse le feu, transperce la nuit, franchit en souveraine des continents de sentiments et transporte avec elle la douleur autant que ses remèdes », assure sa société de production. Cette voix qui dit le deuil, la tristesse et la beauté de l’amour. Avec Clara Ysé, on plane à des altitudes que tou.te.s autoproclamé.e.s « poètes en vers libre » du moment n’atteindront jamais. Tout, chez cette jeune femme, est choc et charme. Rompre, rêver, « Ramasse les mots perdus les mots oubliés / Les mots qu'aurait dits ta mère / Écoute-les en toi ils prennent refuge ». Musique poétique, poésie musicale pour la mélancolie vivante, pour le désir qui est la plus belle « façon d’honorer l’existence »…
Vivante
Auteure : Clara Ysé
Editions : Seghers
210 pages
Prix : 17 €
ALAIN DAMASIO : « Vallée du silicium »
Tenu pour l’un des meilleurs auteurs de science-fiction de l’époque, il promène une rondeur bienveillante. Et manie l’art de la formule. Ainsi, présentant son nouvel et emballant livre, « Vallée du silicium », Alain Damasio a expliqué que « l’Amérique est le visage avancé de notre époque », confié qu’« on est dans un monde repensé par la Silicon Valley » et constaté qu’ « avec le monde numérique, nous sommes devenus les bureaucrates de nos propres vies ». Tout cela, il le consigne donc dans ce livre rédigé au retour d’un séjour d’un mois en avril 2022 à la villa Albertine, à San Francisco. Après le succès de son précédent texte (« Les Furtifs », 2019), il s’est immergé dans la Silicon Valley, cette Vallée du silicium où le temps des chimères n’est pas une vaine notion, et n’a pas eu à se forcer pour observer chez l’homme son aliénation de l’homme au numérique. Ce qui l’amène à envisager comment dépasser cette aliénation. Chez Damasio, il est question de « polytique », de création artistique ou encore d’écologie. Au fil des pages, il se plaît à lancer des néologismes, tels « numiversel » ou encore « Abracadata ». Dans « Vallée du silicium » qui a les belles allures des chroniques de San Francisco, avec pétillance et argumentation, Alain Damasio a écrit le premier guide du « biopunk » !
Vallée du silicium
Auteur : Alain Damasio
Editions : Seuil
336 pages
Prix : 20 €
IAN MANOOK : « Krummavísur »
Direction, le Grand Nord. L’Islande, terre des elfes et des volcans. Un chalutier est arraisonné par un hélicoptère des forces spéciales. A son bord, y est découvert le corps de la jeune Anika dont la disparition avait angoissé tout le pays. Un peu plus loin dans la lagune de Jökulsarlon, pris dans les glaces, sont découverts trois corps. Et puis, avec le réchauffement climatique qui a fait fondre la glace, apparaît une base nucléaire américaine… Tout y est pour un polar du meilleur effet- ce qui donne l’excellent « Krummavísur », troisième polar (après « Heimaey » et « Askja ») du toujours impeccable Ian Manook qui, après quelques textes avec l’Asie pour décor, a changé de cap en installant son roman dans le Grand Nord. La belle occasion, pour l’auteur, de remettre en piste le détective Kornelius Jakobsson, tenu pour le « pire meilleur flic » d’Islande, lui qui prend plaisir à saboter sa vie. C’est donc à lui qu’est confiée l’enquête sur ces disparitions mais vite, il se trouve confronté à quelques politiciens pour qui « intégrité » est un mot absent de leur vocabulaire. Flamboyant autant qu’imprévisible, colosse magnétique, Jakobsson chante dans une chorale de femmes mais n’aime rien plus que fredonner, seul, la complainte triste du corbeau affamé, le Krummavísur...
Krummavísur
Auteur : Ian Manook
Editions : Flammarion
450 pages
Prix : 22,50 €
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine. D’abord, on commence avec le toujours impeccable Paul Fournel pour un voyage en Haute-Loire en trente-trois nouvelles. On enchaîne avec Lionel Froissart, l’un des meilleurs écrivains du sport automobile (et pas que !), qui se met en « je » pour évoquer Ayrton Senna, trente ans après sa mort dans un accident sur le circuit d’Imola. On boucle la semaine avec la romancière, journaliste et scénariste Simonetta Greggio pour (tenter de) percer le mystère B.B.- comme Brigitte Bardot…Bonne lecture !
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine. D’abord, on commence avec Pascal Fioretto, le « génie du pastiche », qui se glisse dans les mots d’Annie Ernox, prix Nobel de littératchure ». On enchaîne avec l’impeccable Nancy Huston pour un récit dans le bois de Boulogne avec une transsexuelle et sa journée de travail avec dix-sept clients. On boucle la semaine avec le formidable Riton Liebman, vedette de son quartier à Bruxelles à 13 ans, pour un livre-confession entre humour à la sauce Allen et surréalisme belge. Bonne lecture !
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine. D’abord, on commence avec Olivier Bourdeaut, l’auteur d’« En attendant Bojangles » (2016), qui propose une délicieux texte empli d’autodérision et d’humour. On enchaîne avec le toujours impeccable Lionel Duroy pour un texte-réflexion qui, partant du cas du maréchal Paulus, pose la question : sommes-nous devenus des criminels ? On boucle la semaine avec l’auteure américaine Meredith Hall qui, à 74 ans, propose un premier roman- formidablement bouleversant. Bonne lecture !
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Trois suggestions de lecture pour une semaine. D’abord, on commence avec le nouveau roman de Velibor Čolić, un texte essentiel entre guerre, pluie et maladie ; on enchaîne avec l’écrivain suisse Guillaume Rihs pour une plongée féroce dans le monde de l’entreprise, et on boucle la semaine avec la Polonaise Olga Tokarczuk- prix Nobel de littérature 2018, pour un séjour dans un sanatorium en 1912. Bonne lecture !
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine. D’abord, on commence avec le premier roman d’Ève Guerra, entre Afrique et le Vieux Lyon, pour le rapatriement du corps du père ; on enchaîne avec le toujours impeccable Suisse Martin Suter pour un texte d’amour et de réflexion sur la mémoire, et on boucle la semaine avec le nouveau recueil (onze textes) du Chinois Mo Yan, prix Nobel de littérature 2012. Bonne lecture !
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine. D’abord, on commence avec le texte écrit en 1921 par Hilda Doolittle, une des figures de l’« imagisme », entre roman et nouvelle ; on enchaîne avec Joseph Incardona pour les aventures d’une putain qui fait des guérisons miraculeuses, et on boucle la semaine avec Farida Khelfa pour un récit suffocant sur son « enfance française ». Bonne lecture !
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / C’est la rentrée ! Au programme et sur les rayons des librairies, d’ici la fin février, pas moins de 482 romans et récits. Dans une troisième et dernière sélection, en toute subjectivité, lagrandeparade.com en a retenu sept aussi sensationnels qu’indispensables… Bonne lecture à toutes et tous !
L’ÉVÉNEMENT
« Identité nomade » de J.-M.G. Le Clézio
Des ancêtres bretons arrivés sur l’île Maurice, dans l’ouest de l’océan Indien. Un père britannique. Une deuxième enfance au Nigeria. Adulte, il a vécu en France, au Mexique, aux Etats-Unis, a donné des cours en Chine… ce qui fait une « Identité nomade », beau titre pour le nouveau texte de J.-M.G. Le Clézio, 83 ans, premier roman (« Le Procès-verbal ») en 1963 et prix Nobel de littérature en 2008. Cultivant la discrétion et la modestie bien qu’il soit un des personnages les plus importants de la littérature francophone des XXè et XXIè siècles, il ne s’était encore jamais raconté. L’autobiographie, ce n’est pas le genre de la maison. Octogénaire et juré du prix Renaudot, il a décidé de se raconter. Sa vie, son œuvre, son parcours d’écrivain, ce qui le pousse à écrire… Dans ce livre court (à peine 140 pages), il déroule par chapitres brefs : une enfance dans la guerre, l’Africain, le témoin de la colonisation, les cheveux longs, le goût de l’aventure, le Maroc, le besoin de consolation, le vivre ensemble, les sauvages, le monde des indésirables… et aussi, une réflexion sur « ce que peut la littérature » qu’il sert depuis maintenant plus de soixante ans. Cette littérature qui fait écrire à Le Clézio : « Mon identité est là : c’est une identité nomade. Il faut bouger pour apprendre. Je ne voyage pas pour écrire ce que j’écris, mais j’écris pour voyager ». Parce que, selon l’auteur de « Terra Amata », « Désert » ou encore « Onitsha », il n’existe pas meilleure compagnie que celle des mots…
« Identité nomade »
Auteur : J.-M.G. Le Clézio
Editions : Robert Laffont
Du même auteur:
« Avers » de J.M.G. Le Clézio : hommage aux invisibles…
Chanson bretonne : J.M.G. Le Clézio évoque ses souvenirs intimes
Quinze causeries en Chine : J.-M.G. Le Clézio au temps de l’« interculturel »
Alma : J.M.G. Le Clézio, revoir Maurice…
ET AUSSI
« Birnam Wood » d’Eleanor Catton
Le maître Stephen King est catégorique : ce livre « est excellent. Un thriller aux strates multiples… quel régal ! » Bel hommage pour « Birnam Wood », le troisième roman de la Néo-Zélandaise Eleanor Catton, sommité de la chose écrite dans son pays et plus jeune récipiendaire du Man Booker Prize en 2015 pour « Les Luminaires ». Cette fois, en trois chapitres qui courent sur plus de 550 pages, nous voilà en Nouvelle-Zélande ces temps-ci autour d’une immense propriété terrienne. Mina Bunting, une jeune activiste, a fondé Birnam Wood- un collectif de guérilla verte. Son but : cultiver les terres non utilisées. Va surgir un homme qui a fait fortune dans l’extermination des lapins, un journaliste qui, craignant l’apocalypse, veut construire un bunker souterrain… Un thriller du plus bel effet !
« Birnam Wood »
Auteure : Eleanor Catton
Editions : Buchet-Chastel
« La vie de ma mère ! » de Magyd Cherfi
« C’est une mère que j’ai romancée, qui ressemble à ma mère, aux belles -sœurs de la mère », confie Magyd Cherfi en évoquant son cinquième roman, « La vie de ma mère ! » Chanteur (hier du groupe toulousain Zebda, aujourd’hui en solo), auteur et romancier, il signe là sa version de « la gloire de ma mère ». C’est délicieusement émouvant, délicatement tendre. Ainsi, Slimane Kaoui qui avait monté une petite affaire de foodtruck avec un ami boude sa mère depuis huit mois. Lors de l’enterrement du père de l’ami, il décide de renouer avec sa mère, femme aux « féroces et multilatérales exigences ». Et devient, auprès de sa mère, autant l’infirmier que l’aide-ménagère. Dans toutes ces pages, transpire l’amour- maternel et filial. Magyd Cherfi signe, là, un grand texte. Indispensable et universel.
« La vie de ma mère ! »
Auteur : Magyd Cherfi
Editions : Actes Sud
« Il était une fois en Amérique » de Harry Grey
En 1984, le réalisateur italien Sergio Leone présentait son nouveau film, « Il était une fois en Amérique ». Il s’était alors grandement inspiré d’un roman paru en 1952, titré originellement « The Hoods » et signé par Harry Grey, pseudo de Herschel Goldberg né à Odessa en 1901, émigré quatre ans plus tard aux Etats-Unis. Il aura fallu pas moins de soixante-douze ans pour qu’enfin nous arrive la VF du premier roman de Grey, sous le titre « Il était une fois en Amérique ». Ecrit en grande partie en prison, ce livre a pour décor le New York des années 1920. Noodies traîne avec sa bande : Patsy, Cockeys, Max et Dominick. Gamins des rues, ils gravissent les échelons d’une mafia qui s’organise en Syndicat du crime. L’auteur propose une plongée dans les bas-quartiers de la ville. C’est passionnant, flamboyant.
« Il était une fois en Amérique »
Auteur : Harry Grey
Editions : Sonatine
« Le degré de séparation » de Pablo Mehler
Une précision portée par Pablo Mehler, évoquant son premier roman- « Un degré de séparation » : « Ce n’est pas une autofiction mais une histoire que je pourrais qualifier de personnelle ». Voilà qui est dit- né en Argentine, grandi aux Etats-Unis et en France, Mehler est producteur de films et a décidé de se consacrer à l’écriture romanesque. C’est une bonne idée, la preuve avec ce « Degré de séparation ». Un écrivain américain, Frederic Altman, a connu la gloire, le succès et les têtes de gondole. A présent, il est en panne créative. Quelques années plus tard, il découvre une vieille photo dans les affaires de sa mère récemment décédée. Surgissent alors toutes ces questions posées sur sa filiation. Les secrets d’une mère, une quête des origines. Obtiendra- t-il les réponses ?
« Le degré de séparation »
Auteur : Pablo Mehler
Editions : Liana Levi
« La vie privée d’oubli » de Gisèle Pineau
En Guadeloupe, depuis l’école maternelle, elles sont amies-sœurs. Margy et Yaëlle ont tout partagé, des premières fois avec les garçons au bac raté en passant par les sorties en boîte, les rêves de vie d’artiste, la violence masculine, l’espoir d’une vie meilleure. Auteure remarquée dès son premier roman (« La grande drive des esprits », 1993), Gisèle Pineau est de retour avec « La vie privée d’oubli ». Un jour, l’une de deux héroïnes, Margy, accepte la demande d’un petit ami : elle va faire la mule, avale une trentaine de boulettes de cocaïne, direction la métropole. Job facile, se dit-elle, pourquoi ne pas en faire profiter Yaëlle. Laquelle va un voyage, mais pendant le vol, les boulettes craquent dans son estomac… Avant elles, d’autres femmes ont cru en cette vie meilleure, faites de mirages…
« La vie privée d’oubli »
Auteure : Gisèle Pineau
Editions : Philippe Rey
« Le convoi » de Beata Umubyeyi Mairesse
D’emblée, le lecteur est prévenu : « J’ai eu la vie sauve. Le 18 juin 1994, quelques semaines avant la fin du génocide contre les Tutsi, j’ai pu fuir mon pays grâce à un convoi de l’organisation humanitaire suisse Terre des hommes, j’avais alors 15 ans ». Ecrivaine née à Butare (Rwanda) en 1979, Beata Umubyeyi Mairesse vit aujourd’hui en France. Avec sa mère, via le Burundi, elle a pu fuir le Rwanda en guerre et le génocide des Tutsi par les Hutu… Dans « Le convoi », un texte d’une puissance vertigineuse, forte de quatre photos récupérées auprès de la BBC, elle se lance, quinze ans plus tard, dans une (en)quête pour tenter de comprendre son exfiltration. « Le convoi » résonne avec la Shoah, Beata Umubyeyi Mairesse en appelle à Primo Levi. Hier, aujourd’hui, l’indispensable devoir de mémoire pour demain…
« Le convoi »
Auteure : Beata Umubyeyi Mairesse
Editions : Flammarion
Un bon bouquin, ça ne périme pas! Et après, ça passe en poche et c'est encore mieux parce qu'on peut l'emporter partout!
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