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Jérémy James aurait voulu : les confessions drolatiques d'un autodidacte aux multiples talents

  • Écrit par : Xavier Paquet

Jeremy JamesA La Grande Parade, quand on aime, on ne compte pas! C'est donc en duo que nos chroniqueurs ( one boy, one girl - la parité est de mise) sont partis découvrir le one-man-show de Jeremy James qui s'est joué tous les lundis du 21 septembre 2015 au 27 juin 2016 à la Comédie des 3 Bornes. Un succès inconstestable dont on ne désespère pas de vous proposer ici bientôt de nouvelles dates!

L'avis de Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ Jeremy James aurait voulu. Et bien on peut désormais dire qu’il est. Comédien autodidacte, passionné de danse, ce jeune humoriste a plaqué un boulot classique pour laisser exprimer sa fibre artistique. Bien lui en a pris.

Dans son 1er one man, il ne nous raconte pas d’histoires, il vit une histoire : la sienne. Très autobiographique, son spectacle nous emmène dans son monde,  de l’école primaire à l’école de commerce. Il ne joue pas les personnages mais les vit grâce à une énergique et touchante interprétation. Sa spontanéité nous rappelle également nos souvenirs d’enfance bercés par ses anecdotes et l’univers des années 90. Elevé dans une famille  bourgeoise, il croque et détricote le modèle d’éducation reçu pour nous faire vivre sa passion d’enfance : la danse. Des cours dispensés par un professeur atypique aux préjugés reçus sur cette pratique, il revisite son parcours et agrémente sa partition comique de magnifiques interprétations de danse pleines de grâce et de punch. Il nous refait également vivre les études en école de commerce, du voyage Erasmus à l’expérience du premier stage, de la recherche d’emploi à un premier boulot de caissier chez Monoprix.

Ses sketchs sont percutants, l’humour est efficace et l’interprétation ne laisse pas de place aux temps morts. Pourtant ce que l’on a envie de retenir, c’est la sensibilité qu’il exprime : on le sent heureux d’être sur scène et de transmettre cette émotion à son public. Son rêve d’être artiste est devenu réalité par son talent mais aussi par sa grande sincérité : une belle preuve de partage. Et en le voyant, nous aussi on « aurait voulu Â».

L'avis d'Alexia Becker - Lagrandeparade.fr/ Musique à fond, c’est sur le rythme endiablé de Beyoncé que débarque le fougueux Jérémy James sur la petite scène de la Comédie des 3 Bornes. Dans ce premier spectacle autobiographique, Jérémy James nous fait entrer dans son monde en retraçant son parcours depuis son plus jeune âge jusqu’à sa montée sur les planches. Comparant son père à Stéphane Bern et sa mère à Nadine de Rothschild, Jérémy James est bien loin d’avoir baigné dans le milieu artistique. Poussé à pratiquer le basket, prédisposé par sa grande taille, Jérémy sera davantage attiré par la danse, qu’il pratiquera pendant des années. Faisant fi des préjugés face à la pratique de ce sport peu conventionnel pour un garçon, sur scène, Jérémy James renvoie Billy Eliott dans la fiction où il est né. Il s’amusera néanmoins à parodier son ancien professeur, nous faisant profiter par la même occasion de spectaculaires pas de danses. Pour satisfaire papa et maman, Jérémy James fera ses études en école de commerce. Entre le séjour Erasmus qui serait une mascarade de l’apprentissage d’une langue étrangère et la réalité des expériences professionnelles bien éloignées des promesses des écoles, le souvenir de ses études reste mitigé. C’est finalement l’appel de la scène qui sera le plus fort, et il aurait eu tort de s’en priver.

Hyper dynamique sur scène, Jérémy James enchaîne sketchs, stand-up et chorégraphies de danse pendant plus d’une heure non-stop, offrant un spectacle particulièrement riche et complet. Le public est conquis par cette énergie débordante, bien qu’un poil outrancière. La multitude des mimiques propres à l’humoriste ainsi que les nombreuses interactions avec le public facilitées par la taille réduite de la salle, finissent de convaincre un public déjà séduit.
Jérémy James termine son spectacle avec une touche d’émotion. C’est avec une impressionnante sincérité qu’il nous livre sa morale qui est également son conseil de vie : « Soyez vous-même et allez au bout de vos rêves. Â». On ne peut qu’admirer la reconversion de cet autodidacte aux multiples talents.


Jérémy James aurait voulu

Metteurs en scène : Larry BENZAKEN et Jérémy JAMES

- Tous les lundis du 21/09/2015 au 27/06/2016 à 20h15 à la Comédie des 3 Bornes, 32 rue des trois Bornes, 75011 Paris
Tel : 01 43 57 68 29 / http://www.comediedes3bornes.com/

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