Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Un aveu : « J’ai toujours eu une passion pour La Fontaine ». Puis une confidence : « On l’ouvre au hasard et c’est un bonheur absolu, chaque fois. Il a beau être infiniment connu, on ne sait rien sur lui.
Lire la suite : Erik Orsenna : bonheur absolu avec La Fontaine
Par Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ La littérature a été marquée par « La Vingt-Cinquième Heure », paru en français en 1949, immortalisé par le film d’Henri Verneuil en 1967 et l’interprétation inoubliable d’Antony Quinn. L’auteur de cet immense roman Virgil Gheorghiu démontre la fin de l’humanisme occidental emporté par la spirale du nazisme et du bolchévisme : l’être humain perd sa qualité de sujet et devient un simple élément du mécanisme social ; Virgil Georghiu dénonce et accuse les vainqueurs de la 2ème Guerre mondiale américains et soviétiques d’avoir engendré la déshumanisation des sociétés.
Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.fr/ « Pour que chaque femme puisse faire son cheminement en toute sérénité et liberté dans sa féminité, il faut d’abord qu’elle soit correctement informée ».
Lire la suite : Le dico des nanas : pour dédramatiser les étapes de la féminité
Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Le maître de conférences Annie Hourcade propose dans le présent ouvrage une étude dense et érudite du conseil chez les Sophistes, Socrate, Platon et Aristote, de son émergence en tant que notion aux subtilités de sa pratique.
Lire la suite : Le conseil dans la pensée antique : un ouvrage érudit d'Annie Hourcade
Par Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Plus qu’un roman, mieux qu’un recueil de recettes, le livre de Raphaëlle Giordano se déguste avec gourmandise, un vrai plaisir.
Lire la suite : Raphaëlle Giordano : Comment vaincre la « routinite aiguë » ?
Par Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Il faut »maîtriser l’ombre et la lumière » car « ce qui brille trop fort ne procure pas l’apaisement de l’esprit. » Cet essai de Tanizaki date de 1933, il nous enseigne les principes et les bases de l’esthétique japonaise par le truchement, le jeu de l’ombre et de la lumière, le clair-obscur.
Lire la suite : Tanizaki Jun’ichirô : « Louange de l’ombre » ou les jeux du clair-obscur
Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ L'ouvrage décortique d'abord comment "Une lettre" opère une sorte de révolution ésthétique non sans écho au manifeste phénoménologique husserlien. Cette oeuvre dit la défaite du dire et par là-même de la littérature classique dans la mesure où Hoffmannsthal y retire au sujet parlant les filets du dogme traditionnel qui fondait tout espoir en la rhétorique et la logique. Son personnage, Chandos, voit en effet en lui s'opérer une deconstruction du dire et en même temps communique sur cette intime expérience en témoin, via l'exercice épistolaire. Mais que faire de cette sorte d'épochè s'il en est qui ouvre ici le sujet aux confins du pulsionnel, voire au mystère animal, et surtout comment sortir de l'apparente impasse où se jette tout locuteur attestant d'une parole ainsi disqualifiée? Faut-il lui apporter une conclusion wittgensteinienne? Au lieu de répondre en logicien, il convient selon Paul Ducros de tout voir dans le positionnement de Hoffmannsthal sauf un renoncement à dire. D'ailleurs l'écrivain ne cessera d'écrire quant à lui. Et tant s'en faut que la répétition, comme renouvellement de la tentative d'expliciter ce qui veut se dire mais résiste au dire, équivale au silence prôné par Wittgenstein. On appréciera à ce titre les passages que le docteur en philosophie consacre ici à la confrontation des traitements de la question chez les deux Viennois, entre autres références transversales au surréalisme , à Proust ou Van Gogh, venant ponctuer la réflexion tout au long de cette étude remarquable. Car c'est toute une culture, affranchie de l'académique refoulement, qui se trouve convoquée par le paradoxe d'une parole juste à poser sur l'indicible. Hoffmannsthal quant à lui l'aura résolu par le choix du récit poétique ancrant l'imaginaire au plus vif des affects et de la sensibilité.
Sensibilité et imagination
Auteur: Paul Ducros
Editeur: Hermann
Parution: 6 avril 2017
Prix: 28 euros
Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/Un livre intelligent et tendre sur un sujet délicat: comment gérer les refus d'autrui? Le jeune entrepreneur et bloggeur Jia Jiang s'est frotté à l'exercice délibérément dans le cadre d'un défi de 100 jours en abordant des inconnus avec des demandes plus rocambolesques les unes que les autres, juste pour s'exposer à un rejet quasi prévisible. Une expérience osée aux conclusions constructives car, pour grandir, j'ai besoin que l'autre me dise "non" autant que de le lui dire moi-même.
Lire la suite : Jia Jang : "A l'épreuve du non" ou la thérapie par le rejet
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Le festival "Le Livre à Metz - Littérature & Journalisme" qui se tenait le week-end dernier, a fêté ses trente ans de la plus belle des manières avec, entre autres, un hommage à Gotlib, disparu récemment, et de belles rencontres avec des têtes d’affiche à fort caractère, comme Guy Bedos, Richard Bohringer, Tardi et sa femme chanteuse à textes pas commode… Mais il y avait aussi le souriant Philippe Besson, et Marie Desplechin, Didier Decoin, parmi 220 invités ; sans oublier une bonne soixantaine d’auteurs régionaux.
Lire la suite : Littérature & Journalisme : le printemps des salons littéraires a commencé à Metz
Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Titre fun et sous-titre en mode blog branché, citation légère de Juliette Gréco chantant les dimanches, couverture de style magazine pour teenagers, illustrations girly et planches de BDs, la machinerie marketing ici est au top pour inviter à ne pas se prendre le chou avec un syndrome pour lequel on aura peut-être été dépisté grave positif au premier chapitre. Outre ce test de bienvenue, des témoignages auxquels s'identifier à tous les coups, des solutions relevant du bon sens populaire, des pages de pensum en copié-collé suivies de notes vierges à noircir en mode assisté qui redemande à brasser du vent ou en admettant que de tout ce vide sorte du plein: la structure apparentée à celle d'un manuel pratique fait illusion, mais pas mouche faute de contenu sérieux et consistant.
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr/ Le siècle, le vingtième, avait dix-huit ans quand il est né. C’était à Hong Kong, le 22 octobre. Près d’un père consul du Panama à Hong Kong et d’une mère française, René de Obaldia a grandi et fait ses études à Paris, est mobilisé en 1940, fait prisonnier, se retrouve dans un camp en Pologne puis rapatrié comme « grand malade » en France en 1944. En 1956, il publie son premier roman, Tamerlan des cœurs. Il enchaînera romans, poèmes, mémoires et surtout des pièces de théâtre, parmi lesquelles l’éternelle "Du vent dans les branches de sassafras". Le 24 juin 1999, il est élu à l’Académie française où il succède à Julien Green. Dix ans plus tard, on le retrouve sur la scène du théâtre parisien du Petit Hébertot- alors, il y lit quelques-uns de ses textes… Et, tel un jeune homme de 98 ans toujours vert, il nous revient en ce début de printemps. Malicieux, René de Obaldia nous glisse un mini-livre de quatre-vingt pages délicieusement titré "Perles de vie".
Lire la suite : Perles de vie : René de Obaldia, la sagesse portative
Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Lire Franz Brentano en français, ce philosophe autrichien enfin reconnu en France pour son apport à la philosophie de l'esprit, est devenu, quoique tardivement, possible. Après la parution de sa "Psychologie du point de vue empirique" dans notre langue, voici l'accès à sa "Psychologie descriptive".
Lire la suite : Psychologie descriptive : Franz Brentano et l'intentionnalité
Par Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Les dernières semaines du quinquennat annoncent une bataille féroce pour ravir le trône de François IV….une fin de règne sous forme d’ "exit" ! François-le-ravi, le Duc de Bordeaux, Nicolas-le-teigneux, le Duc d’Evry et peut-être le Duc de Sablé…vont-ils disparaître du paysage politique ?
Lire la suite : Chronique d’une fin de règne : un pamphlet remarquable
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr/ Grand joueur d’échecs, Denis Grozdanovitch a évolué à un haut niveau dans les sports de raquette : champion de France juniors 1963 en tennis, champion de France de 1975 à 1979 en squash et champion national de courte paume. Diplômé de l’IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques) de Paris, il est venu tardivement à l’écriture en publiant, en 2002 chez l’éditeur José Corti, son premier livre- « Petit traité de désinvolture »… à 56 ans. Depuis, en esthète du jeu de raquette, il pratique, dans le monde des livres, l’art de la flânerie. Une flânerie qui l’a mené, de désinvolture en éternel féminin en passant par le hasard et la mécanique spirituelle, jusqu’à la bêtise, objet de réflexion de son récent et nouvel essai, « Le génie de la bêtise ».
Lire la suite : Denis Grozdanovitch : quand la bêtise a du génie…
Un bon bouquin, ça ne périme pas! Et après, ça passe en poche et c'est encore mieux parce qu'on peut l'emporter partout!
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