Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Avec "Les cruelles étoiles de la nuit", on est invité à suivre pour la cinquième fois les aventures d'Ann Lindell, ici aux prises avec deux meurtres d'agriculteurs, conjointement à la disparition d'un universitaire retraité qui tyrannisait sa fille. Suivre l'inspectrice au fil de sa nouvelle enquête se fait avec grande difficulté à vrai dire. Non que l'héroïne nous distance en allant trop vite pour nous, la lenteur du récit laissant largement le temps de s'installer dans l'intrigue. On attend même plutôt qu'il se passe quelque chose de vraiment bouleversant ou de captivant.
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Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Le roman "La nostalgie des dragons" est un livre d'histoire. C'est-à-dire racontant une histoire. Une histoire se déroulant sur fond d'Histoire (l'actuelle, sur fond de crise idéologique) voire de Pré-histoire ( sans fond). Présentant des héros bien campés, comme toute histoire de projet romanesque: ici un homme, une femme, avec toute la gamme des rapports qu'on imagine pouvoir les réunir. Et n'est-ce pas tout ce qu'on demande à un roman, que de nous raconter une histoire?
Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Un psychologue, un policier, un PDG, et nombre d'autres personnages de bords aussi divers et sans lien social apparent, se retrouvent imbriqués dans une terrifiante chute dans le vide de l'existence. Qu'est-ce qui relie tous ces gens entre eux, tels cette ménagère meurtrière de sang-froid, ce très jeune garçon terré dans un mutisme post-traumatique, ce père veuf qui ne comprend rien à sa fille, ce type qui rêve de devenir une star, ce libertin blasé, cet animateur télé adulé? Une même intrigue folle...ment réaliste, celle qui concerne toute notre civilisation et se formule variablement ainsi: comment ne pas s'ennuyer? quel sens donner à la vie? où trouver encore de l'intensité? Le tout sur fond d'enquête criminelle, dont les pistes sont brouillées d'emblée, avec une structuration par chapitres originale puisque ceux-ci nous sont délibérément proposés dans le désordre de leur chronologie.
Par Catherine Verne- Lagrandeparade.fr/ L'auteure du "meilleur premier roman policier" paru en Suède en 2003 et traduit chez Albin Michel sous le titre "Le sang versé", Åsa Larsson, fait sa rentrée chez le même éditeur, avec un roman intitulé "La piste noire" dans une traduction française de Caroline Berg.
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Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Parlons peu, parlons bien du dernier thriller de Jean-Christophe Grangé qui vient de paraître chez Albin Michel. Par quel bout prendre ce roman de 800 pages? Par le début peut-être car le titre, "Lontano", à lui seul, intrigue. Cherchez, vous trouverez sa définition littérale; mais encore? Un indice: le vocable suggère que l'affaire remonte au passé. Et, comme à "La grande parade" on vous aime, on va vous faire gagner du temps sur la lecture de ce roman-fleuve en vous disant qui a tué d'entrée, histoire de zapper l'étape du rebirth et tutti quanti. Comme ça, ce sera fait. Et vous nous aimerez encore plus plus plus. C'est pas gentil ça? On pourrait plutôt vous donner l'eau à la bouche, peine inutile, le début du roman suffisant à vous emporter de lui-même. Donc, venons-en à ce qui nous intéresse, tous, trève d'hypocrisie: qui a tué?
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Par Catherine Verne - La grandeparade.fr/ Comme avec tout maître du suspense qui bluffe systématiquement, on entre dans le dernier roman de Stephen King à paraître chez Albin Michel un calepin et une loupe à la main, bien décidé à déjouer les tours de passe-passe qui font qu'on va se retrouver assez lamentablement une fois de plus accro à la lecture au point de négliger de se sustenter, d'honorer nos rendez-vous ou de courir vérifier si le petit neveu qu'on garde ce week-end respire encore. Facile pour commencer, il faut dire, car nous voilà frétillant de la lunette en ricanant "tu vas pas me la faire avec tes gros sabots" devant le premier personnage un peu typé "Frankenstein" qui montre son nez, en l'occurence un pasteur débonnaire débarquant dans le Maine où il subjuguera le héros par ses prouesses en électricité.
Jubilant, on a un tout petit peu envie de s'exclamer: "Mary Shelley, sors de ce corps! Est-ce que ce sont des choses qui se font, ça, à l'âge respectable qu'a atteint Stephen King franchement? Dépasser soixante ans pour réincarner une très imaginative jeune écrivain londonienne, préoccupée à 18 ans de cerner par quelle mécanique mystérieuse on fait les enfants, est-ce bien sérieux?" En même temps n'a-t-on pas lu quelque part que Stephen King nourrit précisément une perplexe anxiété vis-à-vis du monde des machines? Sauf qu' à y regarder de plus près, on ne saurait réduire "Revival" à un remake du Dr. Frankenstein, même si l'on repère chez le Révérend Charles Jacobs tous les attributs du savant fou féru d'électricité qui ne jure que par les innombrables démontrations courageuses de Benjamin Franklin sur la foudre, ou idolâtre le prodige Thomas Edison qui, à dix ans, reproduisait au sous-sol de la maison familiale transformé en laboratoire, des expériences de philosophie naturelle. En 2015, on attendait au moins que le méchant de l'histoire recoure au nucléaire, à la nanotechnique ou au cinquième élément, plutôt qu'à des trucs et astuces hérités de la manche de Robert-Houdin ou tirés de la physique amusante en six leçons. Bref, on est content: le King s'est loupé, il en faudra plus pour nous épater! Mais bon, c'est Stephen King tout de même. Calepin, loupe, fouille attentive...
On souligne alors, dubitatif, des pistes moins grossières, telle une leçon naturaliste de l'auteur sur la société des fourmis, assez abondamment illustrée tout au long du volume pour laisser penser à une lubie de sexagénaire désoeuvré au point de visionner en boucle les reportages animaliers du National Geographic. A moins, suppute-t-on, que l'allusion récurrente dans le récit aux hyménoptères ne constitue un indice fatal, à épingler pour ne pas se faire surprendre comme un bleu au détour d'une abrupte fin cauchemardesque. Donc on retient.
On retient aussi mult signes indiquant des pistes délicieusement glissantes, telle l'immersion en milieu junky ou dans la cour des miracles, grâce auxquelles on sent bien qu'il est question de vie ou de mort avec "Revival", ou peut-être d'un savant, et fou, mélange des deux... Le tout sur fond de musique rock'n roll mêlée à des chants méthodistes, King ayant fait le choix peu anodin de situer l'action dans le Maine, "terre d'élection de toutes les catastrophes" comme on sait depuis "Cujo" (Albin Michel, Paris 1982). Et de fait, la région est historiquement pétrie de tradition puritaine ainsi que de romanesque fantastique depuis Hawthorne et Lovecraft, autant de domaines familiers à l'auteur.
Ambiance claire comme de l'eau de roche si l'on met tous ces éléments bout à bout, non? Mais peine perdue: quelqu'averti qu'il soit, le lecteur se fait cueillir, frémissant devant l'adresse éclatante du King de l'épouvante distillée à dose experte, et sursautant à son coup de grâce final. Et on a beau jeu d'avoir brandi sa loupe et son calepin face à ce nouveau roman comme un crucifix en fanfaronnant "même pas peur", on s'arrangera pour ne pas dormir tout seul le soir de cette lecture horrifiante. Mieux: on ne dort pas! Enfin nous, on dit ça, on ne dit rien.. Maintenant, les bravaches, c'est à vous...!
Revival
Auteur : Stephen King
Editions : Albin Michel
Traduction: Nadine Gassie
En librairie le 1er octobre 2015
Prix : 23,50€
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Les êtres artificiels sont au cœur de nombreux récits d’imaginaire et d’expériences scientifiques depuis l’Antiquité. Au XXe siècle apparaissent les robots, de plus en plus performants, de plus en plus présents, dans l’industrie, mais également dans notre quotidien. La dernière révolution, ce sont les cobots – ou robots coopératifs – qui ont vu le jour au XXIe siècle. Ils questionnent notre rapport au travail, nos compétences, le sens que nous donnons à notre ouvrage. Ils fascinent et effraient à la fois. Deux articles, une interview et huit nouvelles ont été concoctés par les spécialistes et auteurices, qui s’interrogent sur le thème du robot et du travail, en le dépoussiérant au passage. Cette anthologie ActuSF et s’inscrit dans le cadre du projet VIVERES (Vers une Industrie du futur VErte et RESponsable) porté par l’Université de Lorraine et ICN Business School et financé par l’Agence Nationale d’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT).
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Patriarche féroce et banquier à l’influence redoutable, Eugen de Basfortt étend son empire sur la république de Jirone, en éliminant tout ce qui peut menacer son pouvoir. Il devra pourtant affronter des tempêtes qui risquent de le détruire.
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Vous aimez la science-fiction ? Vous aimez la science ? Vous êtes friands de tables rondes et conférences de haut niveau ? Vous avez envie de partager votre passion? De passer de bons moments dans un cadre chaleureux ? Alors, les Utopiales sont faites pour vous.
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Les années folles et leur cortège de soirées décadentes, d’amours libres et de cocktails explosifs sont le décor où évolue Jordan Baker, une jeune femme originaire du Tonkin, adoptée par une famille américaine aisée.
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Amazonies spatiales est un recueil de nouvelles et de textes scientifiques, issus d’une résidence qui a réuni auteurices de SF – chargé·es d’écrire des récits sur l’espace se déroulant en 2075 – et experts – qui devaient en garantir la vraisemblance. L’objectif affiché est de remettre l’espace au cœur de l’avenir, tout en prenant en compte la situation actuelle, le réchauffement climatique irréversible, les guerres, le capitalisme effréné, les colonialismes et néo-colonialismes qui gangrènent les rapports entre les peuples. Il s’agit ici d’inventer des futurs désirables, loin des dystopies et des tragédies qui semblent inévitables, de rêver des lendemains meilleurs…
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Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Dimos Horacki est un journaliste en disgrâce, envoyé sur le front de la guerre que l’empire borolien mène contre les Cerracs, territoire voisin et montagneux. Une simple formalité a priori, mais les boroliens sont fatigués des conflits incessants engendrés par leur gouvernement colonialiste et de la conscription. Il s’agit donc de faire renaître la flamme en pondant quelques articles élogieux sur un héros. Horacki va rapidement se confronter à la réalité de la guerre expansionniste menée par la Borolie et à ses horreurs, et rencontrer leurs ennemis, les anarchistes de Hron. Il découvre qu’ils défendent non leur propriété, mais leur mode de vie, leur utopie. Ses certitudes volent peu à peu en éclats, tandis que les combats font rage.
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Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Nous avons laissé Tanta, l’héroïne de cette trilogie, dans une situation difficile : elle cherche qui elle est réellement depuis que sa programmation Harlow – un programme d’asservissement créé par In’Tech pour s’assurer de la loyauté sans faille de ses agents, a été désactivé. Elle a prouvé sa fidélité en démasquant une agente double, mais le nouveau patron de la DRI, Kenway, se méfie d’elle et de l’ombre qu’elle pourrait lui faire. Il la cantonne dans un obscur poste de surveillance, où la jeune femme enrage de ne pouvoir utiliser ses compétences au service de la DRI et d’In’Tech. Même avec ses doutes, Tanta veut retrouver sa carrière, son amante, Reet, et ne plus avoir Kenway sur le dos.
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ L’adelphe Chih a passé quatre ans sur les routes de l’empire.
Un bon bouquin, ça ne périme pas! Et après, ça passe en poche et c'est encore mieux parce qu'on peut l'emporter partout!
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