Menu

Alice au pays des merveillesPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ « Alice au pays des merveilles » a eu 150 ans en 2015. Pour se représenter Alice, les puristes se souviennent des gravures de John Tenniel ou les aquarelles d’Arthur Rackham, la majorité garde en mémoire la version de Walt Disney ( en 1951), des grands yeux bleus et du diadème qui maintient la chevelure blonde d’une petite fille patiente et attentive envers les êtres étranges qu’elle croise ; les plus jeunes enfin l’identifient sans doute à l’égérie de Tim Burton, Mia Wasikowska . Pour le plus grand plaisir des lecteurs, l’année qui vient de s’achever a été riche en nouvelles éditions illustrées du récit fascinant de Lewis Carroll. 

rentréePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / En cette rentrée où paraissent pas moins de 490 romans d’ici la fin octobre, une quatrième et dernière sélection de cinq romans indispensables, dont un texte éblouissant avec la Britannique Rachel Cusk. Bonne lecture !


RACHEL CUSK : « La dépendance »

Depuis bientôt trente ans, elle se glisse en librairies. Rachel Cusk est née au Canada en 1967 et s’est installée, avec ses parents, en Grande-Bretagne sept ans plus tard. Devenue romancière remarquée, elle nous revient avec « La Dépendance » dont la version originelle a été saluée par le « New York Magazine » et le « Wall Street Journal ». Après « L’œuvre d’une vie : devenir mère » (2021), voici donc « La Dépendance ». Certains, outre-Manche, y ont vu des airs de famille avec « Mrs Dalloway », un roman de Virginia Woolf paru en 1925. Belle parentèle mais on a là surtout un roman de Rachel Cusk- et c’est impeccable. Une fois encore, la romancière qui ne craint pas de se présenter féministe s’intéresse au quotidien d’une femme. M est romancière (elle n’écrit plus vraiment), elle est comme on dit « entre deux âges », un premier mariage sans émerveillement entre conjugalité et maternité, et le départ avec son deuxième mari pour vivre dans les marais, en bord de côte. Avec la maison, une dépendance délicatement transformée en résidence d’artistes. Le rêve de M : y accueillir L, un peintre qu’elle tient parmi les plus grands. Celui-ci accepte mais, déception de M, il débarque avec une créature tout autant de rêve qu’irritante. On y ajoute la fille de M et son mari qui se pointent… Dans ce cadre idyllique en bord de côte, des tensions ne tardent pas à surgir. La Dépendance, ce sont les lettres qu’a écrites M à Jeffers… elle y dit tout, par exemple : « Je t’ai déjà raconté, Jeffers, la fois où j’ai rencontré le diable dans un train au départ de Paris… » Roman épistolaire, voilà une forme littéraire que Rachel Cusk manie à la perfection. Tout y est : les désirs, l’orgueil, la désillusion d’une femme pour qui, selon l’auteure, la seule solution pour sortir de l’aliénation conséquente des traditions, des mœurs et des religions est politique…

La dépendance
Auteure : Rachel Cusk
Editions : Gallimard
210 pages
Prix : 20 €

 

MIGUEL BONNEFOY : « L’inventeur »

Né à Semur-en-Auxois (Côte-d’Or) dans les premières années du 19ème siècle, il fut surnommé « Prométhée ». Homme de science, il a mis au point l’héliopompe- ce réflecteur parabolique flanqué d’une chaudière en verre cylindrique alimentant une machine à vapeur, il l’appellera Octave. En tout temps, cet inventeur serait une star, sauf que la machine n’a pas pu lutter contre l’industrie du charbon. Et Augustin Mouchot mourut en 1912 dans la misère, oublié, retourné à cette ombre qu’il n’aurait jamais dû quitter… Jusqu’à ce que, après « Sucre Noir » (2017) et « Héritage » (2020), l’écrivain franco-vénézuelien Miguel Bonnefoy, avec « L’inventeur », le remette avec son habituelle élégance d’écriture dans la lumière. Gloire à Augustin Mouchot, l’inventeur qui a cru, bien avant tant d’autres, à l’énergie solaire !

L’inventeur
Auteur : Miguel Bonnefoy
Editions : Rivages
210 pages
Prix : 19,50 €

 

JOSEPH INCARDONA : « Les corps solides »

Une vie de peu. De presque rien. Anna vend des poulets rôtis sur les marchés. Pour améliorer l’ordinaire et la vie dans son mobil-home en bord d’Atlantique, pour que son fils Léo vive dignement en ne manquant de presque rien… Début d’histoire rapportée par l’écrivain Joseph Incardona, 53 ans, natif de Lausanne et auteur d’une douzaine de livres dont un très remarqué, « La Soustraction des possibles » (2020). On le retrouve donc avec « Les corps solides », un grand roman sur la société contemporaine et son cynisme. A l’image de la Rome antique, le pouvoir donne au peuple des jeux (beaucoup) et du pain (un peu). Ainsi, quand dans un accident elle perd son camion- outil de travail, Anna va-t-elle avoir un autre choix que celui de participer à un jeu télé qui lui assurerait un chèque de 50 000 euros- synonyme de la fin des ennuis ?

Les corps solides
Auteur : Joseph Incardona
Editions : Finitude
274 pages
Prix : 22 €

 

NICOLAS REY : « Crédit illimité »

Bonheur et joie de retrouver, avec son « Crédit illimité », Nicolas Rey, écrivain qui s’était perdu dans des contrées peu fréquentables. Le voilà donc de retour avec un roman délicatement amoral, un roman qu’on ne peut qu’apprécier avec son personnage principal, Diego Lambert, la petite cinquantaine, à la ramasse financièrement. Alors, tout aussi humble qu’humilié avec un besoin urgent d’argent, il va voir son père, PDG d’une multinationale. Celui-ci lui met le marché en main : OK pour t’aider, voici un chèque de 50 000 euros- à une condition, tu remplaces la DRH d’une de mes boîtes en province et tu licencies quinze ouvriers… A la découverte du monde ouvrier, s’ajoute l’idée de tuer chez Diego Lambert. Au pays de la loose, Nicolas Rey tricote, en rangs bien serrés, une farce oedipienne virevoltante et allégrement incorrecte !

Crédit illimité
Auteur : Nicolas Rey
Editions : Au Diable Vauvert
224 pages
Prix : 18 €

 

BLANDINE RINKEL : « Vers la violence »

En Vendée, une fille et son père. Lou et Gérard Meynier, un patronyme qui signifie « robuste guerrier ». Le père illumine la vie de sa fille, tout en trimbalant des fantômes et de lourds secrets. Il est grande gueule, rit fort, son credo et son école : « la sensation du couteau, ces moments où l’on se sent un peu plus que vivant ». De Lou, il veut faire une femme féroce. C’est « Vers la violence », le cinquième livre de Blandine Rinkel, après les très remarqués « L’abandon des prétentions » (2017) ou encore « Le nom secret des choses » (2019). Au fil du roman, on apprend que le père est idéaliste et diablement égocentré, qu’il a été un temps marin puis flic et qu’il demeure un sacré affabulateur. A ses côtés, Lou se construit, rebelle, et sera danseuse- elle dit : « Danser, c’est nager sans eau ». Un roman troublant et puissant.

Vers la violence
Auteure : Blandine Rinkel
Editions : Fayard
380 pages
Prix : 20 €

letanPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Dans « Villa triste », Patrick Modiano évoquait en 1975 ces « êtres mystérieux, toujours les mêmes, qui se tiennent en sentinelles à chaque carrefour de votre vie ».

DelermPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Tel un compagnon pour son chef-d’œuvre, Philippe Delerm est l’inventeur d’un style très particulier dont il est le seul artisan. Il fait penser aux grands auteurs des 17ème et 18ème siècles qui, avec lucidité, cynisme et désillusion, caricature le portrait des courtisans, bourgeois et autres nobles : La Bruyère, La Rochefoucauld, Chamfort.

CocottePar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Stéphane Reynaud, auteur de "Un couteau un plat une cocotte", propose aux cuisinières en tablier des recettes concoctées avec des ingrédients de tous les jours. Des recettes faciles à réaliser en 20 minutes sans être un top chef des fourneaux et plaques de cuisson high tech.

gaspardPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine. D’abord, on commence avec l’essayiste et un temps militant politique Gaspard Koenig pour son retour au roman ; on enchaîne avec l’historienne et enseignante Laure Murat pour son roman sur sa famille et l’univers de Marcel Proust, et on achève la semaine de l’autre côté de l’Atlantique et sur la Lune avec la romancière canadienne Emily St. John Mandel pour de la science-fiction, version émotion. Bonne lecture !

duroyPar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / En cette rentrée où paraissent pas moins de 466 romans d’ici la fin octobre, une nouvelle et quatrième sélection de six romans indispensables. Bonne lecture !

LIONEL DUROY : « Mes pas dans leurs ombres »

Encore et toujours écrire la vie. Surtout pour la comprendre. Avec une vingtaine de romans sur son CV, Lionel Duroy est aussi un voyageur. Ainsi, dans son nouveau roman au joli titre, « Mes pas dans leurs ombres », il propose une itinérance jusqu’en Roumanie. Et nous propose la compagnie d’Adèle Codreanu. Elle est journaliste et reconnaît ne s’être jamais intéressée à ce pays que ses parents ont fui avant qu’elle naisse. En reportage à Bucarest, elle fait une triste découverte : pourquoi les Roumains ont exterminé 400 000 Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale. Et elle s’interroge : pourquoi ses parents n’ont-ils jamais rien raconté ? Pourquoi ? Alors, elle lit Appelfeld et Hilsenrath… Oui, même si les Roumains refusent de l’admettre, l’horreur a été commise…

bulayawoPar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / En cette rentrée où paraissent pas moins de 466 romans d’ici la fin octobre, une nouvelle et troisième sélection de six romans indispensables. Bonne lecture !

DesarthePar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / En cette rentrée où paraissent pas moins de 466 romans d’ici la fin octobre, une première sélection de six romans indispensables. Bonne lecture !

AlchimiePar Serge Bressan - Lagrandeparade.com/ En cette rentrée où paraissent pas moins de 466 romans d’ici la fin octobre, une première sélection de six romans indispensables. Bonne lecture !


SARAH CHICHE : « Les alchimies »

Il y eut « Les Enténébrés » ou encore « Saturne ». Cette fois, « Les alchimies », le cinquième roman de Sarah Chiche. Encore une fois, de la littérature d’exigence et de tourment. L’auteure y convoque Camille Cambon, médecin légiste- on est en pleine crise de l’hôpital en 2022, et le peintre Miguel de Goya- inhumé à Bordeaux en 1828. La médecin reçoit un mail mystérieux où il est question du crâne disparu du peintre, tenu pour un visionnaire des ténèbres de l’âme humaine et dont les parents et le parrain de la médecin sont des spécialistes. Camille part à Bordeaux rencontrer l’auteure du mail : ancienne directrice de théâtre, elle a bien connu les parents et le parrain alors étudiants. Un texte définitif sur, entre autres, le génie, l’amour ou encore le pouvoir de l’art.

 

 

Les alchimies
Auteure : Sarah Chiche
Editions : Seuil
240 pages
Prix : 19,50 €

De la même autrice:

« Saturne » de Sarah Chiche : coup de cœur pour une rentrée

Les enténébrés de Sarah Chiche : un grand roman « mitteleuropéen »

Une histoire érotique de la psychanalyse : Sarah Chiche, l’amour, la liberté…

 

fugereADELE FUGERE : « J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort »

La vie n’est pas facile quand on a 8 ans. On croit que tout va bien, mais les tourments, les tracas sont là. Un matin, on se lève, on file dans la salle de bains, on se regarde dans le miroir, on se voit avec une moustache sous le nez, on sourit. On se dit : « Jean, ça te va bien ». Voilà ce qui arrive à Rosalie Pierredoux, elle a 8 ans, vit avec père et mère à Saint-Lunaire en Bretagne, elle voit son grand-père, a un ami… mais aussi des idées noires sans raison. Une seule solution : la révolution, se prendre en mains. Et l’objet du changement sera une moustache. Mais pas n’importe laquelle. Celle de l’acteur Jean Rochefort, symbole du flegme et de l’humour décalé. Ce qui donne « J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort », le premier roman-conte d’Adèle Fugère.

J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort 
Auteure : Adèle Fugère
Editions : Buchet-Chastel
144 pages
Prix : 13,50 €

 

jorgeLIDIA JORGE : « Misericordia »

Née en Algarve dans une famille d'agriculteurs et diplômée en philologie romane, Lídia Jorge est considérée, à 77 ans, comme la plus écrivaine contemporaine du Portugal. Son nom est régulièrement cité pour le prix Nobel de littérature. Autant dire que lorsqu’arrive la VF de son nouveau roman, c’est l’assurance d’une belle lecture. « Misericordia », pour lequel elle a reçu en juillet 2023 le Grand prix du Roman de l'Association portugaise des écrivains, est un monument de littérature. Plus de 400 pages bien serrées, de l’émotion, de la tendresse ou encore de l’ironie- voilà les ingrédients du nouveau roman de l’écrivaine portugaise, libre retranscription des enregistrements de sa mère, aujourd'hui en maison de retraite. Il y a de l’espoir, de l’immortalité aussi…

Misericordia
Auteure : Lídia Jorge
Editions : Métailié
416 pages
Prix : 22,50 €

 

porterMAX PORTER : « Shy »

La question est posée : « T’en as jamais marre d’être toi ? » On file dans la campagne anglaise en 1995. On va y croiser Shy, un ado lancé dans la bataille de la dernière chance. Il est violent, en situation d’échec scolaire- il a envoyé dans un établissement pour mineurs délinquants installé dans un manoir du 17ème siècle. De jeunes travailleurs sociaux le dirigent mais des promoteurs vont prochainement fermer l’École de la Dernière Chance. Max Porter, écrivain anglais de très bonne réputation, en a fait un roman, Shy. Au milieu d’une nuit, le jeune garçon décide de s’enfuir. Il s’est lesté le dos de plusieurs kilos de pierres, il va s’enfoncer dans la mare voisine. Auparavant, il va revoir en accéléré sa courte vie… Le roman de la souffrance intérieure extrême…

Shy
Auteur : Max Porter
Editions : Sous-Sol
144 pages
Prix : 17,50 €

 

reinhardtERIC REINHARDT : « Sarah, Susanne et l’écrivain »

Le roman de l’élégance. Une leçon d’écriture et une maîtrise du récit. Une fois encore, après par exemple « L’Amour et les Forêts », Eric Reinhardt rappelle, sans tapage, avec « Sarah, Susanne et l’écrivain », ce qu’écrire signifie. Il suffit, en ouverture, d’une citation du cinéaste Robert Bresson pour se laisser embarquer : « Que ce soit les sentiments qui amènent les événements. Non l’inverse ». Ainsi, Sarah. Elle s’ennuie dans son couple. Contacte un écrivain qu’elle apprécie pour qu’il s’inspire de son histoire. Sous la plume dudit écrivain, elle est Susanne. Qui naît de Sarah avant de s’en détacher quand l’auteur le décide. Avec ce récit tout en poupées gigognes, Eric Reinhardt propose un texte empli d’intelligence, de brio et de raffinement…

Sarah, Susanne et l’écrivain 
Auteur : Eric Reinhardt
Editions : Gallimard
432 pages
Prix : 22 €

 

 

shalevZERUYA SHALEV : « Stupeur »

Un père mourant, sa fille Atara à son chevet. Les propos sont confus, il l’appelle Rachel- du prénom de sa première et mystérieuse épouse. Femme moderne et libre dirigeante d'une entreprise d'architecture et tête d'une famille recomposée, Atara se met en tête de la retrouver. La femme âgée et veuve va raconter ce temps de la lutte clandestine- avant 1948, la résistance contre les Anglais et la création de l’Etat d’Israël, mais pas de qui Atara porte le prénom… Cette rencontre va bouleverser irrémédiablement la vie de deux femmes. Auteure inoubliable « Douleur » (2017), Zeruya Shalev- une des écrivains israéliens les plus en vue de l’époque, ausculte au plus profond chacun de ses personnages. Dans « Stupeur », l’histoire avance moderato. Pour notre grand bonheur.

Stupeur
Auteure : Zeruya Shalev
Editions : Gallimard
368 pages
Prix : 23,50 €

 

déserablePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec François-Henri Désérable pour un voyage dans un Iran qui descend dans la rue, sur les pas de l’écrivain suisse Nicolas Bouvier ; ensuite, on enchaîne avec Ludovic Escande pour grimper le long des façades et filer vers les hauteurs, et on boucle cette semaine de lecture avec Donal Ryan, l’un des meilleurs écrivains de l’Irlande contemporaine pour un recueil étourdissant de nouvelles. Bonne lecture !

boydPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec le toujours excellent romancier britannique William Boyd, maître dans l’art de la biographie fictive ; ensuite, on enchaîne avec Deborah pour son nouveau recueil de textes et essais qui forment d’exquises « mémoires en mouvement », et on boucle cette semaine de lecture avec l’Académicienne française Chantal Thomas pour un livre d’entretiens sur le rôle de l’eau et de la nage dans l’« émancipation des femmes ». Bonne lecture !

debrayPar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec le « médiologue » toujours pertinent Régis Debray et son livre d’une vie ; ensuite, on enchaîne avec Brigitte Kernel et son récit de l’enfance de Joséphine Baker, et on boucle cette semaine de lecture avec l’Allemand Chris Kraus, romancier et aussi homme de théâtre et de cinéma, et un texte implacable pour une plongée dans un univers familial. Bonne lecture !

l'invitéePar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec la nouvelle prodige des lettres états-uniennes, Emma Cline, et son deuxième roman tout en menaces et malfaisance ; ensuite, on enchaîne avec un bonheur de lecture signé Pascal Fioretto qui, dans un abécédaire déconstruit, chante l’apocalypse heureuse, et on boucle cette semaine de lecture avec Olivier Weber et son impeccable roman biographique consacré à Gerda Tardo, l’une des pionnières du photo-reportage. Bonne lecture !

Sous-catégories


À propos

Les Categories

Les bonus de Monsieur Loyal