Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ XR_395 vit son jour [1], entouré de Parent_1 et Parent_2, il apprend à marcher et découvre le monde. Son monde. Une Terre débarrassée des humains, où il n’y a plus ni guerre, ni crime, ni pollution. Les robots vivent leur existence de robot bien huilée, en contact permanent les uns avec les autres, grâce à la Ruche, dirigée par PRÉSIDENT qui, chaque jour, leur montre un des nombreux méfaits, violences et destructions dont se sont rendus coupables les hommes, et qui ont justifié leur éradication. XR_395 est heureux entre son travail à la ferme de panneaux solaires et ses périodes de recharge.
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Thomas est en CM2. Cette année, un nouvel élève vient d’arriver, Patrick. Celui-là est un vrai loser : un prénom d’adultes, des fringues dépassées, une grosse frange. Et pour couronner le tout, il habite cité Jacques Prévert, un quartier sinistré où les gentils garçons comme Thomas n’ont pas le droit de mettre les pieds. Ce soir, il a parlé de ce drôle de garçon à ses parents, mais leur réaction n’a pas été celle qu’il attendait ! Ils l’obligent à l’inviter à la maison, en parlant de « solidarité ». Thomas est catastrophé : que va-t-on penser de lui à l’école ?
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Byx est une Dairne. Imaginez une sorte de chien, avec des pouces opposables, une poche ventrale, l’aptitude à voler et à marcher sur deux pattes, et celle de parler ! Leur caractéristique la plus remarquable, et l’un des enjeux du roman, est leur capacité à détecter le mensonge, quel que soit le sujet ou l’interlocuteur. Improbable, certes, mais dans cet univers-là, les personnages appartiennent à des espèces qui, si elles se rapprochent de certaines que nous connaissons, sont aussi très originales, des felivet (félins géants) aux woobiks (petite créature poilue à trois queues, fidèle et courageuse).
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Émile est un jeune garçon un peu timide. Pour les vacances, il retourne avec ses parents dans la maison du bord de mer, la même que l’été dernier. Dans la villa d’en face, il y avait une fille, une fille qu’il avait longuement regardée, sans oser l’approcher, encore moins lui parler. Mais il ne l’a pas oubliée… Peut-être sera-t-elle encore là cette année ?
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Ce pourrait être un avertissement. Ou un aveu. Ce sont simplement des mots de Mohamed Ali : « Je suis l’Amérique. Je suis cette partie du pays que vous ne voulez pas reconnaître. Mais habituez-vous à moi : noir, sûr de moi, présomptueux. La boxe, c’était juste pour me présenter au monde ». Des mots de Mohamed Ali (1942-2016) qui ouvrent « Cassius », le nouveau livre de Catherine Locandro, remarquée en 2014 pour « Clara la nuit ». Un bandeau qui ceint l’objet nous prévient : « le destin exceptionnel de Mohamed Ali ». L’auteure évoque, elle, une « biographie romancée » qui s’arrête quand le boxeur né Cassius Marcelius Clay Jr change d’identité en se convertissant à l’Islam- il a alors 22 ans, a été à 18 ans champion olympique dans la catégorie des poids mi-lourds en 1960 à Rome, vient d’infliger un KO à Sonny Liston le 25 mai 1965…
Lire la suite : « Cassius » de Catherine Locandro : gloire au boxeur qui volait comme un papillon…
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Louna a quinze ans, des parents qu’elle trouve égoïstes, insensibles qu’ils sont au sort des migrants en difficulté, qu’elle voit partout autour d’elle. Elle échoue à les convaincre d’accueillir une famille et choisit donc de prendre les choses en mains. Un soir, elle met son plan à exécution en enlevant à la porte de son école le petit Mirhan, avant que la police ne l’arrête. Louna est bien décidée à le conduire à l’abri, quoi qu’en pensent ses amis ou sa famille. L’enfant la suit docilement et la jeune fille commence un parcours de fuite, destiné à semer les forces de l’ordre et protéger celui qui sera désormais son frère.
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Colin et Céline sont jumeaux et leur intégration au collège est difficile…sans doute parce qu’ils sont un peu atypiques mais surtout parce que les autres élèves ne cessent de les montrer du doigt en les nommant « croque-mort », « croque-mitaine »…et tous les noms macabres qui leur viennent à l’esprit. Le plus injuste c’est que lorsque ces derniers se rebellent, ils sont doublement punis : à l’école et à la maison où leurs parents, très pris par leur travail funéraire, n’écoutent pas leurs doléances et justifications.
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Par Sylvie Gagnère- Lagrandeparade.com/ Jivana est une jeune fedeylin qui vit dans un village en compagnie de sa mère, Delyndha. La jeune fille n’a guère d’amis, parce qu’elle vit avec un grand secret : l’esprit de la déesse Savironah, qui n’a pas pu achever sa réincarnation, vit dans son corps. Les villageois sentent la différence de Jivana, cette voix à laquelle elle s’adresse en elle ; on la croit un peu dérangée, sans bien comprendre ce qui lui est arrivé.
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ EANA : tiens, encore un sigle éducation nationale ! Mais que peut bien vouloir dire celui-ci ? Tout simplement « élèves allophones nouvellement arrivés ». Ils viennent de partout, de Bulgarie, de Turquie, de Corée, d’Angleterre, ou bien de Roumanie. Ils sont là pour quelque temps, ou pour toujours. Parfois, c’est le travail de leurs parents qui les a amenés là, parfois, c’est la misère, la peur, le désespoir, ou bien l’espoir d’une vie meilleure, de réaliser leurs rêves, des rêves puissants, ou si fragiles. Ils sont arrivés ici, en France, à Paris.
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Kanel, petit village tout au nord du Sénégal. Yao est un jeune garçon débrouillard, plein de joie de vivre et amoureux de la lecture. Un touriste lui a offert le roman autobiographique de Seydou Tal, né dans la banlieue parisienne et devenu un célèbre acteur. Seydou est d’origine sénégalaise et va présenter son livre à Dakar, lors d’une séance de dédicace. Lorsque Yao découvre que son idole vient au Sénégal, c’est sûr, rien ne l’arrêtera, il veut le rencontrer, même s’il doit pour cela faire près de 400 km, seul, et en cachette de ses parents !
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Dans la banlieue ouest-parisienne, un père et son fils Hippolyte. L’enfant a 10 ans, sa mère est partie avec le père de son copain Gégé. Dans une vie et une ville grises, Hippolyte va à l’école, son père à l’usine. Le gamin dessine, colorie. Très joliment illustré par Aline Zalko, c’est « Inventer les couleurs », le nouveau livre de Gilles Paris- auteur, entre autres, d’« Autobiographie d’une courgette » (1991) et « Au pays des kangourous » (2012). Il publie là son premier texte de littérature jeunesse- genre très prisé par les romancier.e.s ces temps-ci. Donc, on suit Hippolyte pendant une journée. Du petit déj’ à la fin de journée, en passant de nombreuses heures au collège avec les cours et profs sympas et le cours cauchemar, celui de mathématiques. Il y a les copains-copines, Gégé, les sœurs Chan et Cui, Fatou aux mains noires et roses, le glandeur, le surdoué… et Hippolyte qui dessine, qui met de la couleur dans la vie des autres- et, de temps en temps, la change. C’est un livre de tendresse, d’émotion(s), de tolérance, d’optimisme et d’espoir. C’est, aussi, délicatement et intelligemment écrit- comme toujours avec Gilles Paris. Rencontre.
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Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Antoine et Tony sont deux collégiens comme il en existe tant d’autres, ni très brillants, ni très cancres, ni mauvais garçons, ni enfants sages. Ce matin-là, ils ont fait la course sur le chemin du collège, comme ça, juste pour s’amuser et voir qui des deux court le plus vite. Mais au bout du parking, ils n’ont pas ralenti, ne se sont pas arrêtés. Ils ont continué à courir, envoyant balader leurs soucis. Pour Antoine, la peur d’une nouvelle baffe de son père – qui ne communique guère que par ce moyen, pour Tony, la crainte d’être expulsé vers l’Ukraine et devoir quitter la France – sa famille a reçu son OQTF.
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Une nuit d’été, Jeff est réveillé par des bruits qui ressemblent à une poursuite. Le lendemain, il trouve dans sa cave un homme étrange. Est-ce un fugitif ? Un migrant recherché par des passeurs ? Un criminel en cavale ou un malade mental ? Difficile de le savoir. L’homme a la peau trop blanche, les yeux sans pupille et s’exprime avec des sortes de claquements de langue. Il a peur, il est traqué, mais semble ne pas vouloir s’éloigner de la tour où vit Jeff, en compagnie de ses parents, et de son frère Norbert. Les deux adolescents décident de le cacher et de l’aider, mais comment faire alors que leur immeuble est promis à la démolition dans quelques semaines ?
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.fr/ Les oiseaux rares ont besoin d'un refuge. Quand ils se sont connus, Flora et Max vivaient chacun dans une cage. Elle était en prison et lui reclus dans sa chambre. Leur seul moyen de communiquer était de s'écrire des lettres. Aujourd'hui, Flora sort et elle revient à la vie.
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