Je n’ai pas une minute à perdre je vis : Bernard Lavilliers en chansons…
- Écrit par : Serge Bressan
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Il est né et a grandi à Saint-Etienne, dans le Forez. Il y a découvert la boxe à 13 ans, la légende assure qu’il a fait un séjour dans une maison de correction à 15 ans. Deux ans plus tard, il adhère au Parti communiste français et à 20 ans, il part pour le Brésil. Retour en France un an plus tard, il sort son premier album, « Chanson pour ma mie », en 1968. Et déjà, Bernard Lavilliers se laisse porter par sa philosophie de vie : « Je n’ai pas une minute à perdre je vis ». A 72 ans, il en fait le titre d’un livre élégant avec textes et quelques photos pour lequel, dans son répertoire des années 1970 à aujourd’hui, il a choisi une centaine de ses chansons. Des connues, des succès, des incontournables. Lavilliers, ce sont des chansons de toutes les couleurs, il y a « Les Barbares », « Big Brother », « La Salsa », des « Idées noires » aussi. Chez lui, on croise « Betty » et on aperçoit les ombres de Villon, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud ou encore Léo Ferré ; avec lui, on part « On the Road again », et on partage les combats militants avec celles et ceux qui ont « Les Mains d’or ». Lavilliers, c’est la poésie mise en musique, trempée dans la sueur et le sang des gens de peu, des opprimés, déclamée sur le ring quand sonne le début du 15ème round. Lavilliers, c’est la poésie de l’amour fou, de la tendresse, de la révolte, de la fraternité. C’est la poésie de « L’Espoir », « dans le secret, dans l’amour fou / de toutes tes forces / va jusqu’au bout/ et si l’espoir revenait ». Oui, nous n’avons pas une minute à perdre. Vivons !
Je n’ai pas une minute à perdre je vis
Auteur : Bernard Lavilliers
Editions : Cherche-Midi
Parution : 13 septembre 2018
Prix : 25,00 €