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manufactirierPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Âmes sensibles, s'abstenir... Pour un peu, "Le Manufacturier", de Mattias Köping, ferait presque passer les romans les plus sanglants de James Ellroy pour des bluettes à l'eau de rose, tant le niveau de violence et d'horreur atteint les limites du lisible. Son premier roman, "Les Démoniaques", publié il y a deux ans aux controversés éditions Ring (qui portent bien leur nom), était déjà bien sombre mais ne lui servit que d'échauffement. On n'ose imaginer comment il pourra aller plus loin dans la description de la plus sauvage et sanguinaire bestialité. Bref, si vous aimez les polars qui sentent les tripes et le sang ; si vous kiffez de voyager aux confins les plus abjectes de l'âme humaine, jetez-vous sur Köping. Il y décrit un monde sans pitié. L'implacable réalité des pires meurtriers et autres guerriers de l'apocalyps

Lire la suite : Eric Maravélias et Mattias Köping : deux romans noirs plus noirs que le désespoir

dernier taclePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Le regretté Jean-Claude Izzo, auteur d'une trilogie marseillaise qui a fait date, peut dormir tranquille, la relève est là. Deux styles, deux manières différentes de voir et vivre à Marseille, qu'ils connaissent comme les poches sous leurs yeux de vieux briscard du polar. Tout d'abord Del Pappas, alias Gilles, dans le civil, dit « le Grec », comme le blaze de son personnage récurrent, depuis plus de vingt ans : Constantin. Toujours là où on ne l'attend pas. Comme son créateur, qui vient de commettre un polar avec l'ex-international Emmanuel Petit : Dernier tacle, qui commence par le meurtre de l'entraîneur de l'OM.

Lire la suite : Polars : Des nouvelles noires de la planète Marseille

outsiderPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Les fans de Stephen King n'y verront rien à redire : le maître de l'horreur pourrait déclamer le bottin téléphonique en javanais, ils crieraient encore au génie. Disons-le tout net, l'Oustsider n'est pas le meilleur roman de l'auteur de chefs d'œuvres tels que Shining et Carrie, mais il est très intéressant pour qui s'intéresse à l'écriture, en général (à ce propos lire son excellent essai sur le sujet, « Ecriture », publié au Livre de Poche).

Lire la suite : L'Outsider : le roi King joue à mêler les genres

vaguePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ A rebours de la tendance actuelle du polar, qui va plutôt dans le sens de l'étalage de biscotto, à forts relents de testostérone (cf : les éditions Ring), Ingrid Astier amène un peu de fraicheur, et de la sensualité, à un genre (le roman noir) qui confirme une fois de plus qu'il offre toutes les libertés, que ce soit dans le choix des thématiques que du style. Explications : Ingrid Astier écrit comme elle cuisine. Depuis son premier roman, "Quai des enfers", en 2011, qui lui a valu de devenir marraine de la Brigade fluviale de Paris, elle ne cesse de changer de sujets et de manières d'écrire. Avec "Angle mort" (2103, Série Noire), elle nous emmenait dans un western urbain entre Barcelone et Aubervilliers ; dans "Haute-voltige" (Série Noire, 2017), il était question d'un « yougo » qui s'attaquait à un riche saoudien. Entre temps, "Petit éloge de la nuit" a été adapté au théâtre. On annonce déjà un nouvel opus à la mythique Série Noire...

Lire la suite : La Vague : la surfeuse du roman noir

stiegPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Très vite, on est prévenu : « Trente pages de ce livre sont directement de la main de Stieg [Larsson]- articles, lettres, mémorandums. Beaucoup de dialogues ont été retranscrits mot pour mot, d’autres romancés à partir des documents trouvés dans les archives de Stieg et de plus d’une centaine d’entretiens ». Une précision apportée par Jan Stocklassa, 54 ans, journaliste suédois et auteur du livre-événement « La folle enquête de Stieg Larsson ». 

Lire la suite : La folle enquête de Stieg Larsson : un grand thriller politico-économique…

morgièvePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Un coin paumé dans le sud de l’Etat de l’Utah : le comté de Garfield (du nom du vingtième président des Etats-Unis). On est en 1954, une nuit de septembre, on retrouve un héros de la guerre du Pacifique, Nick Corey, le shérif de Panguitch- « mille âmes à peu près vivantes et pas mal de fantômes », apprend-on très vite. Voilà pour le décor du nouveau roman de Richard Morgiève, « Le Cherokee ». L’an passé, cet auteur français de près d’une trentaine de livres nous avait offert un texte somptueux, « Les hommes »- une visite de la France des années 1960- 1970 en compagnie d’un voyou au cœur tendre. Avec « Le Cherokee », donc c’est le grand voyage outre-Atlantique pour un roman à l’écriture d’écorché vif. 

Lire la suite : « Le Cherokee » de Richard Morgiève : un polar-western noir et tendre

arbres remarquablesPar Valérie Morice - Lagrandeparade.fr/ Emmanuelle Lescaudron est Nantaise, et enseigne les sciences médico-sociales. En 2017, elle adhère au Cercle des écritures de Nantes, animé par Damien Porte-plume et élabore le scénario de son premier roman édité chez Les Presses Littéraires.

Lire la suite : Les arbres remarquables : une clinique gériatrique et un hacker/doc-tueur

DoaPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Le petit texte en 4ème de couverture évoque un « roman sadien ». De son côté, l’auteur parle d’« un texte particulier ». L’éditeur à qui était destiné ce livre a refusé de le publier, DOA a alors proposé le manuscrit à Gallimard qui le fait paraître non pas dans la Série Noire mais sous le label « littérature ».

Lire la suite : Lykaia : DOA, bienvenue au club…

encore ratéPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Les membres bornés de la secte des « polardeux » purs et durs pensent généralement qu'un roman policier doit être sérieux et sanguinolent. Le grand Donald Westlake, disparu il y a dix ans, a démontré le contraire durant toute sa carrière. Comme Jean-Bernard Pouy chez nous (voir ADG, pour les connaisseurs). Soit plus d'une centaine de livres dans le genre « polar humoristique », mais il a aussi sévi dans le policier « classique », le roman noir (engagé), le thriller (à suspense), le fantastique, ou même la science-fiction, à la manière de Ray Bradbury qui était de la même génération. Westlake a écrit sous divers pseudonymes, en particulier ceux de Richard Stark et Tucker Coe. Pour l'humour, certains romans de James Crumley, s'en rapprochent.

Lire la suite : "Tous les mayas sont bons" et "Encore raté" : Westlake ou quand humour noir et polar font bon...

irrévocable Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ L’histoire de ce roman pourrait être ordinaire s’il s’agissait seulement d’une enquête criminelle comme une autre. Mais voilà c’est Jenny Aaron qui la mène, un bout d’héroïne qui n’a pas son pareil pour analyser les situations épineuses et contacter son courage au pied du mur.

Lire la suite : Irrévocable : un polar où les sensations sont reines

EllroyPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Même pas peur ! Il se présente, le plus sérieusement imaginable, comme le « meilleur écrivain du monde ». A 70 ans, l’Américain James Ellroy publie le très réussi « Reporter criminel ».

Lire la suite : Reporter criminel : James Ellroy, une fiction vraie…

pajotPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  Difficile de croire qu'il existe des maisons d'édition ailleurs qu'à la capitale, lorsqu'on voit débarquer la déferlante (plus de 500 romans !) de la rentrée littéraire... Seule la ville de Bordeaux (avec Finitude, Mirobole, Agulo...) et quelques autres maisons « provinciales » (on doit dire Région !), comme Toulouse, ou Montpellier/Vauvert tirent parfois leur épingle du jeu.

Lire la suite : Willy Wolf, le trompe-la-mort : le off de la rentrée littéraire se trouve à Nantes

StenPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / On la surnomme « l’étoile polar ». Avec Camilla Läckberg, elle règne sur le polar polaire. Une preuve ? Une nouvelle preuve ? La lecture de « Retour sur l’île », son sixième roman traduit en français.

Lire la suite : Retour sur l’île : Viveca Sten, l’étoile polar…

loupsPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Prial Monet (1, 95 m, 115 kg, au bas mot…), l’enquêteur de "Là où vivent les loups", de Laurent Guillaume, est un flic confirmé qui n’aime plus grand-chose (à part fumer des cigarillos), depuis qu’il a eu de sérieux problèmes avec sa hiérarchie parisienne. A priori, tout l’énerve : la paperasse, les ronds-de cuir, la montagne, la campagne, bref, tout ce qui salit et ne se trouve pas Paris 11e ; ce qui lui fait un point commun avec un certain Gabriel Lecouvreur, dit « le Poulpe ».

Lire la suite : Là où vivent les loups : le nouveau James Crumley est français !

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