Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Outre-Atlantique, c’est un flot de louanges. Dans le monde littéraire U.S., on n’hésite pas : la voici donc, la romancière qu’on attendait tant. Cette romancière qu’on peut inscrire dans la lignée d’un William Faulkner et d’une Toni Morrison. Rien de moins que ça ! Et puis, à 42 ans, Jesmyn Ward est la seule Américaine à avoir reçu à deux reprises le National Book Award, d’abord pour « Bois sauvage » (2012), ensuite pour « Le Chant des revenants » dont la VF est arrivée récemment dans les librairies et distinguée parmi les dix meilleurs romans de l’année 2017 par le « New York Times ». L’auteure canadienne anglophone Margaret Atwood ne s’est pas privée de faire savoir son enthousiasme : « Avec ce roman déchirant, Jesmyn Ward s’attaque aux racines- pas si profondes que cela- du cauchemar américain. A lire absolument »…
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Il dit : « Je suis un idiot illuminé ». Il a bientôt 77 ans (le 1er septembre prochain), a été psychiatre, participé à la guerre coloniale dans les premières années 1970, écrit vingt-neuf livres- vingt-quatre sont traduits en français dont le tout récent « Jusqu’à ce que les pierres deviennent plus douces que l’eau ». Chaque année, le nom d’António Lobo Antunes figure parmi les favoris pour le prix Nobel de littérature. Né à Lisbonne dans le quartier de Benfica, il est tenu pour un des plus grands écrivains portugais- mieux : du monde… Un géant de la littérature contemporaine. C’est justifié- on en a une nouvelle preuve avec ce nouveau roman- titre magnifique : « Jusqu’à ce que les pierres deviennent plus douces que l’eau »… Et avec Lobo Antunes, c’est l’assurance d’un grand voyage en mots au fil des pages. Une fois encore, c’est foisonnant, bouleversant, émouvant, décapant, furieusement maîtrisé, follement construit.
Par Hakim Malik - Lagrandeparade.com/ Combien de vies possibles lorsqu’on dispose d’une seule existence ?
Ce que raconte ce court roman de ce conteur né c’est le destin peu commun d’un homme du moyen-âge, oriental, érudit, grand curieux devant l’éternel au risque de frôler l’hérésie, qui a su traverser son époque et user de son temps pour vivre plusieurs vies. Maniant le verbe, la ruse, l’art du commerce et du voyage, le dénommé Raphaël Arbensis va rencontrer d’illustres personnages, et des haut placés dont le nom fait encore écho ici, à notre époque.
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Par Hakim Malik - Lagrandeparade.com/ L'amérique des vies brisées, l'amérique des crises version tsunami, l'Amérique des vies minuscules ( comme dirait Pierre Michon) qui vont survivre, s'user à la tâche, ne plus connaître la vie sous un toit mais la vie sous une tôle. Tous ces portraits bouleversants, attachants vous accrochent le coeur...et la raison. Une immersion dans l'intimité de cette pauvreté au grand coeur, dévastée par les subprimes, ces " sans-foyers", " sans-économies " devenus des errants itinérants. Ajoutons que le travail de l'auteure est admirable et digne d'un journalisme qui semblait perdu, un journalisme noble et qui fouille sans profaner la dignité des personnes que l'on croise tout au long de ces pages qui sont comme des traversées de l'immense Amérique. De l'Amérique "amazonisée " à l'Amérique de Trump et consorts il n' y a pas un pas mais un fil...
Par Serge Bressan -Lagrandeparade.fr / A l’université de Nottingham, il est professeur de « creative writing » et éditeur d’une revue littéraire. Né aux Bermudes en 1976, Jon McGregor est un des auteurs en vue en Grande-Bretagne, avec un recueil de nouvelles et quatre romans- dont « Réservoir 13 », une comédie humaine qui a illuminé cette rentrée hivernale 2019.
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Le récit d’une vie. De la vie de Clemantine Wamariya, née en 1988 à Kigali (Rwanda). En 1994, éclate le conflit rwandais. L’horreur. Dans « La Fille au sourire de perles », avec l’aide d’Elizabeth Weil, elle raconte sa fuite du pays avec sa sœur, alors âgée de 15 ans.
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Une ouverture cinglante, glaciale. « Avez-vous déjà fait ce que vous redoutiez de faire, identifier un proche dans une morgue, sur cette fine table en acier ? Moi, oui. A l’instant. Et j’ai besoin de coucher sur le papier ce qui s’est passé, rassembler les pièces du puzzle et en faire quelque chose de cohérent (…) Cette expérience me laissera sur une civière. Transportez-moi ».
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Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Il se dit « enfant de la guerre ». A 74 ans, l’Allemand Bernhard Schlink continue de mener double vie : professeur de philosophie du droit à Francfort et New York, et écrivain (à succès depuis « Le Liseur » paru en 1996). On le retrouve en ce début d’année avec un des romans les plus intelligents, les plus émouvants, les plus réussis du moment.
Lire la suite : « Olga » de Bernhard Schlink : une femme remarquable…
Par Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Dans la région de Tokyo; Hatoko revient à Kamakura où elle a hérité de « La papèterie Tsubaki », léguée par sa grand-mère, l’Aînée. C’est elle qui a élevé Hotoko, avec une certaine sévérité, une rigueur sans trop de concession; l’Aînée a éduqué sa petite fille à l’art de la calligraphie, lui a dévoilé tout le savoir-faire, toute la technique, toute sa passion pour l’écriture, pour le travail d’écrivain public. Mais un jour Hatoko s’est rebellée… "La vie ne va vraiment pas comme on l’entend". L’Aînée est restée avec sa sœur, et toutes deux disparues, Hatoko après plusieurs années de voyages, de découverte de la vie, de liberté, réapparait pour poursuivre l’ancestrale tradition familiale de la papèterie Tsubaki.
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Ne pas rêver, ne pas espérer. En refermant « Frantumaglia. L’écriture et ma vie », le mystère Elena Ferrante ne sera toujours pas dissipé. Quatre-cent-soixante-deux pages, et encore la question : qui se cache, depuis bientôt trente ans, derrière le nom d’Elena Ferrante ? Une femme ? Un homme ? Un couple ?
Lire la suite : Frantumaglia. L’écriture et ma vie : Elena Ferrante prodigieuse
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / De son exil londonien, il ne mâche pas ses mots. Né le 18 août 1953 à Qingdao (dans la province du Shandong, à l’est de la Chine), Ma Jian affirme : « Le rôle de l’écrivain consiste à sonder les ténèbres et par-dessus tout à dire la vérité. J’ai écrit ce roman motivé par ma colère contre les fausses utopies qui asservissent et infantilisent la Chine depuis 1949 ». Ce roman dont il parle, c’est « China Dream »- la couverture stylisé est réalisé par l’artiste chinois Ai Weiwei. Un des beaux et grands textes de cette rentrée d’hiver 2019.
Lire la suite : China Dream de Ma Jian : les rêves interdits…
Par Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Au « Paradis », le verbe exploiter prend toute sa signification : d’abord tirer parti en vue d’une production dans un but lucratif ; ensuite utiliser d’une manière avantageuse, faire rendre les meilleurs résultats ; enfin se servir de quelqu’un en n’ayant en vue que le profit, sans considération des moyens.
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / On l’avait repéré en 2005 avec « Les Confessions de Max Tivoli ». On retrouve l’Américain Andrew Sean Greer, 48 ans, avec « Les tribulations d’Arthur Mineur »- tout auréolé du Prix Pulitzer 2018.
Lire la suite : Les tribulations d’Arthur Mineur d’Andrew Sean Greer : tendre, grave et léger…
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Il y a une préface signée Haruki Murakami- déjà ça en impose ! Extrait : « Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais plus retrouvé à ce point happé par un roman ». Il y a aussi les commentaires de l’Autrichien Peter Handke : « Dag Solstad est un écrivain des profondeurs… Il a du souffle », et du Norvégien Karl Ove Knausgård : « Sa langue scintille d’une élégance « old-fashioned », et irradie un souffle unique, inimitable et plein d’élan ».
Lire la suite : Onzième roman, livre dix-huit : Dag Solstad, l’écrivain des profondeurs
Un bon bouquin, ça ne périme pas! Et après, ça passe en poche et c'est encore mieux parce qu'on peut l'emporter partout!
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