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Moi et FrançoisPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Hervé Le Tellier a composé un texte pétillant et drôle. Reposant sur un pied de nez à cette phrase de Buffon ( citée dans la pièce) " Le style, c'est l'homme même", l'absurde va crescendo et s'en donne à coeur joie. Dessinant le portrait d'Hervé Logier, hurluberlu attachant qui, en proie à une solitude non-identifiée comme telle, s'imagine une correspondance avec le(s) "locataire(s) de l'Elysée", la pièce nous invite en filigrane à une cocasse démonstration de ce qu'est la subjectivité.

Lire la suite : Moi et Francois Mitterrand : un monologue où la prosodie a un style inimitable!

WeberPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr / Crédit- photo: Kim Weber / Si l'on associe d'abord Jacques Weber au personnage de Cyrano de Bergerac, cadet au grand coeur et à la plume véloce, qu'il a joué plus de 300 fois et qui l'obsède encore aujourd'hui, l'acteur, réalisateur et scénariste français a aussi une histoire privilégiée avec Molière. A ses débuts, en 1970, alors qu'il a tout juste 21 ans, Marvel Cravenne l'engage pour Tartuffe et Jacques Weber le mettra lui-même en scène ensuite en 1994 et en 1995.

Lire la suite : Jacques Weber : "Il y a une thématique chez Molière qui m'est chère, c'est la nécessité du...

Fred TestotPar Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ Depuis l’arrêt du programme culte « Service Après Vente (SAV) des émissions » en 2012, Fred compose sans son acolyte Omar et l’alchimie de leur duo. Pourtant c’est un joli pied du nez qu’il nous livre en se lançant (enfin) en solo avec un One man décapant.

Lire la suite : Fred presque seul : un florilège de personnages hauts en couleur pour un état des lieux décapant

Laura LaunePar Alexia Becker - Lagrandeparade.fr/ Ne vous fiez pas aux apparences. Derrière sa chevelure d’or, son air angélique et sa voix juvénile se cache une artiste à l’humour noir décapant. C’est dans une irrévérence la plus totale que Laura Laune, jeune Belge de 30 ans, enchaîne sur scène les sketchs trashs sans retenue. Et c’est sans aucun doute sa véritable force : réussir à marier un discours immoral qui tombe allègrement dans le vulgaire et son allure impeccable qui y semble totalement opposé de prime abord.

Lire la suite : Laura Laune : un air angélique et un humour...décapant!

Les enfants d'abordPar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Le Festival Les Enfants d’Abord fêtera du 8 au 16 octobre 2016 sa troisième édition. L’idée d’embarquer les chères petites têtes blondes à bord des péniches amarrées sur les quais et ports de Paris revient à Claude A. Godefroy et Hélène Snyders. Grand bien leur a pris de créer cette manifestation unique en son genre destinée à un jeune public marqué par l’innocence de son âge et qui découvre des artistes voués à les émerveiller de la plus belle façon qui soit, le rêve. Un rêve qui emporte les tout-petits dans un univers peuplé de personnages aussi extraordinaires les uns que les autres au travers d’histoires colorés, belles et féériques.

Lire la suite : Les Enfants d’Abord : C’est rien que pour les tout-petits. Na !

Benjamin GuillardPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Formé au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Benjamin Guillard est tout à la fois comédien, metteur en scène, scénariste et réalisateur de courts-métrages. Il a notamment joué sous la direction de Philippe Adrien, de Muriel Mayette et dernièrement, en, 2012, dans "Paroles Gelées" mis en scène par Jean Belllorini, et en 2014, dans "L’Affaire de la rue Lourcine" de Yann Dacosta. Il assiste François Morel dans sa mise en scène de "Bien des choses" puis le met en scène dans "La Nuit Satie" et dans "La fin du monde est pour dimanche". En 2014, c’est Olivier Saladin qu'il dirige dans "Ancien malade des hôpitaux de Paris" de Daniel Pennac ( Nominée aux Molières 2016). En 2015, il collabore à la mise en scène de "Réparer les vivants" d’Emmanuel Noblet d’après le roman de Maylis de Kerangal. En parallèle, Benjamin Guillard a réalisé trois courts-métrages : "Looking for Steven Spielberg" (2009), "L’avenir est à nous" (2016) et "Véhicule-École" (2012), ce dernier ayant été récompensé de plusieurs prix. En 2016, il monte « Moi et François Mitterrand » ( aux éditions Jean-Claude Lattès). Une correspondance loufoque d’Hervé Le Tellier interprétée par Olivier Broche. Il y est question d’un certain Hervé qui décide d’écrire au Président. En 1983, le secrétariat de Mitterrand lui répond par une lettre type. Mais Hervé ne l’interprète pas ainsi et se sent soudain confident et ami d’un grand de l’Histoire….

Lire la suite : Benjamin Guillard : la pièce d'Hervé Le Tellier pose "la question de l'interprétation de l'écrit"

Oliver TwistPar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Salle Gaveau, un joyau d’architecture classé monument historique. Le lieu habituellement réputé pour ses concerts classiques et lyriques reçoit pour la première fois une comédie musicale. Une très belle initiative de Chantal et Jean-Marie Fournier ! La salle est exceptionnelle de beauté, une ligne pure qui s’étend des murs au plafond. L’acoustique s’y révèle de grande qualité, les fauteuils sont une invitation à savourer la programmation sans modération, l’accueil du personnel y est des plus chaleureux.

Lire la suite : Oliver Twist, Le Musical : le célèbre roman de Charles Dickens résonne Salle Gaveau dans une mise...

Les idiotsPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Partant du constat féroce que notre monde contemporain est en perdition, David Ayala et sa conséquente troupe d'acteurs nous invitent à une vision apocalyptique de l'humanité. Y errent des possédés, des dépossédés, des furieux, des nantis, des imposteurs, des menteurs, des infâmes, des "criminels en col blanc", des hyper connectés....et des insurgés. Tous accompagnés de textes ( passionnants) du Comité Invisible, d'Edward Bond, de Guy Debord et de Pier Paolo Pasolini.

Lire la suite : Le vent se lève ( Les idiots / Irrécupérables?) : autopsie féroce d'une humanité en perdition

MariagePar Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ « La vie et le mensonge sont synonymes » écrivait Dostoïevski. C’est sur ce thème que repose « Mariage et Châtiment », la nouvelle pièce mise en scène par Jean Luc Moreau. Edouard, quinquagénaire marié et heureux avec Marianne, se retrouve obligé de mentir pour justifier son absence au mariage de son meilleur ami. Il se retrouve confronté à un dilemme : lui qui aime tant la vérité plonge dans une série de mensonges qui vont détruire son couple, remettre en cause sa fidèle amitié et toutes les croyances qu’il pouvait avoir en l’Homme. Par lâcheté, plus que par appât du jeu, Edouard va se retrouver dans des situations plus cocasses les unes que les autres. Malgré toutes ses manœuvres pour rétablir les vérités, il s’enfonce dans un interminable cauchemar entrainant avec lui les gens qui lui sont chers.

Lire la suite : Mariage et Châtiment : l'alchimie plaisante du duo Russo/Gamelon

Jules RenardPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Philippe Tesson, propriétaire du Théâtre de Poche, a rappelé (lors de la première de « Jules Renard, l’Homme qui voulait être un arbre »), que le dit Renard n’était pas oublié mais pas toujours reconnu à sa juste valeur. Il a loué l’entreprise de Catherine Sauval, émue aux larmes, mais aussi enjouée et espiègle, comme pouvait l’être l’auteur de « Poil de Carotte ». Passé le moment de surprise : « comment une femme peut-elle parler au nom de l’homme illustre ? On est pris par les mots… Les doux bons mots de Jules Renard. Renard, Renard, répétons ce nom à l’envi, et qui va si bien derrière le prénom de Jules. Renard, donc ce n’est pas qu’un as des aphorismes savoureux à la Oscar Wilde (« Je vois la vie en rosse »), ni « seulement » "Poil de Carotte" (excusez du peu), c’est aussi et surtout son Journal.

Lire la suite : Jules Renard : l’homme dont la tête était une forêt de mots

Cinq de coeurPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Tout débute avec le sérieux exemplaire d'un concert lyrique au programme romantique allemand prestigieux ( Bach, Schubert, Brahms...) qui promet d'être sinistre, guindé et ennuyeux à mourir. Mais très vite, le baryton voit ses mains perdre leur contrôle, entraînant des réactions en chaîne, immaîtrisables et déjantées, dans le reste de la troupe...pour notre plus grand plaisir!

Lire la suite : Le concert sans retour du Cinq de Coeur : une parenthèse lyrique déjantée délicieuse!

Dame au petit chienPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Nous sommes à Yalta, aux beaux jours. Dans cette ville où il y a "beaucoup de généraux" et dans laquelle " les dames âgées s'habillent comme des jeunes filles". Dmitri Dmitrich Gourov, séducteur impénitent, a l'habitude de consommer des femmes en secret de son mariage, des gaies, des froides, des capricieuses...et il finit toujours par se lasser de ses amantes "comme si les dentelles de leur linge s'étaient transformées en écailles." Un jour, il croise Anna Serguéievna von Diederitz, La dame au petit chien " qui a (..) quelque chose qui inspire la pitié." Il est désarçonné par sa "gravité" , sa "pureté de femme honnête" et lorsqu'elle cède à ses avances, elle lui fait l'effet d'une "pécheresse des tableaux anciens". Les heures d'adultère heureux sont pourtant soudain interrompues par la demande pressante d'un mari malade à le rejoindre. Anna s'exécute et Gourov pense alors se "replonger dans la vie moscovite" en oubliant facilement cet adultère romantique. Pourtant, très vite, dans son quotidien retrouvé, " brusquement, tout lui revenait" et "dans son imagination, le passé se mêlait à l'avenir". En réalisant qu'il est amoureux d'Anna, s'immisce également la réalisation douloureuse de sa "vie étriquée" et que " tout ce qui était la substance même de sa vie se déroulait dans l'ombre."

Lire la suite : La dame au petit chien : une lecture émouvante d'Arthur H et Aurélia Thierrée

ColumboPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Tout le monde connait les phrases cultes de la série « Columbo » : « Il faudra que j’en parle à ma femme… Un petit détail me tracasse ». Mais ce que peu de gens savent, c’est que « Columbo » est avant tout le personnage principal d’une pièce de théâtre qui fut un triomphe à Broadway, dans les années 1970, avant d’être ce feuilleton éponyme, incarné avec brio par le regretté Peter Falk : « PRESCRIPTION MURDER » (Colombo, meurtre sous prescription » en français, de William Link et Richard Levinson).

Lire la suite : Columbo, Meurtre sous prescription : Martin Lamotte, parfait en Peter « Falklombo »

Le faiseurPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Écrite en 1840 sous le titre de Mercadet, la pièce d'Honoré de Balzac ne prendra son titre de " Le Faiseur" qu'en 1957 , dans une nouvelle version créée par Jean Vilar. Il y est question d'un banquier affairiste qui n'a de cesse de trouver de nouvelles façons de faire de l'argent avec de l'argent. Trompeur de premier ordre et menteur aguerri, ses roueries le rattrapent de facto et l'obligent à donner le change chaque jour à un bal de créanciers. Mercadet est un personnage sans scrupule qui mêle même sa famille à ses affaires - «  une femme est une enseigne pour le spéculateur » -  et n'hésite pas de surcroît à faire du mariage de sa fille Julie un nouveau prétexte à spéculer, repousser les délais de remboursement de ses emprunts et extorquer de nouvelles victimes: « Non seulement elle est sans dot mais elle est dotée de parents pauvres ». Lorsque les créanciers deviennent trop pressants, Mercadet invoque alors un ancien associé, Godeau, qui est parti faire fortune aux Indes et dont il argue qu'il rembourserait généreusement ses dettes à son retour. Un Godeau qu’il va être forcé de faire revenir avec la complicité forcée de Michonnin de la Brive, un dandy ruiné qui convoitait sa fortune en faisant la cour à Julie.

Lire la suite : Le faiseur des Tréteaux de France : une comédie impayable !

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