Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Pour beaucoup, l'évocation du "sac de billes" de Joseph Joffo fait l'effet d'une madeleine proustienne qui ramène aux lectures du collège. Un récit incontournable du secondaire, traduit en 18 langues, et qui a été vendu à plus de 20 millions d'exemplaires dans 23 pays. On se souvient plus ou moins précisément de l'histoire de ces deux frères de confession juive réussissant à passer au travers des mailles du filet d'une France occupée et d'une politique antisémite impitoyable. Et bon, c'est un peu court, tout de même, pour ce témoignage autobiographique extraordinaire, non?
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Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ "La cigale, le corbeau et les poulets" est un documentaire d'Olivier Azam. Il revient sur la fameuse "Cellule 34" qui menaçait de mort le président alors en place, Nicolas Sarkozy, et qui provoqua, un jour, le débarquement de 150 policiers - dont la brigade antiterroriste - à Saint-Pons de Thomières, un petit village de l'hérault.
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ « "La vie de Madame B" est tellement ahurissante qu’elle ressemble à une fiction », raconte lui-même le réalisateur du film qui lui est consacré. Le Coréen Jero Yun l’a rencontrée alors qu’il faisait des recherches sur la Corée du Nord. Ils ont sympathisé et c’est elle qui lui a suggéré de lui consacrer un film documentaire. Madame B est une passeuse qui fait sortir clandestinement les Nord-Coréens de leur pays, comme elle-même l’a fait quelques années plus tôt. Mariée à un paysan chinois, elle décide de retrouver son ex-mari et ses enfants, qu’elle a fait passer en Corée du Sud. Mais ce ne sera pas simple… Elle se lance dans une bataille pour retrouver ses deux fils devenus grands, ce qui l’amène jusqu’en Corée du Sud. Mais les services secrets s’en mêlent... sans parler du mari coréen qui voudrait bien garder sa femme, laquelle songe à retourner en Chine finalement, où la vie à la campagne lui parait moins dure qu’à Séoul finalement.
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Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Mieux vaut connaître un peu le contexte social et historique de la Réunion, hors sites touristiques, pour apprécier "Sac la mort", deuxième long-métrage d’Emmanuel Parraud. Sinon vous risquez de passer à côté...
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Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ L’été, des jeunes des quartiers Nord de Marseille profitent du beau temps et du farniente pour défier la pesanteur : ils se jetent du haut de la corniche Kennedy, pas très loin du Vieux Port. Un mauvais saut, une réception malheureuse et les voilà handicapés à vie, voire sans vie. Mais Sylvestre Opéra, policier diabétique sur le déclin, veille au grain, carnet d'amendes à la main. Un duel au sommet se joue entre minots et « vieux » flic, vertige contre vol plané, le tout sous les yeux d'une jeune Suzanne fascinée. Ça c’était dans Corniche Kennedy, le court roman de Maylis de Kerangal (Verticales 2008 / Folio 2011).
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Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Notre révolution intérieure est un documentaire français réalisé par Alex Ferrini, dont c’est le premirr long-métrage.Et ça se sent… c’est frais, culotté, décomplexé mais un peu décousu. Il emporte néanmoins l’adhésion par son intelligence et son bon sens. Mais les convaincus (qu’il y a une autre manière de vivre) n’apprendront pas grand-chose et les réfractaires aveuglés par leur train-train quotidien n’auront pas la curiosité d’aller voir ce film. Et c’est bien dommage! Le pitch : remettant en cause le monde qu’ils ont connu jusqu’à aujourd’hui, trois jeunes délaissent leur quotidien et leurs habitudes pour partir en voyage. Cette recherche de la connaissance va changer leur regard mais surtout les amener à découvrir la possibilité d’une autre existence. Une invitation à reprendre les commandes de nos propres vies...Ce parcours initiatique va peu à peu leur permettre de changer leur regard sur la vie, d'appréhender une autre façon de se comporter et prendre les rênes de leur destin.
Lire la suite : Alex Ferrini : un documentaire qui incite à penser par soi-même
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Yehia est un chef cuisinier d’une grande bonhomie. Avec son fils Refaat, passionné de recettes et de saveurs, coeur tendre et délicat, et son cadet Galal, coureur de jupons et repris de justice, ils préparent des banquets pour des cérémonies de fête. Lors d'un mariage paysan durant lequel Yehia et ses fils ravissent les papilles des convives, un homme d'affaires de la région et sa riche et exécrable épouse proposent de racheter leur commerce. ‎Yehia refuse et la proposition tourne vite à la menace…
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ L'enfance de Marc Lahore a été imprégnée des septième et neuvième arts. Plus tard, à l'université, il suit un parcours d'angliciste, se passionne pour Chaucer et Shakespeare, en même temps qu'il commence à "bidouiller" en tant que projectionniste bénévole et monteur audiovisuel. Détenteur du Capes, il l'abandonne pourtant très vite pour s'adonner à ses premières amours et s'attaquer au court-métrage. Entre 2013 et 2015, il monte des oeuvre fort singulières aux univers variés dont un polar SDF (Pirates), une mini-série historique (Lune Rousse), un film de Boxe ( KAMI) ainsi qu'une comédie subversive(DO).
"The Open" est son premier long-métrage ; il l'a écrit, produit aux côtés de Cyril Cadars, réalisé et monté (avec Benjamin Minet). Un film au micro-budget "tourné à 9" seulement, à l'écriture aussi déroutante qu'originale. Un tournoi de tennis grandeur nature délicieusement improbable dans un monde post-apocalyptique vagissant. Tout à la fois drôle, poétique, métaphysique, absurde, ce film brillant "joue avec les couloirs" pour nous inviter à réfléchir sur notre propre essence. Y est dépeinte de manière aussi barrée que jubilatoire la quête sportive - aussi absolue que désespérée - d'êtres en errance dans un monde hostile. Comment résistent-ils à la folie qui les guette? Par une maîtrise de soi retrouvée par le sport. Trouver un dérivatif pour penser à autre chose. Inventer un truchement pour rester libre. Un manifeste pour l'absurdité diablement sensé. Dans ce long-métrage - dont on applaudit le montage et la photographie superbes - les trois comédiens font preuve d'une belle énergie intestine et d'un jeu d'une sincérité désarmante. Le scénario, enfin, est tout bonnement génial tant il réussit à infuser une étonnante tension qui ne retombe avec intelligence qu'à la fin de ce match cinématographique qui multiplie les aces.
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ « La Supplication », chef-d'oeuvre de la Biélorusse Svetlana Alexievitch, Prix Nobel de littérature 2015, a paru en 1997, onze années après la fusion du réacteur numéro quatre de la centrale Lénine, à Tchernobyl (Ukraine). Le réalisateur luxembourgeois Pol Cruchten (53 ans), lui, le découvrit quelques années plus tard, en regardant la télé : « Michel Field le décrivait comme l'un des plus grands événements littéraires de la fin du XXe siècle, explique-t-il. Je l'ai acheté dès le lendemain et je l'ai lu d'une traite. J'étais totalement fasciné. J'ai immédiatement pensé que ce livre ferait un bon film, mais je ne savais pas comment m'y prendre. » Son film a reçu trois grands prix au Festival de Trieste (Italie), du Film International de l’Environnement et à Minneapolis (Etats-Unis).
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Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Polina est un long-métrage qui s'inspire du brillant roman graphique éponyme de Bastien Vivès, scénarisé par Valérie Müller (réalisatrice) et Angelin Preljocaj ( chorégraphe renommé sur la scène internationale). Il narre l'histoire d'une petite fille russe dont les parents ont beaucoup sacrifié pour lui permettre de devenir danseuse-étoile, qui choisit pourtant de suivre un beau danseur français, Adrien (interprété par Niels Schneider), à Aix-en-Provence quelques mois seulement avant de pouvoir prétendre entrer au Bolchoï (ce "symbole de la Russie", "sa fierté", "le ballet au plus grand répertoire du monde" avec ses "danseurs virtuoses") et dont le parcours sera semé de questionnements, de désillusions et de douleurs pour réussir à trouver sa voie.
Lire la suite : Polina : de Bastien Vivès à Angelin Preljocaj, du Bolchoï à la danse contemporaine
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ « Close Encounters with Vilmos Zsigmond » (clin d’œil au film traduit « Rencontre du Troisième type » de Spielberg), dont il a éclairé le deuxième film (« Sugarland Express en 1974), après « Duel », son premier film, est un documentaire français, de Pierre Filmon (qui porte bien son nom !) sur le célèbre directeur de la photographie, d'origine hongroise, Vilmos Zsigmond, qui a contribué à changer le visage du cinéma américain.
Lire la suite : Close encounters with Vilmos Zsigmond : un documentaire pour cinéphiles de qualité
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Il était une fois, en Pologne, dans les années 30, un garçon Léo, qui aimait une fille, Alma. Il lui avait promis de la faire rire toute sa vie mais la Guerre force la séparation : tandis qu'Alma a fui à New York, Léo réussit à survivre miraculeusement, pour la retrouver et tenir sa promesse.
Lire la suite : L'histoire de l'amour : un long-métrage mémorable du talentueux Radu Mihaileanu
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Vincent a passé vingt-trois en prison suite au meurtre non-prémédité d'un membre de son village d'alors. Il obtient un aménagement de peine et son cousin, Didier, l'accueille dans sa ferme pour ses dix derniers mois de réclusion, sous la surveillance d'un bracelet électronique. Didier vit avec une jeune infirmière, Mim', et entretient une haine farouche pour sa propre génitrice qu'il ne voit plus du tout depuis le suicide de son père. Cette dernière, par l'intermédiaire de Mimosa, le menace de le déshériter avec un chantage morbide.
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Lucie, jeune parisienne qui souhaite devenir "nez", a décidé de partir au Moyen-Orient pour un voyage d'études. Avec sa moue d'ange, ses cheveux blonds comme les blés et sa spontanéité naïve, elle a grandi en étant persuadé que le monde n'est pavé que de bonnes intentions. A la sortie de l'aéroport, emportée par l'enthousiasme du voyage, elle interpelle un taxiteur, Younes, et le persuade - malgré ses réticences - de la conduire à son hôtel. Ce dernier la livre à un groupe d'islamistes dans lequel figure notamment Abou, un "converti" français venu faire le djihad.
Lire la suite : La chute des hommes : Errare humanum est, perseverare autem diabolicum
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