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Une autre saisonPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Sous le pseudonyme de Dorral Keepsake, François Doralli est un auteur traduit dans le monde entier ; il vit aux Etats-Unis avec son épouse. Invité d’honneur du festival du polar à Metz, Dorral retrouve la France, ses racines, ses souvenirs. Elisa, une amie d’enfance, le convainc de retrouver Nathaniel son fils de neuf ans, disparu…enlèvement, fugue, manipulation ? Dorral l’écrivain est un spécialiste des disparitions, dans ses romans…François saura-t-il localiser la trace du garçon et dénouer cette énigme ? Au cours de cette enquête le passé éclabousse François, les fantômes réapparaissent, l’amour défie la mort…

Lire la suite : Une autre saison comme le printemps : un roman époustouflant à la lisière du fantastique et du polar

Pierre PelotPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Dans sa préface à la réédition de « C’est ainsi que les hommes vivent », Jean-Christophe Ruffin, de l’Académie Française, rappelle que Pierre Pelot (71 ans) habite le même village que là où il est né et que ce lieu-dit s’appelle la Tanière. A première vue Pierre Pelot – l’homme aux 200 romans écrits et publiés – ressemble à un homme des cavernes, avec sa barbe noire et son air hirsute, mais il n’y a pas plus gentilhomme sur terre : les lecteurs pouvaient le constater lors des séances de dédicace sur les salons littéraires. Traduit dans plus d’une quinzaine de langues, il s’est essayé à quasiment tous les genres : western, science-fiction, roman noir, préhistoire… L’adaptation de « L’été en pente douce », en 1987, l’a rendu populaire. Depuis la disparition de son fils, il vit reclus dans sa tanière mais ses lecteurs, comme son éditeur, ne l’oublient pas. La preuve…

Lire la suite : C’est ainsi que les hommes vivent : le chef-d'oeuvre de Pierre Pelot, le barbe noire de la...

Guillaume ChérelPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Un bon écrivain est un écrivain...qui a de l'humour : voilà par quoi pourrait-on commencer! Pastichant les Dix célèbres Petits Nègres d'Agatha Christie, Guillaume Chérel s'est amusé à inventer une fiction espiègle dans laquelle il convie dix auteurs - purement imaginaires - de "l'élite germanopratine" dans le monastère de Saorge (dans lequel il a justement composé ce roman). Augustin Trapenard, un journaliste influent, doit animer, le temps d'une soirée dans ce monument des Alpes-Maritimes, un débat littéraire entre Frédéric Belvédère, Michel Ouzbek, Amélie Latombe, Delphine Végane, David Mikonos, Kathy Podcol, Tatiana de Roseray, Christine Légo, Jean de Moisson et Yann Moite...mais si les égos sont bien au rendez-vous, rien ne va se dérouler comme l'espérait chacun des protagonistes. Adieu perspective de cocktails dinatoires arrosés de champagne, rires et plaisanteries de connivence, adieu parenthèse bucolique espérée! Un Cognito alias le neveu d'Oscar Wilde ( ou pas...) en a décidé autrement. Préparez-vous à affronter des fantômes, sensibles à la qualité des productions plumitives, résolument farceurs et vengeurs!

Lire la suite : Un bon écrivain est un écrivain mort : un pastiche des Petits Nègres à la sauce Chérel relevée

SuccessionPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Comme dans une majorité des livres de Jean-Paul Dubois le personnage principal s’appelle Paul ; dans les premières pages de ce nouveau roman, Paul Katrakilis a 28 ans et vit à Miami, dans cette Floride où il est joueur professionnel de pelote basque, et vend modestement ses talents à un cercle de paris sportifs. Grâce à ce sport qu’il pratique depuis son enfance, grâce à « Nervioso » son ami, et son chien « Watson », Paul est heureux. "Je prenais chaque jour comme un bonheur simplifié, une redevance de la chance." Il jouit simplement de l’instant présent, de la lumière et de la beauté du monde, de l’amitié, de la fidélité. Paul est médecin "non pratiquant" : il a prêté le serment d’Hippocrate mais n’a jamais exercé. Paul, en fait, est un réfugié, il a fui une famille extravagante, où le suicide est une hérédité, enfermée dans des secrets jamais dévoilés, des relations ambigües entre sa mère et son oncle…un grand-père ancien médecin de Staline qui conserve comme une relique une tranche du cerveau du "Petit Père des Peuples" dans un bocal de formol….tous se sont suicidés !

Lire la suite : La succession : « Il ne faut jamais se tromper de vie »

Violette LeducPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Dans ce court texte dense, l'écrivaine dresse moins un portrait qu'elle ne rassemble les fragments épars d'une identité fêlée, celle d'une mendiante parisienne. Il y a là plus de l'approche cinématographique que de la fixité picturale et il y a, surtout, du poème en prose.

Lire la suite : Violette Leduc : la femme au petit renard ou la poésie de la privation

Les producteursPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Le lecteur retrouve dans ce dernier tome de la trilogie son héros, Sliv, remontant les manches pour sortir le Centre de Falisification d'une ornière: une sacoche renfermant des dossiers secrets a été oubliée par un agent sur la banquette arrière d'un taxi... La boulette qui va mettre en branle-bas tous les étages du siège, des secrétaires aux boss de toutes sections. Incroyable? Et pourtant, ce sont des choses qui arrivent: vous papotez, vous rêvassez, bercé par le roulis du taxi ou la jolie nuque du chauffeur et hop vous voilà en deux deux trottinant sur un trottoir le coeur léger et... la main vide: oups! mais où ai-je donc laissé ma mallette top secret que tous les malfrats de la terre, CIA comprise, se ligueraient bien pour me la chourrer en mode mission GI Joe et qu'on ne me croira pas si je raconte que j'ai tout simplement compromis toute une organisation par un instant, que dis-je, une micro-seconde, de distraction en sortant d'un taxi?

Lire la suite : Les producteurs : la plume joueuse et jubilatoire d'Antoine Bello

ZweigPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Le présent ouvrage comprend deux nouvelles extraites du deuxième Tome de "Romans, nouvelles et récits" disponible aux Editions Gallimard. Dans la première, "Un homme qu'on n'oublie pas", Stefan Zweig met à l'honneur les valeurs humaines de respect et de don en la personne d'un héros peu commun, Anton. Anton est un citoyen vivant chichement mais qui n'est pas économe de gentillesse et d'honnêteté envers son prochain. Il rend mult menus services à la population d'une petite ville, en échange de quoi ses propres besoins trouvent toujours satisfaction. Modeste, il se contente de peu et incarne un idéal économique basé sur la confiance. Une fable idéaliste illustrant très joliment l'humanisme de Stefan Zweig.

Lire la suite : Stefan Zweig : deux nouvelles exquises à déguster en ces après-midi d'automne

HoffmannPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Décapant et donc incontournable, le roman de Stéphane Hoffmann s'inscrit dans la lignée subversive de la littérature de qualité, celle qui fait date et assoie un style. La justesse de ce dernier récompense à elle seule l'effort de la lecture, s'il en est, car c'est de vif plaisir qu'il s'agit vraiment ici du début à la fin. L'histoire que sert cette plume très sûre, est terrifiante de simplicité et de violence: la négligence d'un enfant par ses deux  parents, pire son rejet affiché, ou la haine de tout ce qu'il représente pour ses géniteurs, fort agréablement occupés ailleurs.

Lire la suite : Un enfant plein d'angoisse et très sage
 : le roman décapant et incontournable de Stéphane Hoffmann

Riquet à la houppePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Paris. A quarante-huit ans, Enide tombe enceinte pour la première fois, provoquant la joie de son époux Honorat. Pourtant, lorsque Déodat nait, même sa mère ressent de l'épouvante face à ce "bébé-vieillard" au physique répugnant. Cependant, très vite, il apparaît qu'il était pourvu d'autres qualités non négligeables :  " l'enfançon avait cette forme supérieure d'intelligence que l'on devrait appeler le sens de l'autre. L'intelligence classique comporte rarement cette vertu qui est comparable au don des langues : ceux qui en sont pourvus savent que chaque personne est un langage spécifique et qu'il est possible de l'apprendre, à condition de l'écouter avec la plus extrême minutie du coeur et des sens. C'est aussi pour cela qu'elle relève de l'intelligence : il s'agit de comprendre et de connaître. Les intelligents qui ne développent pas cet accès à autrui deviendront, au sens étymologique du terme, des idiots : des êtres centrés sur eux-mêmes. L'époque que nous vivons regorge de ces idiots intelligents, dont la société fait regretter les braves imbéciles du temps de jadis". Déodat grandit, choyé par ses parents, surprenant de sensibilité. A l'école, il fait preuve de courage et d'une distanciation étonnante de maturité vis à vis de ses camarades qui ne l'épargnent point...et puis à l'adolescence, il devient sans n'y rien comprendre un séducteur patenté. Son étrangeté fascine...jusquà ce qu'il réalise que l'étude des oiseaux est une activité bien plus aisée qu'une femme amoureuse à comprendre...

Lire la suite : Amélie Nothomb : un Riquet à la houppe qui ne manque pas de panache!

La danse des vivantsPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ À la fin de la première guerre mondiale , un jeune français atteint d'amnésie se retrouve instrumentalisé comme espion. Considéré comme tombé pour la France,  il endosse  le patronyme  d'un Allemand décédé pour infiltrer les rangs adverses. Mais les doutes d'un officier à son sujet vont lui rendre la tâche malaisée.  L'intrigue de ce roman d'action historique est l'occasion pour Alain Rault d'une réflexion sur l'identité et la manipulation. On y souligne volontiers quelques passages remarquables décrivant les scènes de guerre, les pratiques  psychiatriques de l'époque pour traiter l'amnésie, ou les délibérations de Clemenceau, Lloyd George, Wilson et Orlando au Crillon sur de la dernière opérette parisienne et le traité de paix avec l'Allemagne.

Lire la suite : La danse des vivants : une réflexion sur l'identité et la manipulation

Je vais m'y mettrePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Toujours se méfier des 4e de couverture. Voici ce qu’on peut lire à celle de « Je vais m’y mettre », premier roman de Florent Oiseau : « Fred, la petite quarantaine, surfe sur l’écume des jours. Après des années à enchaîner jobs alimentaires et périodes de chômage, il a renoncé à faire carrière. Il passe désormais ses journées à dormir, manger des Knacki devant les émissions de Sophie Davant et boire des demis au bistrot du coin en attendant l’amour. Jusqu’au moment où il découvre qu’il arrive en fin de droits, et que ses maigres allocations disparaîtront bientôt. Il n’a plus le choix : il doit s’y mettre. Un emploi salarié ? Il n’en trouvera pas. Mais des ennuis, oui. Fred, par paresse ou naïveté, a une fâcheuse tendance à se laisser glisser dans les embrouilles… ».

Lire la suite : Florent Oiseau : un jeune talent perfectible

Capitaine fritesPar Nicolas Bodou - Lagrandeparade.fr/ « Regarder les trains qui passent, quand on n’est pas chef de gare, ça permet de se faire une idée assez juste de l’infini… »

Lire la suite : Capitaine frites : un roman poétiquement barré d'Arnaud Le Guilcher

Tropique de la violencePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Le prix Patrimoines a ouvert la saison en décernant sa récompense à Nathacha Appanah pour « Tropique de la violence » (Gallimard), le lundi 19 septembre dernier. Doté de 5 000 euros, offerts « généreusement » par la BPE, une filiale de la Banque postale, ce nouveau prix littéraire a vocation à sacrer un roman de la rentrée littéraire « qui dit le monde tel qu’il va et porte un regard solidaire sur la société ».

Lire la suite : Tropique de la violence : l’archipel des laissés pour compte

Sporting clubPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Camille, réalisateur de cinéma distingué, d’un âge certain, « monarque déchu », a projeté avec le narrateur de « Sporting Club » une série d’entretiens en vue de publier un recueil sur son œuvre et son existence ; mais peu enclin à se soumettre à ce genre d’exercice, il se dérobe, fuyant les rencontres, les "séances d’interrogatoires". « C’est dans cette attente incertaine et propre à la rêverie que j’échafaudais des échappatoires à mes déconvenues avec Camille, des plans sans lendemain dont l’exécution et la faisabilité m’importaient finalement moins que leur conception. » Il mène une vie paisible à mi-chemin entre l’anxiété, la nonchalance, l’apathie ; « ma fréquentation assidue au Sporting étant plus la conséquence de mon désoeuvrement que le fruit d’une réelle ambition sportive. »

Lire la suite : Sporting Club : une ville intemporelle et indolente en "Sérénity blue"!

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