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La boîtePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Nous avons rencontré Marie-Pierre Hauwelle au Festival Fenêtre sur Courts organisé par le collectif RedPearProduction au Théâtre Jacques Coeur de Lattes le vendredi 6 mars 2020. Son court-métrage, intitulé La Boîte, présenté dans les films hors-compétition, a conquis l'ensemble du public présent dans la salle. Il met en scène une jeune fille nommée Chloé qui reçoit un colis qu'elle n'attendait pas. Que peut-il bien contenir? L'imagination débordante de Chloé se met en branle et la paranoïa gagne du terrain de minute en minute. De problématiques existentielles en rencontres délirantes, Chloé nous entraîne dans son univers résolument décalé et délicieux. Nous avons donc posé quelques questions à sa talentueuse réalisatrice pour en savoir davantage sur la genèse et la cobception de ce travail de qualité. Rencontre inspirante avec une réalisatrice dont il faudra suivre le parcours de près!

Lire la suite : Marie-Pierre Hauwelle : "Un jour, je me suis dit que l'animation était un moyen génial de raconter...

TessonPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Par la grâce de « La Panthère des neiges », l’an passé, il a figuré à la première place des best-sellers en France. Devant le poids lourd de l’édition bleu-blanc-rouge, Guillaume Musso. A 47 ans, Sylvain Tesson est présenté, un peu trop facilement, comme un « écrivain-voyageur »- il préfère le qualificatif de « voyageur-randonneur ». C’est non pas à pied mais sur l’eau qu’il revient en ce printemps de confinement. Pour un beau voyage avec une série télé documentaire simplement titrée « Dans le sillage d’Ulysse avec Sylvain Tesson »- un voyage sur un voilier en Méditerranée. En 2017, il avait embelli l’été d’une radio (FranceInter) en plongeant dans « L’Odyssée » d’Homère- mieux : il s’était réfugié dans une cabane pour lire les aventures d’Ulysse, un des grands personnages de la légende grecque antique.

Lire la suite : Dans le sillage d’Ulysse avec Sylvain Tesson : un beau voyage…

bureau des légendesPar Serge Bressan - Lagrandeparade.com/ La voix de JJA, le patron du service, est profonde, chaude. Envoûtante. On entend : « Il faudrait quand même évaluer le champ de tout ce que tu as compromis, ce que tu as livré à la CIA, ce que tu as livré aux Russes, je ne te fais pas l’affront de penser que tu as pu aussi collaborer avec Daesh. On peut se poser des questions… » Bienvenue au « Bureau des légendes », une des meilleures séries télé depuis ce début de 21ème siècle et dont la saison 5 débute ce lundi 6 avril… A la manoeuvre, toujours Eric Rochant- le créateur de la série lancée en 2015 par Canal+. Rochant qui annonce qu’il signe là sa dernière saison, qu’il passe la main pour une éventuelle saison 6, « c’était devenu trop lourd pour moi, je serais devenu sentimental ». Bienvenue dans le monde de l’espionnage, des espions- Rochant confie aussi avoir beaucoup lu les romans de John le Carré…

Lire la suite : Le Bureau des légendes : bienvenue chez les espions…

Nous les chiensPar Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Le chien est le meilleur ami de l'homme. Affectueux, fidèle… mais quand il vieillit ou se comporte mal, ses maîtres n’hésitent pas à s’en débarrasser. Et lorsqu'il se retrouve seul face à la nature, son instinct animal reprend le dessus. L'esprit de meute également.

Lire la suite : Nous les chiens : un émouvant et original film d’animation, pour toutes les générations, à ne pas...

enfants du tempsPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/Il était une fois...un jeune lycéen discret et émotif, Hodaka, qui avait fui son île pour rejoindre Tokyo. Sans argent ni emploi, il essaie de survivre dans la jungle urbaine et finit par être recueilli par Keisuke, un quadragénaire qui lui avait laissé son téléphone sur le ferry... Ce dernier lui offre un poste d’assistant dans une revue dédiée au paranormal.

Lire la suite : Les enfants du temps : quand romantisme, écologie et fantasy fusionnent dans un manga enthousiasmant

AquarelaPar Victor Waqué - Lagrandeparade.com/ Avec « Aquarela - L’odyssée de l’eau - » Victor Kossakovsky nous transporte à travers les multiples facettes de l’eau. Un voyage magnifique aux consonances lyriques qui illustrent la puissance d’une molécule autant que notre petitesse face aux forces de la nature.

Lire la suite : Aquarela : lyrisme apocalyptique

Basta capitalPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ « Vendu » comme un film d'anticipation, Basta Capital se passe en 2020, autant dire demain, dans un contexte social plus tendu que jamais (voir la journée de grève du 5 décembre et le mouvement des Gilets Jaunes).

Lire la suite : Basta capital : Il était une fois la révolution...

ErebePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Dans la mythologie grecque, Erèbe est une divinité infernale née du Chaos, personnifiant les Ténèbres et l'Obscurité du domaine des Morts. Frère de Nyx (la Nuit), avec laquelle il a engendré Éther (le Ciel supérieur) et Héméra (le Jour). Métamorphosé en fleuve pour avoir secouru les Titans, ennemis de Zeus, il donne ensuite son nom à une région des Enfers où passent les âmes des défunts, située entre le monde des vivants et l'Hadès...

Lire la suite : Erèbe : "Nous souhaitions montrer justement ce qui, chez les réfugiés, ne les réduit pas à leur...

mon chien stupidePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Henri est un écrivain raté, du moins est-ce ainsi qu'il se perçoit. Auteur d’un roman à succès il y a vingt-ans, depuis, une épouse, trois fils et une fille sont venus compléter sa charge affective, sociale et matérielle mais plus la moindre inspiration de génie! En pleine crise de la cinquantaine, il remâche son amertume et baigne dans une nostalgie qui le rend mou, accusant Cécile  et ses quatre mômes d’être responsables de sa carrière gâchée….jusqu’à ce qu’un soir d’orage s’invite un gros chien benêt dans cette maison conflictuelle.

Lire la suite : Mon chien stupide : Yvan Attal et son autopsie douce-amère de la crise de la cinquantaine

gloria mundiPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Lors de l’avant-première au cinéma Diagonal montpelliérain de "Gloria Mundi", Robert Guédiguian a expliqué que ce nouveau long-métrage était parti d’un constat affligé, d’une « impression de vivre une époque de régression »…et effectivement le film laisse un goût très amer, on vous prévient. 

Lire la suite : Gloria Mundi : la chronique terriblement désenchantée de Robert Guédiguian

le traîtrePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/A l’occasion de la projection en avant-première du film « Le traître » au cinéma Diagonal de Montpellier, Leoluca Orlando, maire de Palerme, le président méditerranéen du 41e Cinemed, s’est exprimé via une séquence filmée projetée à propos de ce film dont il a vécu les évènements relatés de très près. Il a souligné l'importance des témoignages des repentis et rendu hommage au juge Falcone : tous ont permis de porter un coup majeur à la Mafia sicilienne. Pour lui, l'histoire de Tommaso Buscetta, c’est celle d’un « mafieux qui a a attaqué d’autres mafieux au nom de valeurs ». Le film reprend en effet cette idée de "repentis" qui ne se reconnaissent plus dans les valeurs d'origine de la Casa Nostra auxquelles ils avaient adhéré. Evolution d'une organisation s'expliquant notamment par le changement de nature des produits trafiqués et transités, la cigarette et l'alcool ont fait place à des drogues dures...et l'enrichissement plus rapide des trafiquants a dégradé les "valeurs" de cette "famille". Marco Bellocchio ne souhaitait pas faire un film qui donne une image de caids héroïques aux mafiosis; si sa fiction suit la trajectoire de Tommaso Buscetta qui a contribué à faire tomber 360 membres de la Mafia, sa caméra ne cesse de rappeler par des effets de narrativité la nature criminelle également du personnage. La scène finale étant de ce point de vue d'une grande pertinence! 

Lire la suite : Le traître : un film remarquable sur la Mafia sicilienne et le Maxi-Procès qui condamna 360 de ses...

eblouisPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Inspiré de sa propre histoire familiale, Les Eblouis, de la jeune réalisatrice Sarah Suco, narre l’histoire d’une pré-adolescente, aînée d’une famille nombreuse, dont les parents décident d’intégrer une communauté religieuse basée sur le partage et la solidarité. Une mère fragile, un père sans poigne, des frères et soeurs en bas-âge et un prêtre-gourou que tout le monde appelle « berger » sont des raisons suffisantes à ce que l’engrenage d’un embrigadement se mette en oeuvre. Camille, passionnée de cirque, doit d’abord renoncer à cette activité jugée trop dégradante pour le corps par la communauté. Sa tenue vestimentaire aussi est revue. Très vite son regard d’adolescente qui aspire à sa liberté de penser et d’être, son affection pour ses grands-parents mis à l’écart soudainement et son attirance pour Boris, un garçon qu’elle côtoyait aux ateliers circassiens, la poussent à réaliser l’aberration des situations vécues et à agir pour sauver les siens.

Lire la suite : Les Eblouis : le premier long-métrage poignant de Sarah Suco

affichePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Tous les films de Jean-François Laguionie sont de petites merveilles d’esthétique, d’intelligence et d’humanité, paraboles frappantes qui se comprennent à différents degrés de lectures et embrassent donc le spectre d'intelligibilité le plus large possible. N'est-ce pas la première qualité d'un film d'animation de génie? Rappelons-nous de Le Tableau (2011) qui narre l’histoire d’une petite fille appartenant à la communauté des « PaFinis », malmenés comme les pauvres Reufs -réduits, eux, carrément à l'état de brouillons- par les Toupins, et qui part à la recherche du Peintre, ce Démiurge tout puissant, pour l’exhorter à finir la toile qu’il a commencé et remettre de la justice dans un monde fascisant ; Quant à Louise en Hiver (2016), il fait entendre le récit d’une vieille petite dame qui se retrouve obligée de vivre une robinsonnade puisqu’elle a raté le dernier train de la saison. L'occasion de se retrouver peut-être, d'affronter ses fantômes et ses peurs en l'avenir...Tous deux étant des petits objets cinématographiques d’une qualité jubilatoire.

Lire la suite : Le voyage du Prince : la lumineuse histoire du singe qui a traversé la mer

Noura rêvePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Noura Gargouri est mère de trois enfants et mariée à Jamel, voleur expérimenté, détenu récidiviste dont elle ne supporte plus l’irresponsabilité, la violence à fleur de peau et le mensonge. D’ici cinq jours, son divorce sera prononcé et elle pourra vivre au grand jour son amour avec son amant Lassad dont la bienveillance, le sérieux et la douceur la rendent lumineuse au quotidien.

Lire la suite : Noura rêve : un portrait de femme tunisienne en gros plans d’une très belle sensibilité


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