Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.com/ Un plongeon en Arabie à la rencontre d’Aladin et de Jasmine, où se mêlent tendresse, humour et rebondissements. Comment ne pas être séduit par des artistes aux multiples talents ? De la chanson, à la danse, en passant par la magie, les ingrédients sont bien présents pour passer un très agréable moment.
Aladin (interprété par David Courrèges), est le fils du tailleur Mustapha. C’est un jeune garçon turbulent, aux mauvaises manières, qui passe ses journées à traîner dans les faubourgs de la ville. Un jeune homme qui semble bien facile à duper… C’est ce que le sombre Jafar tentera de réaliser en se faisant passer pour un oncle longtemps absent.
Mais le futé Aladin, moins naïf qu’il n’y parait, parviendra à se tirer d’un très mauvais pas, et fera la rencontre qui bouleversera sa vie. Quelques frottements sur une vieille lampe d’apparence sans valeur fera apparaître … une femme génie ! Ingrid Courrèges, dans ce rôle longtemps gardé par la gent masculine, réalise une très belle prestation. De la grâce, de la prestance, et un dynamisme très appréciables qui donnent le rythme nécessaire à cette pièce.
David Courrèges n’en démérite pas. Sa fraîcheur et sa légèreté collent parfaitement à l’image que l’on se fait du héros, particulièrement lorsqu’il rencontre Jasmine, la fille du Sultan, chez un marchand de tissus.
Encore une fois, on applaudit très vivement le théâtre pour l’effort fait en matière de décors, de costumes et pour leurs installations sonores et visuelles. Les petits, et les moins petits sont très rapidement captivés par cette mise en scène à la fois moderne et fidèle du conte oriental que nous connaissons si bien. On recommande !
L'avis de Julie Cadilhac:
Une récréation au pays de l'Orient pleine d'humour et de magie. Chantée avec qualité, cette comédie musicale à destination des enfants, très interactive et ludique, les séduira à coup sûr. Aladin et la belle Jasmine nous invitent à un rêve bleu merveilleux dans lequel on travaille son vocabulaire, on se déhanche et on tape des mains en cadence, on rit de plaisir de voir le méchant Jafar perdre à tous les coups...Dépoussiérée avec espiéglerie, le génie est une femme de caractère au dressing assez mal rangé, le sultan du royaume d’Agrabah a l'oreille petite mais un grand coeur et tout finit bien, conté par la belle Shéhérazade des Mille et Nuits...Dépêchez-vous, il ne reste qu'une date ! Enfourchez vos chameaux et direction l'Odéon!
Dates et lieux des représentations:
- Le 2 janvier 2024 à 15h, Théâtre de l’Odéon, ZAC du Fenouillet, Pérols ( 34)
La Reine des Neiges et le Yéti : la fascinante Elsa, à la recherche d'un prince charmant
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Bienvenue dans « Les gros patinent bien », destination théâtrale phare de 2022 où l’on vous promet de grands éclats de rire, des yeux écarquillés devant tant d’ingéniosité et un imaginaire qui va réveiller votre âme d’enfant.
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Berlin Berlin, nom qui sonne double pour Berlin côté Est et Berlin côté Ouest, le Mur dressé entre les 2 dans cette histoire se situant dans les années 80. Emma rêve de s’enfuir à l’Ouest et pour cela se fait embaucher comme aide-soignante chez Mme Werner, dont elle a remarqué que le Mur était mitoyen. Elle en profite, une fois la vieille dame endormie au rythme de Kalinka, pour faire rentrer son mari Ludwig et creuser un tunnel au sous-sol. Manque de chance, le fils Werner n’est autre qu’un agent de la Stasi et l’appartement se révèle au fur et à mesure des visites, un repère de passage et de rencontre des espions. Werner, en plus, commence à s’éprendre d’Emma. Dans l’urgence de chacun de ne pas se faire repérer, qui sortira gagnant ?
La pièce se construit comme un vaudeville avec un enchainement de scènes drôles et de péripéties rocambolesques mettant à l’honneur le comique de situation et de répétition. A chaque fois que l’un pense toucher au but, pour sa carrière côté Warner, ou côté aboutissement du passage souterrain secret côté Emma/Ludwig, un nouvel événement permet à l’histoire de rebondir de manière burlesque. Entre scènes cocasses, quiproquos et répliques cinglantes qui font mouche, l’histoire ne manque ni de piquant ni d’humour, même si parfois certains gags ou certaines situations sont prévisibles et peuvent être caricaturaux. Il n’empêche que l’on ne s’ennuie pas et que l’énergie et le rythme de la pièce nous emportent dans ce tourbillon d’absurde.
Du dynamisme, Berlin Berlin n’en manque pas : ça court, ça traverse, ça s’en va et ça revient, ça chuchote, ça parle fort voire ça crie.
La scénographie, très réaliste, nous plonge dans l’univers des années 80 : canapé d’époque, tapisserie kitsch, affiche de propagande et faucille et marteau en guise de décoration. Les changements de scène entre l’appartement et le bureau de la Stasi sont mis en valeur par un jeu de lumières recréant une ambiance tantôt sereine, tantôt angoissante. Les costumes apportent la touche finale par un esthétisme soigné et apportant une plus-value historique à l’ensemble. On remarquera aussi l’utilisation intelligente de la vidéo notamment sur l’entrée où la projection filmée du Mur apporte du cachet et un imaginaire très ancré dès le début de la pièce.
Pour porter cet ensemble survolté, la troupe s’en donne à cœur joie avec des personnages affirmés : Emma en mode courage, son mari Ludwig plus penaud et pataud qu’autre chose dont la mollesse fait le contrepoids à l’assurance de sa femme, Werner en fanatique sans scrupule mais mielleux quand il est séduit.
Berlin Berlin est une pièce agréable à voir et à suivre où la légèreté et la douce folie nous entrainent dans cette comédie historique. Entre quiproquos et malentendus qui les éloignent de leur objectif, notre couple de « Pieds nickelés » jongle avec tendresse et humour dans les mailles du nid d’espion dans lequel ils se trouvent.
Berlin, Berlin
Une pièce de Patrick Haudecœur et Gérald Sibleyras
Mise en scène : José Paul
Avec Maxime d’Aboville, Lysiane Meis, Patrick Haudecœur, Loïc Legendre, Guilhem Pellegrin, Marie Lanchas, Claude Guyonnet, Gino Lazzerini
Décor : Édouard Laug / Costumes : Juliette Chanaud / Lumière : Laurent Béal / Musique : Michel Winogradoff / Assistant mise en scène : Guillaume Rubeaud
Une coproduction : Théâtre Fontaine - Pascal Legros et Cinéfrance Studios - David Gauquié et Julien Deris
Dates et lieux des représentations:
Du 8 septembre au 21 décembre 2022 au Théâtre Fontaine ( 10 rue Pierre Fontaine, 75009 Paris)
Par Christian Kazandjian - Lagrandeparade.com/ A travers la vie de celle qui la dédia aux grands singes, Moi, Dian Fossey, offre une un conte tout entier consacré à la vie et l’amour.
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ L’atmosphère est angoissante, électrique et sombre : le plateau peu éclairé, baignant dans une ténombre d’où s’échappent les vapeurs de l’enfer, sublimé par une musique installant une certaine tension. Jouée dans une ancienne chapelle du XVème siècle, le décor fait de tapisseries apporte une dimension mystique à cette adaptation du chef d’œuvre de Racine.
Lire la suite : Phèdre : une sombre et belle adaptation du classique de Racine
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Si toi aussi tu cherches quoi faire dans ta vie et que tu n’as pas la force de créer toi-même un spectacle, si toi aussi tu aimes les spectacles profonds mélant sarcasme et authenticité, alors viens faire Frédéric Attard et surtout… Réserve !
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Par Virginie Gossart - Lagrandeparade.com/ C'est accueilli par une bande-son dont les titres ne sont pas les préférés de la playlist France Inter, et semblent avoir été spécialement choisis pour “fédérer la France d'en bas”, que l'on prend place dans ce meeting de campagne un peu spécial.
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Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Que se passe-t-il quand on vient à perdre la mémoire sans raison ? Quelle est notre place dans le monde et comment retisser le lien qui nous unit aux autres, avant tout sa famille et ses amis ?
Lire la suite : Les mémoires de Paul Paladin :...et si tout oublier permettait enfin d'être heureux?
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Si la vie est une fête, pourquoi ne pas la commencer par la fin de l’histoire. C’est le parti pris du spectacle de démarrer in media res pour ensuite revenir sous forme de longs flashbacks sur ce qui en explique la chute. La fête n’en est pas vraiment une au démarrage de la vie de Thomas, né dans les années 70 d’un père aimant mais maladroit dans sa communication et ses sentiments, et d’une mère qui voulait une fille et qui s’enfonce dans une dépression et un rejet de son enfant. Dans ce milieu plutôt traditionnel, aux valeurs conservatrices, comment le jeune Romain va au fur et à mesure des rencontres arriver à se rencontrer lui-même...?
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Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ La nouvelle mise en scène de Jean-Philippe Daguerre était attendue d’autant qu’elle s’intéressait à un sujet délicat : la mort ! L’histoire débute par un petit déjeuner entre Thelma, une mère pressée par son travail, et Louis, son fils de 12 ans qui rêve d’un peu plus de temps partagé avec sa mère notamment pour lui raconter son amourette d’adolescent. Il finit par sortir faire du skate et se fait percuter par un camion. Coma.
Lire la suite : La Chambre des merveilles : une ode à l'amour de la vie à l'approche de la mort
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Quand on nait juif dans une famille orthodoxe du New York des années 40, on n’a pas d’autre choix que d’évoluer et de s’orienter vers l’étude de la Torah. Dans cette famille très pratiquante, guidée par le rebbe de la communauté, le jeune Asher dessine, encore et encore et croque ce qui s’offre à son regard d’enfant : son appartement, sa mère, son père. Son père, très respecté par ses pairs, ne voit pas cela d’un bon œil tandis que sa mère montre une certaine indulgence. Choisir la voie de la raison ou laisser libre court à sa passion ? Vivre dans la tradition familiale ou s’émanciper ?
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Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Quand on découvre un acteur couché sur scène et somnolent dans un décor aux allures d’atelier de mécanique ou de bricoleur du dimanche, on se dit que l’on va passer un drôle de moment. C’est exactement le cas pour cette création originale d’un jeune collectif. Et quel moment ! Une pièce tout en poésie, subtilité et ingéniosité qui font de cette histoire un bonbon qui se savoure avec délice.
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Plongée dans Londres en 1661, où les théâtres réouvrent après 18 années de fermeture puritaine, les comédiens étant perçus comme trop coquins pour la morale anglaise de l’époque. Les lieux réouvrent, le public revient en nombre, les spectacles se jouent mais les mœurs n’ont pas changé pour autant : la loi interdit toujours aux femmes de jouer sur scène si ce n’est dans d’obscures salles de cabaret. Alors ce soir-là, dans Othello, c’est Kynaston, acteur adulé, qui incarne Desdémone et se travestit pour interpreter ce rôle qui a fait de lui un nom dans la société anglaise.
Par Virgine Gossart - Lagrandeparade.com/ En écrivant La fin du monde est pour dimanche, François Morel rêvait d'un "spectacle existentiel".
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