Les Liaisons dangereuses de Christine Letailleur : du romanesque au dramatique en compagnie de Dominique Blanc et Vincent Pérez
- Écrit par : Julie Cadilhac
Par Julie Cadilhac -Lagrandeparade.fr/Christine Letailleur est titulaire d’une licence de philosophie, d’une maîtrise de sociologie et d’un DEA d’études théâtrales sous la direction de Jean Jourdheuil et Robert Abirached à l’université de Paris X Nanterre. Un parcours universitaire qui influence aujourd’hui encore sa manière de travailler.
Elle s’est formée en tant que comédienne au cours du Conservatoire d’Art Dramatique d’Amiens. Très vite, c’est la mise en scène qui l’attire et, en 1994, elle reçoit le premier prix du jury professionnel au Festival international de théâtre universitaire (Théâtre des Amandiers de Nanterre) pour sa mise en scène de "Matériau Müller" et, en 1996, pour son adaptation et la mise en scène de "Poème brûlé" d’après Vélibor Colic. En 2001, elle monte "Médée" de Hans Henny Jahnn. En 2004 et 2005, elle adapte et met en scène "Pasteur Ephraïm Magnus" de Hans Henny Jahnn. Puis c’est Houellebecq à la Maison de la Poésie à qui elle consacre ses heures. En 2007, c'est au tour de "La Philosophie dans le boudoir ou les instituteurs immoraux du Marquis de Sade". En 2008, "La Vénus à la fourrure ou les confessions d’un suprasensuel" d’après Sacher-Masoch. Puis "Le Château de Wetterstein" de Frank Wedekind, "Hiroshima mon amour", d'après le film d'Alain Resnais, "Phèdre" d'après Phaidra de Yannis Ritsos, "Le Banquet, ou l'éloge de l'amour", d'après Le Banquet de Platon, "Hinkemann" de Ernst Toller. En 2015, elle s'est attaquée à l’oeuvre du libertin Pierre Choderlos de Laclos.
Comment a-t-elle adapté ce chef d’oeuvre de la littérature française qui raconte le duel pervers de deux nobles manipulateurs au siècle des Lumières? Qu’a-t-elle gardé de sa spécificité épistolaire? Quelles ont été ses sources d’inspiration? ses choix de mise en scène? La genèse de ce projet qui confronte sur les planches la lumineuse Dominique Blanc (qui deviendra en mars 2016 pensionnaire de la Comédie Française) et le séduisant Vincent Pérez qui souhaitait revenir au théâtre ( …depuis 1988 où il jouait Hamlet dans une mise en scène de Patrice Chéreau)?
Rencontre avec Christine Letailleur, une metteure en scène qui a placé, au coeur de sa création, la Marquise de Merteuil et son combat pour l’égalité des sexes... ce qui n’est pas pour nous déplaire!
Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez été confronté à ce roman épistolaire? Quelles émotions, quelles impressions vous restent de ce moment-là et peuvent expliquer que vous avez eu, un jour, le désir de le faire monter sur une scène de théâtre?
C'était au lycée. L'oeuvre de Laclos m'avait déjà à l'époque beaucoup marquée. Un peu plus tard, à la fin des années 80, lors de cours de théâtre que j'avais fait avec des amis, je m'étais amusée à faire une adaptation du texte. A cette époque-là , il y avait eu une vague autour des Liaisons dangereuses. Etait sorti le film de Stephen Frears ( Ndrl : avec Gleen Close en Mme de Merteuil et John Malkovitch en Valmont) que j'avais beaucoup aimé parce que cette version avait quelque chose de très théâtral. J'ai découvert aussi au même moment l'adaptation cinématographique de Roger Vadim ( Ndrl : avec Jeanne Moreau et Gérard Philippe - 1959 ) que je ne connaissais pas . Je savais au fond de moi qu'un jour je monterai cette œuvre - je ne savais pas quand mais les choses se font quand elles doivent se faire. J'ai commencé à me plonger dans l'adaptation quand j'ai su que Dominique Blanc allait s'impliquer dans cette création ; j'avais en effet besoin de savoir qui jouerait Merteuil pour écrire. J'ai travaillé beaucoup avec Valérie Lang qui est décédée en 2013 et Valérie m'inspirait! Il fallait que je retrouve cette même inspiration pour le rôle de Merteuil et j'avais très envie de travailler avec Dominique, qui est une actrice que je trouve formidable. Je l'avais vue sur scène pour la première fois en 1987 quand j'allais à Chaillot. C'était pour "Le mariage de Figaro" mis en scène par Jean-Pierre Vincent. J'avais beaucoup aimé sa voix, sa vitalité ; je l'ai vue ensuite dans d'autres spectacles, au cinéma et puis il y a eu les années Chéreau... On s'est rencontré sur le deuil toutes les deux, moi de Valérie, elle de Patrice Chéreau.
Dominique Blanc incarne la Marquise de Merteuil et Vincent Pérez le Vicomte de Valmont: avez-vous écrit l'adaptation en ayant déjà en tête ces deux acteurs?
Mon angle d'attaque du texte pour cette adaptation, c'était vraiment Merteuil. J'avais vraiment envie de défendre ce personnage, cette figure féminine et donc il me fallait vraiment ma source d'inspiration pour ce personnage. Le départ c'était donc vraiment Dominique; ça a commencé avec une complicité de femmes ; je suis une femme, je défends les femmes...et par exemple, je dirais que Dominique est une très belle actrice et que je trouvais qu'on ne la voyait pas assez sur les plateaux. Pour une femme, c'est parfois plus difficile de s'imposer dans ce milieu artistique. Bref, je voulais vraiment défendre Merteuil et il me fallait donc ma" Muse". A partir du moment où Dominique m'a dit oui, c'était parti!
Ensuite concernant Vincent Perez, ce fut un " heureux hasard". Je disais souvent à Dominique qu'elle était brune et que du coup, pour Valmont, ce serait bien un blond, de la même génération qu'elle ...je voulais un couple attirant pour faire ressentir la même fascination que j'avais éprouvée à la lecture . De fil en aiguille, j'ai rencontré Vincent Perez qui avait discuté avec Dominique auparavant ; il m'a confié qu'il avait envie de refaire du théâtre. Au travers de ces rencontres et ces discussions , je me suis dit, au fur et à mesure, que j'avais aussi envie de raconter au travers de ces Liaisons dangereuses une histoire de théâtre, avec ces deux acteurs au plateau : celle des années Chéreau, ce grand metteur en scène qui a marqué ma génération. Vous savez, j'ai commencé mes rêves de théâtre à Nanterre. Le théâtre, c'est une histoire d'êtres, de mémoire. Il y a des gens qui nous quittent et c'est important de continuer de penser à eux, de construire avec eux, même s'ils ne sont plus vraiment à nos côtés.
Comment s'est déroulé ce travail d'adaptation? Avez-vous conservé la spécificité épistolaire ?
Je prends rarement des pièces toutes faites pour le plateau. A part pour "Hiroshima mon amour" ( pour laquelle j'ai tout de même demandé l'autorisation aux ayant-droit de Duras d'adapter les didascalies parce que je les trouvais très littéraires). Je n'avais jamais adapté un roman épistolaire. Bien sûr je ne voulais pas en faire une lecture de lettres sur le plateau. Ce qui m'excitait vraiment, c'était de changer de territoire, c'est à dire de passer du romanesque au dramatique. Le roman de Laclos est génial ; je trouve qu'il transpire le théâtre. Tout mon travail a été d'extraire de ce roman le théâtre, que je sentais très présent dans toute la construction, dans l'ossature des personnages. Bien sûr j'ai conservé l'esprit des lettres ; d'ailleurs il y en a qui sont lues, d'autres déchirées, chiffonnées ... Pour moi c'était un élément dramatique très important. J'ai conservé quelques bribes de lettres originales - par exemple la petite Cécile démarre avec un morceau de la lettre que Laclos a écrit dans sa langue parce que je trouvais ça intéressant de démarrer avec innocence. Le fait d'adresser ce bout de lettre au début au public, crée un changement de ton parce que ce n'est plus une lettre lue pour soi, c'est une lettre dite et ça concrétise dans le présent aussi. Pour les dialogues, j'ai vraiment travaillé en regard avec les lettres. C'est un travail qui m'a pris du temps mais que j'aime faire.
C'est une adaptation...donc il n'y a pas de réécriture ?
J'ai vraiment suivi la trame du roman et je suis restée fidèle à la langue du Siècle des Lumières que j'avais déjà travaillée dans "La philosophie dans le boudoir" du Marquis de Sade en 2008. J'ai beaucoup réfléchi sur cette langue du XVIIIeme , sur comment la faire entendre - parce que je la trouve fortement moderne, encore aujourd'hui. C'est un travail qui se fait entre soi, l'auteur, notre expérience de théâtre et l'écoute. J'ai un peu allégé parfois ; notamment concernant une longue lettre de Merteuil qui, pour moi, est au coeur du roman puisqu'elle y explique comment elle s'est faite par elle-même ; je l'ai allégée mais j'en ai conservé l'esprit. Je n'ai pas utilisé des mots d'aujourd'hui par contre, ni des expressions anglaises ou d'autres moyens qui pourraient "moderniser". C'est important de le dire pour moi parce que j'ai un rapport particulier au langage.
Vous avez choisi des costumes et des décors d'époque pour plonger fidèlement le spectateur dans le contexte historique et social de l'œuvre. Sur scène, 8 comédiens pour incarner tous les rôles présents dans l'œuvre. Il y avait donc la volonté de monter une pièce qui rende hommage au travail de Laclos...et non pas de s'en servir de tremplin ou de prétexte pour mettre en exergue certains thèmes de l'oeuvre par exemple?
Je trouve que ce texte est formidablement bien écrit. Je comprends bien sûr la démarche d'un Heiner Müller, par exemple, qui en a fait une version singulière, Quartett, ( Ndrl: en 1980 ) avec moins de personnages, mais il avait un univers; il s'inscrivait dans l'histoire de l'Allemagne de l'Est, une histoire philosophique, politique et il avait une réelle langue... De mon côté, mon travail n'a pas été de faire une reconstitution historique mais de donner l'esprit de cette époque. Par exemple, concernant les costumes, j'ai fait un gros travail en amont pendant des mois ; je suis partie de Fragonard, d'images de peintres ; j'aime bien les chignons, les coiffures, les cheveux de femmes - je ne voulais pas de perruques. Je voulais aussi des robes légères. Je souhaitais raconter quelque chose avec les robes, un parcours dramatique, parce que, dans l'œuvre de Laclos, on démarre en août et on finit l'hiver. Je voulais donc au départ une robe lumineuse et très claire pour Merteuil , qu'on passe après plutôt dans le rouge, dans les heures plutôt "érotiques" de ce récit et à la fin qu'on finisse avec une robe bleu foncé - noire. Je voulais raconter une évolution dramaturgique avec les costumes... De surcroît, c'était important pour moi de montrer des femmes avec des corsets - il y a une scène où l'on voit Merteuil en corset avec un panier de fer . Les femmes avaient le corps dans un carcan - tout cela symbolise le corps social de la femme par rapport à l'homme, comme Valmont, qui est beaucoup plus libre dans son corps, dans sa gestuelle. Je désirais montrer cette opposition du corps féminin avec celui de l'homme à cette époque. A propos des costumes également, j'ai travaillé beaucoup sur les teintes puisque la lumière est un élément très important de mes mises en scène. Je dis toujours que la lumière est un des acteurs du spectacle. Enfin, si l'on évoque le décor : celui que j'ai choisi se conçoit plus comme une toile de fond . Chez Laclos, il y a une abstraction des lieux. Jamais l'auteur ne nous décrit les lieux où les personnages vont ; il les cite seulement. De même pour les personnages, ils ne font pas référence à leur passé, à part Merteuil et Valmont dont on sait qu'ils ont été amants mais on n'en sait pas plus. Les protagonistes ne se projettent pas non plus dans l'avenir. Je voyais donc des corps dans une certaine présence incarnée; je voulais donc que le corps des acteurs se détachent du décor, qu'ils soient en avant, comme dans un tableau, comme une robe se détache du paysage dessiné en arrière-plan.
Vous avez monté il y a quelques années une "Vénus à la fourrure"; mettre en scène des personnages féminins très forts, très puissants, c'est quelque chose qui vous intéresse particulièrement?
Oui, on peut faire le rapprochement entre ces deux pièces, c'est vrai. Que ce soient Merteuil ou Wanda Von Dunajev, ce sont des femmes qui se battent pour accéder à la liberté, qui posent la question de l'égalité homme-femme. Merteuil, tout son combat, c'est d'accéder à une certaine égalité avec l'homme, et elle use d'ailleurs d'un langage souvent masculin ; elle emploie des mots qui évoquent la guerre. Elle dit par exemple , quand elle va voir un de ses amants, " Une attaque bien vive, bien menée, me fera le plus grand bien" : c'est un langage d'homme. Toutes deux dénoncent donc l'inégalité des sexes et ont en commun aussi d'être des intellectuelles qui manient la langue. Je dirais même, concernant Merteuil, qu'elle est d'une intelligence supérieure à Valmont. C'est son statut de femme qui fait qu'elle a été obligée de trouver des stratégies, des ruses pour pouvoir dissimuler etc.
La Marquise de Merteuil mène un combat féministe dont les problématiques sont toujours d'actualité...
Oui, il y a chez Merteuil une grande revendication de la liberté sexuelle, du plaisir et je trouve ça très important car c'est toujours d'actualité. Quand un homme de 60 ans s'affiche avec une femme jeune aujourd'hui, ça ne pose pas de problème. Si c'est une femme de 50 ans avec un jeune homme, c'est un autre regard - les gens parlent. D'ailleurs il y a le mot de cougar qui m'a toujours étonnée parce que je le trouve dévalorisant et péjoratif pour la femme. Dans "Les liaisons dangereuses", ce personnage de Merteuil soulève des questions importantes sur le plaisir mais aussi sur le couple, le rapport amoureux, ce qu'on fait du couple quand il n'y a plus de désir...sur les rapports dominant/dominé.
Comment travaillez-vous avec les comédiens sur le plateau? A partir d'improvisations? Comment faîtes-vous naître le rapport de rivalité entre Merteuil et Valmont par exemple?
Je ne travaille jamais avec des improvisations; je déteste ça. On travaille avec des petits bouts de texte appris par coeur ou avec le texte en main mais jamais en improvisations. Je travaille directement à partir de l'adaptation. J'ai mis plus d'un an à écrire l'adaptation ; je travaille en bibliothèque, seule - c'est mon côté universitaire sans doute (rires). Pour moi, la base, c'est le texte. Je fais des lectures au fur et à mesure de mon travail d'adaptation pour écouter les voix ( j'y suis très sensible) , pour voir comment fonctionne le couple Merteuil/Valomont par exemple...et je commence les répétitions quand je sens que le texte est construit.
Du point de vue de cette rivalité entre les deux personnages, je dirais qu'elle se crée immédiatement par le texte - chez Laclos on voit que même s'il y a beaucoup de complicité entre le Vicomte et la Marquise, qu'ils s'amusent à se raconter leurs expériences mutuelles, derrière tout ça, ils se lancent des flèches...mais, au début, c'est une rivalité joyeuse. J'ai suivi le texte de Laclos pour faire monter crescendo, comme lui, cette rivalité. Au début, tout va bien, on prend plaisir à se retrouver, on se voit, on complote, on s'amuse... jusqu'à l'épisode de la Présidente de Tourvel qui mène à un point de non-retour et à la guerre. Il y a un crescendo par la dramaturgie et le texte.
Si, de manière plus générale, vous deviez exprimer vos goûts en matière de théâtre, vous diriez que vous aimez un théâtre où le texte est au centre du projet?
Il y a déjà une différence entre ce que l'on aime comme spectateur et ce qu'on l'on crée. Moi je crois beaucoup à la force du langage et des mots. Je questionne des textes qui ne sont pas formatés et qui ont une langue puissante que ce soit Sade, Masoch ou encore Laclos. J'aime les langues construites, très poétiques. Les labyrinthes. J'aime beaucoup me perdre pendant des mois dans les textes. Apres c'est vrai que j'ai plutôt une culture de textes ( qui me vient de Chaillot, Nanterre, Les Amandiers ) ; Je dis parfois que j'ai appris à lire les textes non pas par les études théâtrales mais par la philosophie parce que ce qui m'intéresse au plateau, c'est "un autre langage". Il y a le langage de l'acteur au plateau, la mise en scène ( qui est un autre langage) et au delà de ça je pense qu'il y a aussi un langage pour permettre que des choses restent ; je travaille beaucoup sur la trace. Mon travail, c'est aller retrouver les impressions premières ( les émotions que j'ai pu ressentir lors de ma première lecture de Laclos, mes souvenirs passés en lien avec cette oeuvre etc..) et de les exprimer aussi et autrement.
Mais après je peux aller et aimer voir des spectacles très différents de ce que je fais. Je me sens libre de voir des choses différentes. Je me nourris de ça aussi. J'avais, par exemple, beaucoup aimé le spectacle de Romeo Castellucci sur la figure du Christ ( Ndrl : Salvator Mundi ). J'avais trouvé les images très fortes même si elles étaient très violentes. Mais c'est vrai que les grands metteurs en scène qui m'ont marquée, c'est avant tout Patrice Chéreau, Claude Régy, j'allais voir tous les spectacles de Matthias Langhoff...
Vous semblez aussi avoir des références dans le septième art...
Je suis très cinéphile. Le cinéma, je ne peux pas m'en passer. On a besoin dans ce métier d'avoir des échappatoires. C'est un métier où il y a beaucoup de pression. C'est ma manière de me ressourcer, de vivre et de rêver autrement. Quand on est plongé aussi longtemps dans une œuvre, il y a un enfermement - qui est certes volontaire - et parfois je me dis que c'est un peu de l'ordre de la psychiatrie (rires) - sans que ce soit péjoratif. Ce repli sur soi nécessaire interroge tout de même l'être, l'intime, c'est compliqué. C'est un travail qu'on fait aussi sur soi. Alors on a besoin de s'ouvrir à autre chose, de partager.
Les liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos
Adaptation et mise en scène : Christine Letailleur
Assistante à la mise en scène: Stéphanie Cosserat
Scénographie: Emmanuel Clolus et Christine Letailleur
Lumière: Philippe Berthomé en collaboration avec Stéphane Colin
Costumes: Thibaut Welchlin assisté d'Irène Bernaud
Son: Manu Léonard
Assistante à la mise en scène: Stéphanie Cosserat
Avec Dominique Blanc, Vincent Pérez, Fanny Blondeau, Stéphanie Cosserat, Julie Duchaussoy, Manuel Garcie-Kilian, Guy Prévost, Karen Rencurel, Richard Sammut, Véronique Willemaers
Dominique Blanc a reçu le "Molière de la meilleure comédienne dans un spectacle public" 2016 pour son rôle de Merteuil dans Les liaisons dangereuses - mise en scène : Christine Letailleur
TOURNEE
Les Liaisons dangereuses
- Rennes, TNB du 3 au 14 novembre 2015
- Brest, le Quartz du 18 au 20 novembre 2015
- La Rochelle, la Coursive du 1er au 3 décembre 2015
- Tarbes, le Parvis les 14 et 15 décembre 2015
- Théâtre de Liège (Belgique) du 20 au 27 décembre 2015
- Théâtre National de Strasbourg du 6 au 16 janvier 2016
- Théâtre de Sète du 20 au 22 janvier 2016
- Le Mans, les Quinconces du 27 au 29 janvier 2016
- Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines du 11 au 13 février 2016
- Cergy-Pontoise, l’Apostrophe du 17 au 19 février 2016
- Modène (Italie), Emilia Romagna Teatro Fondazione les 24 et 25 février 2016
- Paris, Théâtre de la Ville du 2 au 18 mars 2016
- Théâtre National de Nice du 24 au 25 mars 2016
- Quimper, Théâtre de Cornouaille du 29 au 31 mars 2016
Crédit-photo : Brigitte Enguerand
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