Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr/ Une confidence : « Ce que je vis, ça n’arrive pas dans la vraie vie. C’est comme dans un film… » A peine arrivé en librairies et « J’ai toujours cette musique dans la tête », le cinquième roman de la Française Agnès Martin-Lugand, s’est retrouvé dans les premières places des hits et autres tops français des best-sellers. L’éditeur explique avoir mis en place un plan de lancement avec un budget de 200 000 euros pour un premier tirage de 100 000 exemplaires, et un magazine féminin a trouvé un néologisme, « bookbuster », pour évoquer les romans de la romancière de 38 ans, mère de deux enfants, ancienne psychologue-clinicienne qui n’a pas quitté sa maison de Rouen, en Normandie, malgré ses 2 millions d’exemplaires vendus en France et les traductions dans trente-deux pays. En fin d’année passée, avant la sortie de son cinquième et nouveau roman, elle figurait en 8ème position dans le classement des plus gros vendeurs français, pas loin des Guillaume Musso, Marc Lévy, Michel Bussi et autres Amélie Nothomb..
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr/ Sur l’Île, à une heure et demie en bateau du Continent, une maison de verre et d’acier. La plus grande de l’endroit. Y vivent Olivia la grand-mère, Rose la mère atteinte d’un cancer et sa fille Marnie, une ado de 14 ans à la chevelure rousse. A Glass, toutes et tous trimballent leur part de mystère(s). De secrets, aussi.
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr/ Depuis 1994, il est le chanteur du groupe rock Louise Attaque. Il a participé à quatre films (un en tant qu’acteur, trois en tant que musicien). A 44 ans, Gaëtan Roussel joue le paradoxe- en effet, lui qui affirme être « vraiment né le jour où je me suis fondu dans un groupe », s’offre un nouveau champ d’exploration, d’expérimentation : la littérature. Avec un premier livre au joli titre, « Dire au revoir ».
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr/ Comme on dit, il est « frère de… ». Il est aussi écrivain et, à 40 ans, il publie son sixième roman, « La femme à droite sur la photo ». Au fil des années et des parutions, Valentin Musso est devenu un auteur remarqué du polar d’en France- ce qu’il confirme avec ce nouveau livre parfaitement maîtrisé et à l’écriture efficace.
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Qui se cache derrière Vera Veruska? Une jeune femme talentueuse dont nous avons lu et apprécié les deux premiers romans. "Ceci est un roman" au titre clin d'oeil au peintre surréaliste choisit comme toile de fond un manoir étrange dans lequel des vampires hautement cultivés tiennent salon et s'abreuvent de nourritures terrestres aussi fascinantes qu'effrayantes. "Jennifer" narre quant à lui les déconvenues d'une jeune femme victime d'une "psychopathe" aussi séduisante que nocive. Vera Veruska aime jouer avec son lecteur et le perdre pour mieux l'emporter dans ses déambulations littéraires. Elle répond à nos questions...et c'est passionnant!
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Par Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Drame de la solitude… ? suicide… ? Lila Beaulieu, 65 ans, qui fût une icône du cinéma, est retrouvée morte dans un minable studio parisien, portant son tailleur Chanel, au milieu de ses souvenirs photographiques et articles de presse, et, de bouteilles vidées de leur poison alcoolisé. Douze témoins vont évoquer leur lien, leur rapport avec Lila : depuis Paul l’employé des pompes funèbres, Alphonse le flic métissé chargé de l’enquête, Charles l’ami bienveillant et homosexuel, Eva la patronne du bistrot qu’elle fréquentait, Nadia la médecin-légiste, à Dan l’ex-mari et Lucie sa petite-fille… Toute une galerie de personnages qui va nous faire découvrir que cette icône précoce du cinéma a vécu sa vie comme un drame de l’esseulement.
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Par Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Cela aurait pu être une banale histoire : la rencontre d’une femme Ninon, belle et attirante, en proie à des doutes quant à sa vie conjugale, et Paul en perdition après une rupture difficile. Ils se croisent un soir chez des amis communs, le désir et l’attrait l’un pour l’autre ont fait le reste.
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Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Il n’y a que les débuts qui sont intéressants mais l’essentiel est de bien terminer un roman. Le commencement de « Debout sur mes paupières », de Jessica Nelson, qui n’en est pas à son premier roman (c’est son sixième livre), est excellent. Une Jessica Nelson qui a déjà gagné sa place dans le landernau littéraire germanopratin, soit-dit en passant, pour avoir (co)créé les sublimes Editions des Saints Pères, lesquelles rééditent les manuscrits originaux de classiques de notre littérature. Sans oublier ses interventions gracieuses, et toujours bienvenues, dans l’émission littéraire tardive de TF1, Au fil de la nuit, animée par le non moins beau Christophe Ono-Dit-Biot.
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr/ Qu’on se le dise : Philippe Djian est en grande forme. La preuve ? Son nouveau roman simplement titré « Marlène ». Depuis une trentaine d’années, avec ses épaules larges, le romancier né à Paris le 3 juin 1949 a pris une (bonne) habitude : il bouscule la langue française. Mieux : il ne l’explose pas, il la travaille, la peaufine, la patine. Et avec son nouveau roman simplement titré « Marlène », Philippe Djian poursuit, à 67 ans, le travail. Dans sa jeunesse, raconte-t-il, « j’ai fait du ciment pour des Parisiens. J’étais plus jeune mais je sais ce que c’est de bosser pour des gens. Je me souviens qu’à des moments, j’en avais marre. Je sais ce que c’est de vendre ses efforts physiques à des gens qui ont du pognon qu’ils ont peut-être gagné de manière discutable. Ce n’est pas facile à vivre. Ça ressort certainement, je penserai toujours à ça, même si maintenant je fréquente des gens socialement beaucoup plus installés et stables. Il s’agit d’un autre monde… » Chez Djian, il y a souvent des paumés, d’autres qu’on qualifie vite de « dingues ». Des marginaux, aussi. Et des hors norme. Et des femmes fatales… Hors norme et femme fatale, c’est tout ça, Marlène. Un roman très réussi sur la normalité- serait-on toujours l’a-normal de l’autre ?
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr/ A peine cent pages pour « Une tache d’encre ». C’est peu ou beaucoup. Qu’importe ! Pour sa deuxième venue dans le monde de la fiction après « Un seul souvenir » (2016, un texte dans des Balkans compliqués), le professeur de philosophie de l’art qu’est Olivier Schefer brille de mille feux et mots pour un rendez-vous avec la mort qui s’ouvre sur une citation de Chris Marker : « Ceci est l’histoire d’un homme marqué par une image d’enfance ».
Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Il est ici question de quête et de voyage. On ne s'en étonnera pas: la première souvent requiert l'autre, initiatique; le second est vain s'il ne révèle à son terme ce qu'on était venu fût-ce sans le savoir, ou surtout sans le savoir, y chercher. L'auteur annonce clairement chercher l'Italie. Aussi parcourt-il Florence où il s'est installé pour quatre années. Il compte s'y reposer de la France mais partout la corruption et l'oligarchie suintent des murs autrefois romans et des belles argiles façonnées par la grâce de l'Art. Les signes insoutenables de la fin des Républiques, sur fond de crise notamment des réfugiés, chahutent une promenade qui décidément n'aura rien de naïvement exotique pour un lecteur en mal de bon plan touristique.
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr/ Boxeur, il combattrait chez les super-welters. Voyageur, il parcourrait le monde en caravane. Homme de cirque, il serait funambule… A 41 ans, c’est en homme de lettres qu’il nous revient. Raphaël Haroche (connu jusqu’alors comme chanteur et musicien sous le seul prénom de Raphael avec une dizaine d’albums) arrive en ce début d’année avec un premier livre. Un recueil de treize nouvelles, joliment titré « Retourner à la mer ». Il en sera qui, facilement et mesquinement, argueront que c’est là le livre d’un enfant gâté, d’un chanteur (re)connu (trois Victoires de la musique) qui peut s’offrir quelques caprices. Faux ! répondra-t-on. « Retourner à la mer » n’est pas un livre de chanteur.
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr/ Chanteur et musicien, Raphaël Haroche arrive en littérature avec « Retourner à la mer »- un recueil de treize nouvelles inspirées, poétiques, sombres et tristes, lumineuses et joyeuses. Une entrée remarquée et remarquable.
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr/ Après avoir étudié la littérature et les sciences politiques, elle a travaillé pendant une dizaine d’années dans la communication. En 1997, Valérie Tong Cuong publie son premier roman, « Big »- il y aura ensuite « L’Atelier des miracles » ou encore le très remarqué « Pardonnable, impardonnable ». Vingt ans après ses débuts, elle revient à 52 ans avec un onzième roman, « Par amour ». Sur le bandeau qui ceint le livre, l’éditeur interroge : « Que restait-il de solide dans nos vies ? », et en quatrième de couverture, la romancière glisse : « Par amour, n’importe quel être humain peut se surpasser. On tient debout, pour l’autre plus encore que pour soi-même ». Elle confie également : « Il m’a fallu beaucoup de temps car ce sujet vient de très loin. Je le porte en moi depuis longtemps. Je savais ce sujet complexe et émotionnellement difficile ».
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Un bon bouquin, ça ne périme pas! Et après, ça passe en poche et c'est encore mieux parce qu'on peut l'emporter partout!
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