Menu

la mort en partagePar Félix Brun - Lagrandeparade.com/ Pierre Chalet est un humoriste connu et reconnu dans les sphères du spectacle…Lors des attentats terroristes de Paris, Eva sa femme et Fiona leur fille sont assassinées…

Lire la suite : La mort en partage : un premier roman réussi et surprenant de Thierry Rocher

bussiPar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Il dit et Ă©crit : « Je ne suis pas fan de l'autobiographie. Je comprends bien que c'est ce que les gens ont envie de lire, mais ce n'est pas ce que j'ai envie d'Ă©crire Â».

Lire la suite : «Nouvelle Babel » : Michel Bussi en téléportation…

julliardPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / La nuit, certains mentent. Surtout quand ils prennent le train Ă  travers la plaine.

Lire la suite : Paris-Briançon : quand Philippe Besson prend le train de nuit…

merotPar FĂ©lix Brun - Lagrandeparade.com/ Fanny est belle, libĂ©rĂ©e, libre…Pierre la soixantaine en tombe follement amoureux. Elle enseigne l’anglais et lui le français dans le mĂŞme lycĂ©e…il est grand et massif…elle est plutĂ´t petite et ne pèse que "40000 grammes". Pierre ,presque au quotidien, par messagerie interposĂ©e et en filigramme des « Lettres de Keats Ă  Fanny Brawne Â», dĂ©clare son amour passionnĂ©, dĂ©crit le corps de Fanny, ses gestes, ses effluves, leurs instants de sexe et de bonheurs sensuels…sa solitude…les mensonges, les petits plaisirs simples et Ă©phĂ©mères ! Cette relation ardente et enflammĂ©e va-t-elle rĂ©sister et perdurer ?

Lire la suite : Pars, oublie et sois heureuse » : la passion amoureuse selon Pierre Mérot !

larmesPar FĂ©lix Brun - Lagrandeparade.com/ Julien n’est pas retournĂ© Ă  Argelès depuis l’étĂ© 1986; cela fait trente ans. Le voisin de Louise sa mère, Genio Tardelli, vient de le prĂ©venir. Louise a disparu de son domicile; Julien part vers son passĂ©, son enfance, ses blessures. "Tout est encore lĂ , les balançoires, les espoirs, le vent, le sable, la mer, les mots de son père. Il n’en parle jamais. C’est comme ça, comme un accord tacite qu’il n’a passĂ© avec personne. Depuis le dernier Ă©tĂ©, Argelès est l’autre nom du chagrin."

Lire la suite : On pourrait croire que ce sont des larmes : un roman vibrant et intimiste d’Eric Genetet

symbiosaPar FĂ©lix Brun - Lagrandeparade.com/ En 2050, le gouvernement dĂ©cide de confier Ă  l’Institution un projet particulier en vue de faire renaĂ®tre le sentiment amoureux. « L’objectif est de permettre la survie du modèle de la famille nuclĂ©aire, nĂ©cessaire au bon dĂ©veloppement des citoyens, et au maintien de l’ordre. Â»

Lire la suite : Symbiosa : un roman futuriste lumineux, surprenant et préoccupant de Morgane Bicail

decisionPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Une conviction chevillĂ©e au corps : « C’est le rĂ´le de l’écrivain de raconter la sociĂ©tĂ© dans laquelle il vit Â». Ainsi, depuis « Pour le pire Â» paru en 2000 ou encore dans « Les choses humaines Â» (prix InteralliĂ© et prix Goncourt des lycĂ©ens 2019), Karine Tuil raconte cette sociĂ©tĂ© dans laquelle elle vit- ce qui donne en cette rentrĂ©e littĂ©raire d’hiver 2022 « La dĂ©cision Â», un texte magistral sur le dilemme auquel, au hasard d’une vie, tout chacun peut ĂŞtre confrontĂ©. Dans un rĂ©cent entretien, l’auteure confie : « C’est un des livres les plus rĂ©alistes que j’ai Ă©crits. (…) je suis allĂ©e sur le terrain. J’ai rencontrĂ© plusieurs juges d’instruction du pĂ´le antiterroriste, des avocats, des magistrats de la cour d’assises, un agent du renseignement. Ils m’ont parlĂ© dans la limite de leur dĂ©ontologie, bien sĂ»r, puisqu’ils sont soumis au secret professionnel Â».

Lire la suite : « La décision » de Karine Tuil : faire face au dilemme…

anĂ©antirPar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Bien avant son arrivĂ©e en librairies, c’était dĂ©jĂ  l’évĂ©nement. Le monde des livres (et pas seulement !) en Ă©bullition pour fĂŞter, commenter, dĂ©cortiquer « anĂ©antir Â», le huitième et nouveau roman de Michel Houellebecq, le « Droopy Â» de la littĂ©rature française contemporaine et accessoirement l’écrivain francophone le plus connu dans le monde entier…

Lire la suite : « anéantir » de Michel Houellebecq : la possibilité du bonheur…

cette fille-lĂ Par FĂ©lix Brun - Lagrandeparade.com/ VĂ©ra mène une existence sans relief, monotone, discrète, limite soporifique, sĂ»rement insipide…mais quand Jennifer dĂ©barque dans le monde de VĂ©ra, c’est un ouragan, un feu d’artifice, une tempĂŞte de virĂ©es, de plans cul, de dragues, de provocations, une ivresse de vivre. Les deux femmes que tout oppose, divise, se lient d’une amitiĂ© Ă©tonnante, curieuse, indĂ©fectible, singulièrement pernicieuse… !

Lire la suite : Cette fille-là : un roman décapant , flippant et drôle

vachePar FĂ©lix Brun - Lagrandeparade.com/ Une jeune femme marquĂ©e par la rupture brutale avec Alexandre, son compagnon, son mal-ĂŞtre au travail et ce monde Ă©goĂŻste et imprĂ©visible, va se passionner pour l’étude des vaches… "C’est vrai que je me sens plus lĂ©gère.

Lire la suite : Tant qu’il y aura des vaches : un roman vachement profond et drôle de Patricia Martel

bouboulePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Tout commence dans une pharmacie de la rue Lepic, Paris 18ème arrondissement. Un homme entre, la pharmacienne lui demande ce qu’il veut, il rĂ©pond : « Je voudrais me peser Â», elle est interloquĂ©e, il poursuit : « Oui, savoir combien je pèse, quel est mon poids, me peser, quoi Â». Autrefois, dans les pharmacies, on pouvait se peser- ce temps-lĂ  est passĂ©. Le client dit aussi : « Je comprends, mais c’est fâcheux Â», et de saluer l’apothicaire qui lui suggĂ©rait de faire « l’acquisition d’une bascule pour chez vous Â»â€¦ Nous voilĂ  embarquĂ©s dans le septième roman de Patrice Leconte, 74 ans, cinĂ©aste, metteur en scène de théâtre et d’opĂ©ra, scĂ©nariste de BD et aussi Ă©crivain, c’est « Monsieur Bouboule Â», sous-titre : « Rencontres avec un très gros homme Â». Monsieur Bouboule, Jean-Dominique Giraudy pour l’état-civil, 33 ans, accuse 176 kilos sur la balance- il travaille dans l’administration, assis derrière son guichet, et assure que, lorsqu’il aura atteint 180 kilos, il se suicidera. Un jour, le narrateur doit rĂ©gler quelques affaires administratives Ă  l’égard desquelles il nourrit une certaine incomprĂ©hension, voire phobie. Il s’adresse Ă  Monsieur Bouboule qui, en un rien de temps, lui règle l’histoire. Reconnaissant, le narrateur l’invite Ă  boire un verre au cafĂ© du coin quand il aura fini sa journĂ©e de travail. Se noue alors, au fil des jours, une amitiĂ©. Par petites touches, presque impressionnistes, Monsieur Bouboule se dĂ©voile. Le narrateur lui suggère d’arrĂŞter de manger, il lui rĂ©pond que ce n’est pas possible, il aime manger. Ah ! l’escalope lorraine… En seize chapitres d’un livre court et lĂ©ger (c’était bien le minimum !), homme d’élĂ©gance et de modestie, Patrice Leconte manie l’humour noir et la fantaisie tragique comme personne. Avec « Monsieur Bouboule Â», il conte l’histoire d’un très gros homme. Surtout, il magnifie l’amitiĂ© et la bienveillance. La tolĂ©rance, aussi. Et le droit Ă  la diffĂ©rence.

Comment ce Monsieur Bouboule est arrivĂ© jusqu’à vous ?
Je ne voulais pas faire n’importe quoi ! L’histoire me trottait dans la tĂŞte depuis un moment. Je savais que je souhaitais un livre court, et je tournais autour. Les images de Monsieur Bouboule me venaient, et l’envie de raconter Ă©tait toujours lĂ . Pendant le premier confinement au printemps 2020, j’ai eu du temps. J’ai Ă©crit.

Il Ă©tait Ă©vident, pour vous, que « Monsieur Bouboule Â» Ă©tait un roman, et non pas un film ?
Quand les idĂ©es ou les envies me viennent, je ne me pose pas la question. Ça devient tout simplement ce que ce doit ĂŞtre, et « Monsieur Bouboule Â», aucun doute, c’était un roman. J’ai Ă©crit Ă  mon rythme, j’ai laissĂ© reposer, j’y suis revenu… Quand j’écris un livre, quand je rĂ©alise un film, je sais si ça me plaĂ®t. A chaque fois, j’y ai cru. Et cette fois encore, j’y crois !

Pour l’écriture de son histoire, Monsieur Bouboule vous tenait la main ?
D’abord, on ne peut pas travailler avec des certitudes. Ensuite, je ne voulais pas un texte trop long. Mais, avant mĂŞme le commencement de l’écriture, je savais comment ça allait se terminer. Un roman, c’est comme un Lego. En gros, je sais oĂą je veux aller mais j’ignore comment y aller ! Et j’ai besoin de me surprendre…

Monsieur Bouboule, c’est vous ?
Ça aurait pu ĂŞtre moi, oui ! Enfant, j’étais rondouillard… et croyez-moi, ĂŞtre rondouillard, c’est agaçant… Je suis toujours surpris par les gens qui se laissent aller Ă  ĂŞtre très gros. Il y a, chez eux, comme une dĂ©mission. Chez Monsieur Bouboule, oui, il y a eu dĂ©mission. Et des Monsieur Bouboule, j’en connais plusieurs, je les croise dans la rue.

A la lecture, on comprend que Monsieur Bouboule, 176 kilos sur la balance, ne s’aime pas…
Tous les très gros sont ainsi, ils ne s’aiment pas, ils se dĂ©testent et on se moque tant d’eux. Parfois avec mesquinerie pour celui qu’on qualifie de « bon gros Â», parfois avec mĂ©chancetĂ©. Je me suis ingĂ©niĂ© Ă  Ă©crire, sans faire de jeux de mots, un livre lĂ©ger sur un sujet lourd. J’ai Ă©crit un livre qui fait montre d’une forme de bienveillance. Un livre qui rappelle qu’il faut ĂŞtre attentif Ă  la diffĂ©rence…

leconteLe narrateur de votre roman s’interroge : Monsieur Bouboule est-il gros parce qu’il est malheureux, ou malheureux parce qu’il est gros ?
Je n’ai pas de rĂ©ponse dĂ©finitive. Il est les deux Ă  la fois. Gros et malheureux, il a lâchĂ© la rampe, il s’est abandonné… Ne dit-on pas qu’il vaut mieux faire envie que pitiĂ© ? Monsieur Bouboule a honte d’être arrivĂ© Ă  ce poids absurde. Adolescent, il a fuguĂ© sur un coup de tĂŞte. Il est revenu au bout de deux jours chez ses parents : ĂŞtre seul et sale, ne pas pouvoir se nourrir, c’est dĂ©sespĂ©rant et dĂ©risoire.

Un des beaux et grands moments du roman se passe dans ce café où Monsieur Bouboule et son ami le narrateur boivent régulièrement du chablis. Ce moment où Monsieur Bouboule invite son ami à danser, là, sans musique…
La danse, elle m’est venue pendant l’écriture. Ça me plaisait, cette idée, un gros homme qui danse le rock… Une façon de dire aussi, pour Monsieur Bouboule, que s’il devait se préoccuper du regard des autres, il ne s’en sortirait jamais. Avec Monsieur Bouboule, on apprend à se moquer du regard des autres, le plus important est de tenter, d’essayer. Il a admis le fait qu’il est spectaculairement gros et s’il est sensible au regard des autres, il ne fait plus rien…

Votre héros est aussi terriblement émouvant. Quand il invite son ami le narrateur à venir chez lui, il lui montre sa chambre. Sur le lit, il y a des dizaines d’animaux en peluche…
… mais Monsieur Bouboule est restĂ© un gros enfant. Si on lui demande pourquoi ces peluches, il ne rĂ©pond que par trois mots : « c’est doux Â»â€¦ Ces peluches, c’est une compagnie dĂ©risoire, mais pour cet homme, c’est une compagnie.

On ne dévoilera pas la fin de votre roman… Disons simplement qu’elle n’est pas vraiment légère…
… mais il m’était impossible d’envisager un happy end. Dans la vie de Monsieur Bouboule, il y a quelque chose d’inéluctable. Et franchement, je n’ai pas cherché une fin heureuse.

Dans une rĂ©cente Bande DessinĂ©e qu’ils vous ont consacrĂ©e, les auteurs Nicoby et Joub s’interrogent Ă  votre sujet. « Il est quand mĂŞme incroyable, Ă©crivent-ils. Il est combien, ce cinĂ©aste ? Plusieurs probablement Â»â€¦
J’ai la prĂ©tention d’avoir assez d’idĂ©es pour ne pas recycler ! Dans ma tĂŞte, on est peut-ĂŞtre plusieurs ! En fait, je travaille beaucoup, je ne me mĂ©nage pas. J’ai des envies. Nombreuses. Mais je suis tout seul. Et plutĂ´t organisĂ©. C’est Jean Rochefort qui, Ă  mon sujet, disait : « Patrice, quand il s’assied- ce qui est rare, il ne sait pas qu’il a deux fesses… Â» Je suis un hyperactif. Me transformer en limace, certainement pas !

Monsieur Bouboule
Auteur : Patrice Leconte
Editions : Arthaud
Parution : 13 octobre 2021
Prix : 18,50 €

[bt_quote style="big-quote" width="0"]Depuis toujours, cet homme hors normes, dont personne ne pouvait estimer le poids avec exactitude, se faisait appeler Bouboule, ou, plus précisément, on l’appelait Bouboule, ce qui était un pléonasme un peu simpliste, comme si on avait mis un coup de Stabilo sur sa morphologie, mais ça ne lui plaisait ni ne lui déplaisait, en fait il s’en tapait, il trouvait même ce surnom presque affectueux, en fait, il s’en accommodait… [/bt_quote]

Crédit pour le doc portrait: Photo Térèze Wysocki

modianoPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Il pourrait filer à cloche-pied sur la Grande Muraille de Chine, s’arrêter à San Salvador, faire des puzzles, voire des romans-photos ou encore étonner une personne qui se prénommerait Benoît… A 76 ans, il préfère revenir en Chevreuse, cette vallée du sud-parisien où il a passé une partie de son enfance.

Lire la suite : « Chevreuse » : Patrick Modiano sur la trace de ses fantômes…

une Ă©clipsePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Il y a des femmes- elles peuvent se prĂ©nommer Claire. Des chiens aussi- on les appellera Bowie… Et, après l’avoir fait au printemps dernier, en cet automne on reprend le dernier ferry pour le paradis. Ainsi, on sera pris dans un tourbillon Ă  douze temps, un voyage en douze Ă©tapes- une lecture de douze nouvelles regroupĂ©es sous un titre simple, « Une Ă©clipse Â». Le deuxième livre de RaphaĂ«l Haroche, après « Retourner Ă  la mer Â» paru en 2017 et prix Goncourt de la nouvelle. Avec son seul prĂ©nom, RaphaĂ«l Ă©tait venu Ă  nous au printemps dernier avec « Haute FidĂ©litĂ© Â», son neuvième album grandement habitĂ© par le souvenir du chanteur et musicien Christophe, le « beau bizarre Â» parti après avoir Ă©tĂ© attrapĂ© par la Covid le 16 avril 2020…

Lire la suite : « Une éclipse » de Raphaël Haroche : que des bonnes nouvelles !

 salaudPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Rien moins qu’un brouillard de mensonges. Et aussi une confidence : « J’ai passĂ© mon enfance Ă  croire passionnĂ©ment tout ce qu’il me disait, et le reste de ma vie Ă  comprendre que rien de tout cela n’était vrai Â».

Lire la suite : « Enfant de salaud » de Sorj Chalandon : mon père, ce menteur…

Sous-catégories


Ă€ propos

Les Categories

Les bonus de Monsieur Loyal