Par Virginie Gossart - Lagrandeparade.fr/ C’est un hurluberlu aux longues jambes qui déboule sur la scène du Théâtre de l’Odéon dans un costume légèrement étriqué pour lui, et s’adresse à nous dans un langage à la fois inintelligible et familier. Une sorte de Monsieur Hulot qui se serait mis en tête de devenir peintre, ou plus précisément portraitiste.
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.fr/ L’oubli des anges s’intègre dans une pentalogie, les Âges de la Vie, qui parle d’amour, des différentes formes de l’amour, de celui de nos vingt ans, plein d’énergie et de jalousie, à celui de l’apaisement du milieu de la vie, en passant par le vrai, le beau, le libérateur. Et puis, il y a aussi l’amour perdu, celui que la mort déchire.
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Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ On le sait depuis longtemps…Jean Bellorini maîtrise l’art de monter une oeuvre non théâtrale sur le plateau sans la dénaturer. Et quel talent de dramaturgie faut-il avoir en besace pour rendre intelligible et passionnant le pavé de Fédor Dovtoïevski, Les frères Karamazov, donner l’opportunité de jouir de sa prose en mettant en exergue chaque trait d’esprit, chaque boutade, chaque acmé narrative et - en outre - de donner entendre les questions métaphysiques et existentielles que l’oeuvre soulève, notamment sur l’existence de Dieu. N’oublions pas, d'ailleurs, d’applaudir la superbe traduction choisie d’André Markowitz!
Lire la suite : Karamazov : la remarquable pièce dostoïevskienne de Jean Bellorini
Par Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Du Passage de la comète à La Nuit des Rois, Il y a des jours… et des lunes à la Claude Lelouch, sauf qu'ici ce sont Les Lendemains d'hier. Alice Allwright, Louis Atlan, Pierre Boulben, Alenka Chenuz, Benoit Facerias, Arnaud Raboutet marchent en funambule sur le fil du théâtre tendu entre Molière et Shakespeare en proposant de jouer La Nuit des Rois dans un registre burlesque.
Lire la suite : La Nuit des Rois : du Shakespeare 'who loves who' made by Les Lendemains d'hier
Par Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ 1934, Ashington, une petite ville dans la banlieue de Newcastle, un groupe de mineurs décide de suivre des cours d’histoire de l’art. Un local, la Cabane, un chef, George Brown, des camarades à la mine à la vie, Ben Nicholson, Jimmy Floyd, Oliver Kilbourn, un mécanicien dentaire, Harry Wilson, un chômeur, Le P’tit Gars. Leur point commun, une existence morne et sans horizon. La couleur de leur quotidien, noir charbon pour les uns, rouge politique pour le rescapé gazé de la Grande Guerre, Harry, le flou pour Le P’tit Gars. Une éclaircie dans leur horizon, Robert Lyon, le professeur d’histoire de l’art. Une envie partagée, apprendre. Une interrogation collective, la peinture ?
Par Edith Huguet - Lagrandeparade.fr/ La cuisine d'Elvis est une comédie sociale écrite par l'auteur anglais Lee Hall , qui a notamment signé le scénario de "Billy Elliott" et de "Cheval de guerre". Une écriture délicate mais efficace et percutante. Intimiste, impertinente et empreinte d'humour destructeur, cette pièce bouscule la pensée unique et réductrice sur les choses et les gens.
Lire la suite : La cuisine d'Elvis : une comédie sociale aussi intimiste qu'impertinente
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Cette reprise, d’une pièce datant de 1992, fonctionne toujours aussi bien. Au point qu’on la dit aussi culte que l’originale. Il fallait oser : écrire la suite du Misanthrope en alexandrins. Un auteur contemporain l’a fait : Jacques Rampal. Et avec une verve et un humour qui raviraient le grand Molière lui-même, tant la joute verbale entre Célimène et Alceste est jouissive à tous points de vue. Le texte est doux aux oreilles et excite notre intelligence.
Lire la suite : Célimène et le Cardinal : les amants de Molière s’aiment toujours
Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.fr/ Au théâtre Tristan Bernard, Yohann Metay invite à son spectacle « Tragédie du Dossard 512 ». Avec son remarquable dynamisme, sa gaieté et sa plaisante ironie, il fait l’originale démonstration des émotions ressenties lors d’une grande course dans le massif des Alpes. Cet ancien professeur de sport narre cette délirante préparation physique à l’UTBM : l’Ultra Trail du Mont Blanc, une course de 170 km, qui dure deux jours et deux nuits.
Lire la suite : La Tragédie du Dossard 512 : une pièce sportivement délirante !
Par Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Rares sont les lieux à Paris où la culture associe cuisine, culture et rencontres. Il en est un à citer qui se situe à quelques rues de la plus belle avenue du monde, Les Champs-Elysées, La Scène Thélème. Au n°18 de la rue Troyon dans le prestigieux 17è arrondissement, Jean-Marie Gurné a créé un refuge où gastronomie et théâtre se fondent dans un ensemble épicurien unique sur la place parisienne. Un restaurant gastronomique reconnu par l'édition 2017 du Guide Michelin qui lui a décerné sa première étoile. La Scène Thélème, un arc de triomphe, une étoile sur Seine, une adresse pour les amoureux de Cuisine avec un C majuscule comme Culture car la cuisine y est un art préparé avec amour, passion, innovation et subtilité par son chef, Pierre Rigothier. Qui dit mets fins, dit vins intimes et avec du caractère proposés par Daniel Pires. Quand l'utopie devient rêve et le rêve une douce poésie, la table ressemble à un spectacle qui se renouvelle chaque jour levé.
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Carole Zalberg a le vent en poupe. Peu de temps après la parution de son nouveau roman, « Je dansais », paru chez Grasset (Marie, 13 ans, est enlevée et séquestrée : tour à tour, le ravisseur et la victime racontent, lui ce qu’il prend pour de l’amour, elle son acharnement à vivre, résister), un autre de ses textes, « Feu pour feu », est adapté au théâtre de Belleville. Au départ, c’était le récit d’exil d'un père et de sa fille, dont les deux voix disent l’abîme qui les sépare. D’une part, la rage urbaine de la jeune Adama (qui signifie « celle qui est issue de la terre, en hébreu), face au mutisme résigné de son père, lequel voit comme une malédiction la mort arriver par la main de sa fille ; inculpée pour un incendie dans la cité. Ce court roman, publié en 2014 chez Actes Sud, dans la collection « Un endroit où aller », a reçu en 2014 le « Prix littérature monde ».
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Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Un appartement au bout d’une route côtière. Deux hommes vieillissants, Gito Spaiano et Morris Wine, amis de longue date, aussi différents que complices. Ils ont échoué là . Pourquoi? John Cassavetes ne le précise pas, volontairement. Il semble moins s’intéresser au chemin parcouru qu’à cet instantané-là , ce moment où ces deux êtres envisagent sans doute un nouveau départ, alors qu’ils sont clairement à bout de souffle. Pourtant, ils espèrent ici se sentir enfin libres de toute convention sociale, de tout sentiment amoureux castrateur, de toute règle. Donc heureux? …Commencent alors un ballet de filles de joie qui ne fait , au final, qu’accentuer le mal-être, les doutes et les regrets de chacun des deux protagonistes. Peut-on fuir ses démons? Se connaît-on vraiment?
Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.fr/ Le théâtre divertit, éclaire et fait réagir dans un monde de plus en plus incertain. Quelle société, quelle justice souhaitons-nous ? La pièce de théâtre « Condamnée » au théâtre de La Croisée des Chemins invite à une universelle réflexion : la peine de mort a-t-elle sa place dans notre juridiction ? N’est-il pas primordial de conserver ce qui a été si difficilement acquis ?
Lire la suite : Condamnée : une interprétation remarquable de Betty Pelissou
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ La Trilogie d’Alexandre narre, en trois volets, l’histoire d’un homme dont le père a été coupable de crimes de guerre durant « les évènements » d’Algérie (Les Culs de plomb), dont la mère espagnole est nostalgique de la dictature nationale catholique franquiste (La Mante) et qui tente de se construire « entre les creux laissés par les non-dits familiaux ».
Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.fr/ Participer à la création d’une pièce se jouant directement sous vos yeux… Une idée bien séduisante…! La compagnie Eux, au théâtre de la Comédie des Boulevards, propose ce concept plaisant et intrigant : « Bio », c’est pour « Biographie » ! Sur scène, trois comédiens se risquent au périlleux exercice de l’improvisation. Un lieu, un nom, un métier, une passion ? De ces quelques informations piochées dans le public, l’ingénieuse bande tisse une histoire rocambolesque pimentée par des échanges drôlement clownesques, inattendus et pétillants.
Lire la suite : Bio : des improvisations audacieuses et pétillantes !
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