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variante chiliennePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Pascal embarque Margaux dans une cure de lecture à la campagne. Le professeur a pris sous son aile protectrice la jeune bachelière en fuite après avoir éborgné son voisin. Une fois installés dans un gîte, ils font la connaissance de Florin, un homme qui compense l'altération accidentelle de sa fonction mnésique en associant un caillou à chaque souvenir.

Lire la suite : La variante chilienne : une belle réflexion sur l'utilité de l'oubli

le douzième corpsPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ 1941, l’occupation allemande…Orléans…la rencontre entre Marguerite la jeune couturière et Hans le soldat mélomane…l’amour…la naissance d’une fillette, "un fil[qui]relie ce couple éphémère et immortel"…le front de l’Est, le Périgord pour Hans qui ne donne plus de ses nouvelles après le dernier courrier de Marguerite à la fin de la guerre… !

Lire la suite : Janine Teisson : un champ maudit pour "Le douzième corps"!

InaccessiblePar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ La nouvelle est un mode littéraire moins pratiqué par les auteurs français, mais aussi moins prisé que dans la littérature anglo-saxone. Avec « L’inaccessible », Charles Gancel signe un recueil de six nouvelles subtilement et délicatement élaborées, qui abordent et évoquent toutes, ce sentiment, ce secret, cette sensation que chaque individu cache au fond de lui-même, de sa mémoire, de son inconscient, et qu’il ne partage jamais : quelque chose d’impénétrable, d’inabordable, d’hermétique, d’insensible.

Lire la suite : L’inaccessible : dans les tréfonds de l’être avec Charles Gancel

autopsiePar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Jean-Louis Fournier a décrété sa propre mort…dernière disposition, il a donné son corps à la médecine et attend sur la table de dissection d’être décortiqué et analysé.

Lire la suite : Mon autopsie : Jean-Louis Fournier dissèque…Fournier Jean-Louis !

CannissesPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Le présent ouvrage donne à lire deux nouvelles de Marcus Malte. La première, "Cannisses" met en scène un narrateur veuf qui convoite la maison de son voisin en mode "pourquoi moi?". C'est que le voisin, lui, il a sa femme vivante, insoutenable injustice. A quoi cela tient-il? Plus de chance? A moins que ça ne vienne des cannisses ou de l'orientation du jardin.

Lire la suite : Marcus Malte : deux nouvelles entre veuvage jaloux et western fantasque

Linda lePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Un étudiant féru de Kafka et une photographe échangent par voie électronique, joli prétexte pour Linda Lê pour signer « Héroïnes », un texte magnifique. On lit : « J’aime que les livres soient des brasiers ». Ou encore : « La littérature n'est pas faite pour les acquittés, elle n'est pas faite pour les élus. Elle est dans le camp des victimes et des sacrifiés, dans le camp des condamnés qui essayent, comme moi, de trouver leur salut et qui se cassent les dents ».

Lire la suite : Héroïnes : Linda Lê et ses femmes en exil

Brigitte FontainePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Les maîtres joaillers sont catégoriques : l’onyx est souvent rayé noir et blanc, mais parfois totalement noir. Mais voilà, quand on va gambader dans les territoires de Brigitte Fontaine, alors l’onyx est rose ! Et ça inspire follement, furieusement la chanteuse- écrivaine qui titre son nouveau roman « L’onyx rose »… Avec cette femme de 78 ans, c’est encore et toujours panique à tous les étages, on se répète : « c’est comment qu’on freine », on fredonne depuis près de cinquante ans « Cet enfant que je t’avais fait »- une chanson cultissime en duo avec Jacques Higelin… Née Bretonne (à Morlaix), citoyenne du cap Fréhel et résidente éternelle en l’île Saint-Louis à Paris, Brigitte Fontaine s’est autoproclamée « reine des Kékés », la reine du Kékéland, ce royaume qu’elle a créé de toutes pièces. Sur scène, « LA » Fontaine, c’est l’assurance d’un show déjanté, extracosmique. L’irrévérence au pouvoir. L’inspiration du décalage, de l’équilibrisme…

Lire la suite : L’onyx rose : Brigitte Fontaine, décollage immédiat

ModianoPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Ecrivain intemporel et Nobel de littérature 2014, Patrick Modiano est de retour. Une pièce de théâtre et surtout un roman bref, épuré : « Souvenirs dormants », sur la fugue (un art dans lequel il est maître) et les caprices et facéties de la mémoire.

Lire la suite : Souvenirs dormants : Patrick Modiano, maître dans l’art de la fugue

Afin que rien ne changePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Musicien, scénariste de BD, le jeune Brestois Renaud Cerqueux est également un auteur à suivre. Son premier roman « Afin que rien ne change » sort des sentiers battus : « À quoi cela sert-il d'écrire des livres si l'on ne peut réveiller quelque chose chez le lecteur ? », demande-t-il. En voilà une question qu’elle est bonne, aurait dit Coluche. Ce livre n’aura pas de grand prix littéraire d’automne, c’est certain. Par contre, il peut toucher le grand public, ouvert sur les grandes questions de ce monde, soi-disant « mondialisé », alors qu’il ne s’agit que de ce bon vieux capitalisme revisité. Les grands patrons le savent bien : « Il y a une lutte des classes, évidemment, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte. Et nous sommes en train de gagner », commentait le milliardaire Warren Buffet, en 2005, sur CNN.

Lire la suite : Afin que rien ne change : la conjuration des prétendues élites

Le ClézioPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Voici le livre des racines, de l’insularité, les temps modernes. Le nouveau roman de J.M.G Le Clézio, prix Nobel de littérature 2008, est titré « Alma »- comme le prénom de son épouse, comme aussi le nom de la propriété familiale où il a grandi en l’île Maurice, dans l’océan Indien… Depuis les premières années 1960, Le Clézio promène une sorte de nonchalance admirable dans les lettres française. Il est né à Nice en 1940, il a la double nationalité : française et mauricienne. Il est voyageur, a fait étape au Mexique, ces temps-ci s’est posé en Chine. L’homme, discret, s’intéresse avec passion aux civilisations premières et, à l’exemple du grand poète mauricien Jean Fanchette (auteur, entre autres, de « L’île équinoxe »), il se plait à confier : « Je suis ici mais je ne suis pas d’ici ».

Lire la suite : Alma : J.M.G. Le Clézio, revoir Maurice…

Le reste de leur viePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Une jolie fable sur l'amour de la vie capable de tout guérir, servie par une écriture pleine de fraîcheur.

Lire la suite : Le reste de leur vie : un road-movie hors du commun

GallayPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Avec une écriture toute en émotion déjà en 2008 avec « Les Déferlantes » (Grand Prix des lectrices de « Elle »), Claudie Gallay avait embarqué un grand nombre de lecteurs dans la contrée des sentiments ordinaires et enivrants. Elle qui partage son temps entre l’écriture et son métier d’institutrice dans le Vaucluse où elle vit, récidive cette année avec « La beauté des jours ».

Lire la suite : La beauté des jours : Claudie Gallay, entre l’ordinaire et l’aventure

bêtePar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Erwan travaille dans un abattoir industriel d’Angers ; il assure le poste aux frigos de ressuage, les cadences des animaux abattus sont infernales : "Et les carcasses défilent. 5412.5413.5414. Me perdre dans le boulot. Dans le bruit. S’abrutir dans le bruit. S’abrutir de sang. S’abrutir de froid. "

Lire la suite : Jusqu’à la bête : le mec des abattoirs de Timothée Demeillers

milletPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Elle est, depuis toujours, directrice d’un magazine hyperpointu, spécialisé dans l’art contemporain, titré « artpress ». Catherine Millet, 69 ans, est aussi romancière et essayiste- parmi ses titres de gloire, « La vie sexuelle de Catherine M. », best-seller paru en 2001 et vendu à ce jour à 2 millions d’exemplaires, ou encore le très beau Jour de souffrance (2008). Un jour, on lui commande un long article de presse sur le Britannique David Herbert Lawrence (1885- 1930), auteur entre autres de « L’Amant de Lady Chatterley ». Pendant deux années pleines, Catherine Millet se plonge dans l’œuvre toute entière de Lawrence, lit, annote, pointe « Le Serpent à plumes »- avant-dernier livre écrit par le Britannique : « Comme il arrive souvent dans les histoires d’amour, je n’aimai d’abord pas. Je prétextais d’un style qui n’était pas mon genre, désordonné, répétitif comme cela a été beaucoup reproché à l’auteur. Il est bien possible que la vraie raison ait été que je voulais me dérober à une question, une évidence : qu’est-ce que Catherine M. avait à dire de Constance Chatterley ? On n’aime pas répondre aux évidences »…

Lire la suite : Catherine Millet : condition féminine, plaisir, désir…


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