La loi de l’amphore : une comédie sympathique au troubadour désopilant
- Écrit par : Delphine Caudal
Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.fr/ Une fleur dans la main, dans un cimetière… Il s’agit bien d’un enterrement. Mais un enterrement loufoque, rocambolesque, inattendu !
« Dakota, qui vient du Dakota », une jeune américaine, pleure la mort de sa défunte mère. Quel hasard a pu la mener dans cette auberge espagnole, où voyou, brute, troubadour défilent, rythmant ainsi la maisonnée de leurs aventures…
L’hôtesse, Victoria, accepte d’héberger un ami d’enfance qui cherche refuge. On le soupçonne de fuir quelqu’un ou quelque chose… C’est qu’il a l’air bien coupable, bien pressé et aux aguets. En effet, il est poursuivi par un ancien codétenu, à qui il aurait volé un objet précieux. Très précieux… Rien de moins qu’un rubis.
Un moine se présente alors à l’hôtel. La course au rubis démarre dans un folklore trépidant. L’hôtesse, quant à elle, délaissée par son compagnon, subit les longues tirades enflammées d’un troubadour transi d’amour…
Cinq comédiens sur scène, pour une comédie sympathique quoiqu’un peu brouillonne. Les comédiens sont convaincants, amènent le rire et l’amusement. On applaudit vivement la prestation du troubadour, parfait dans son rôle, hilarant au possible. On note quelques incohérences, des questions sans réponses, qu’on peut néanmoins facilement oublier devant la performance de Jean-Baptiste Navarette (Le troubadour). Stupéfiante !
La loi de l'amphore
Auteur : Manon Klaus
Avec Loïc Lacoua, Jean-Baptiste Navarrete, Léa Protais-Baumer, Inès Shadi, César Vallet
Dates et lieux des représentations:
- Jusqu’au jeudi 29 mars 2018 au Théâtre Pixel ( 18, rue du Championnet, 75 018 Paris)