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Le balPar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Virginie Lemoine dira en ouverture de la pièce de théâtre : « Ma rencontre avec Denise Epstein, la fille d’Irène Nemirovsky, restera un moment émouvant et l’un des plus beaux de ma vie. » Propos que la comédienne répétera de nouveau à la fin du spectacle face à une salle conquise et à côté de Nicolas, le petit-fils de l’auteure éponyme, présent pour l’occasion. Quatre années furent nécessaires à Virginie Lemoine pour préparer l’adaptation du roman publié chez Grasset & Fasquelle en 1930. Un labeur au long cours qui vit le jour grâce à l’aide précieuse apportée par Denise Epstein, aujourd’hui disparue, à Virginie Lemoine.

Lire la suite : Le Bal : Antoinette, une adolescente au destin brisé

Pascal AmoyelPar Justina Zilyte - Lagrandeparade.fr/ Plus qu'un spectacle, « Le pianiste aux 50 doigts » est un éclatant hommage que Pascal Amoyel  rend depuis sept ans maintenant à son illustre mentor, le pianiste hongrois Georges Cziffra.  Sa vie, son œuvre et sa musique ressuscitent en acrobaties sonores grâce au talent de son disciple français.

Lire la suite : Le pianiste aux 50 doigts : la musique de Georges Cziffra ressuscitée en acrobaties sonores

AvaleurPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  Robin Renucci s’est emparé d’une pièce de Jerry Sterner, un homme d'affaires et dramaturge américain, connu pour sa pièce "Other People's Money", parue en 2000 et rebaptisée "L’Avaleur". C’est une satire du processus d’OPA hostiles et des relations entre la finance et l’industrie. Elle a pour thème la question suivante : « Sommes-nous dans un rapport individuel, ou collectif ? », dixit l’acteur qui a connu la célébrité au cinéma avec "Escalier C", de Jean-Charles Tachella, en 1985. Puis avec le feuilleton "Un village Français", depuis 2009.  Pour lui c’est une suite aux spectacles qu’il a récemment montés, avec sa compagnie des Tréteaux de France, et de l’Aria, en Corse, comme "Le Faiseur", et l’incursion de Balzac dans le monde de la Bourse de Paris, dans les années 1840, mis en scène en 2015. Il y était question de la notion de production de richesse : Qu’est-ce que la valeur travail ? La finance, le capitalisme, etc… A une époque où tout ce champ-là est en train de se révolutionner. Pour Renucci, "l’Avaleur" est un dé-faiseur, un destructeur de valeurs, dans les années 2000.

Lire la suite : L'avaleur des Tréteaux de France : l’ultralibéralisme ou la conjuration des actionnaires

La loi du talonPar Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ « Catherine Deneuve n’a jamais voulu faire de one man show, moi je n’ai pas eu le choix ». Après une entrée musicale dynamique et inspirée, Sandrine Sarroche commence très fort son one woman. Elle nous décrit son quotidien de femme provinciale qui débarque à Paris et se bat contre les mœurs et coutumes locales, sur les hauts et bas d’une femme comme les autres et sur sa séduction qui opère, parfois malgré elle, sur les gens.

Lire la suite : Sandrine Sarroche : la loi du talon, de la province à la capitale !

Les amoureuxPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Vous aimez l’amour ? Vous aimez la vie ? Vous aimez donc Goldoni (Carlo)… Lui qui se proclamait admirateur de Molière se rapproche, avec « Les Amoureux », davantage de Marivaux. Mais à l’italienne, avec force commedia dell’arte. Ou le jeu de l’amour et du bazar… « Les français sont des italiens de mauvaise humeur », disait Cocteau. Ici, même le chef de famille, volontiers violent aves ses domestiques, et âpre au gain, passe pour sympathique à la longue.

Lire la suite : Goldoni au Déjazet : Et vive l’amour à l’Italienne !

Fourberies de ScapinPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Ah ! si Molière avait pu assister à l’adaptation de ses Fourberies de Scapin revisitées par la fabuleuse troupe de joyeux troubadours de la compagnie de l’Eternel Eté, au Lucernaire, il aurait sans doute versé une larme. Car la mise en scène d’Emmanuel Besnault n’a pas seulement donné un coup de jeune (un exploit !) à ce classique de la comédie, pourtant fort critiquée à sa sortie, mais elle lui a apportée quelque chose. Notamment cette idée géniale (tant pis pour l’effet de surprise) : faire entrer tout un public, avec Géronte, dans le sac destiné à le bastonner… Par quel miracle ? Allez donc voir la pièce. Il s’agit d’un tour digne de Scapin. Que diable allait-il faire dans cette galère ?

Lire la suite : Emmanuel Besnault : Molière, Scapin et la troupe de l’éternel été…

Luc SabotPar Justina Zilyte - Lagrandeparade.fr/ Créée par Luc Sabot en 1997, La compagnie Nocturne affirme une volonté de « refléter et favoriser le mouvement artistique d'aujourd'hui, soutenir la création comme nécessaire à l'équilibre de la cité, provoquer un espace vital qui conserve au verbe sa capacité de jubilation et de liberté...» Des ambitions qu'on retrouve dans leur dernière création, "Les Grandes Bouches".

Lire la suite : Les grandes bouches : Où il est question de mots et de leur pouvoir

Julie VillersPar Alexia Becker - Lagrandeparade.fr/ Julie Villers est une comédienne émérite et plusieurs fois récompensée pour ses talents : Grand Prix du Jury et le Prix du Public au festival du Rire en Seine, le Prix de la mise en scène au Souffleur d'Arundel et le Grand Prix du Jury et le Prix du Public au Festival de Sauzé-Vaussais. Dans son dernier spectacle, « Je buterais bien ma mère un dimanche 2 », cette jeune belge complétement déjantée nous emmène dans son univers à la découverte de sa famille, qu’on envierait pour rien au monde…

Lire la suite : Julie Villers dans « Je buterais bien ma Mère un Dimanche 2 » : un seule-en-scène aussi dramatique...

EnsemblePar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ La famille, Fabio Marra y trouve matière à lier, délier et relier des histoires familiales dans une écriture dramatique teintée d'ironie. Son parcours artistique en témoigne depuis la création en 2006 du Carrozzone Teatro. Il dresse des portraits marqués par les inverses, la raison et l'absurde. Il infiltre dans les relations familiales des sentiments d'amour et de rejet. Son écriture se construit sur des réparties courtes et simples, lesquelles insufflent un vent de liberté et imposent un rythme ad hoc qui tient en haleine le public. Généreux dans le propos, sincère dans le jeu, subtil dans la mise en scène, Fabio Marra est un artiste éclectique, attachant, doué et tellement égal à lui-même dans la vie comme au théâtre. Comparable est-il à Passe Muraille de Marcel Aymé car le style Marra rentre de corps avec les personnages qu'il a couchés sur le papier et apprivoisés avec tendresse et exigence sur scène.

Lire la suite : Ensemble : et vous, êtes-vous normal ?

Oncle VaniaPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Oncle Vania, centré sur cinq personnages, est considéré comme le chef-d’œuvre de Tchekhov et il fut maintes fois mis en scène. La version proposée à l’Essaïon fut le coup de cœur du Club de la presse du dernier Festival d’Avignon Off 2016. La salle étant petite, l’ambiance est tout de suite étouffante. Tout se passe devant nous, au moment même où le public s’installe pour s’asseoir : les déplacements comme les sentiments, dans la cuisine, le carrefour central de cette immense datcha de la campagne russe (cadre très habituel des pièces de Tchékhov), où vivotent depuis des années Vania, frère de Vera, la première femme défunte du professeur Serebriakov, Sonia, sa nièce, fille de Vera et du professeur, ainsi que Maria Vassilievna, la mère de Vera et de Vania. Il y a aussi et surtout les visites répétées du médecin Astrov, qui est amoureux de la femme du professeur, toujours à se plaindre d’être malade, dans son bureau, au milieu des livres et des feuilles au sol.

Lire la suite : Oncle Vania ou le concentré de l’univers Tchekhovien par Philippe Nicaud

Soyez-vous-mêmesPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ « Séduisez-moi… Mettez-vous à nu ! ». Il ne s’agit pas d’un dialogue amoureux mais bel et bien d’un entretien d’embauche imaginé par Côme De Bellescize, qui a mis en scène « Soyez vous-même », une très bonne surprise théâtrale, avec Eléonore Joncquez, parfaitement inquiétante en DRH faussement obsédée par la Javel, le produit qu’elle défend, et la fausse ingénue, Fannie Outeiro, touchante de positivité mais qui sera bousculée par la brutalité du monde de l’entreprise. Car la compétence ne suffit plus, de nos jours. Pour être engagé par l’étrange directrice de cette entreprise de javel, il faut retirer le masque de l’employé idéal et se dévoiler pleinement : « Soyez vous-même », étant le slogan censé rendre meilleur le futur employé, alors qu’il s’agit avant tout de le manipuler au maximum dans le seul but de vendre le plus de produits possible. L’individu devenant ainsi lui-même un prolongement de ce produit décapant.

Lire la suite : Soyez vous-même : une comédie acide et parfois déjantée

Hotel FeydeauPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Voilà non pas une, ni deux, ni trois… mais quatre pièces de Georges Feydeau modernisées, d’un seul tenant, par un autre Georges, Lavaudant. Lequel fête son retour au Théâtre National de l’Odéon (qu’il dirigea de 1996 à 2007) en donnant un véritable feu d’artifice coloré et mis en musique avec peps et maestria : "Léonie est en avance" ; "Mais ne te promène donc pas toute nue" ; "Feu la mère de madame" et "On purge bébé !" Les dernières comédies écrites par le maître du Vaudeville à la fin de sa carrière.

Lire la suite : Théâtre : Georges Lavaudant électrise Feydeau à l’Odéon

ResisterPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Après le succès de "Lettres de Délation" qui mettait en lumière la collaboration, François Bourcier fait revivre dans "Résister c’est exister" les résistants et les justes, ces « soutiers de la gloire » qui, par de simples petits gestes, au risque de leur propre vie, ont fait basculer l’histoire et capituler l’ennemi. Le comédien incarne une quarantaine de personnages : retraité, médecin, ménagère, proviseur, étudiant, paysan… tous issus de la Résistance Populaire.

Lire la suite : Résister c’est exister : Hommage aux anonymes de la résistance

Femme oiseauPar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Inspiré du conte japonais "La femme grue", le texte et la mise en scène d'Alain Batis invite à ouvrir un album d'images où les personnages se détachent en pop-up, page à page. Les mots sont légers comme des flocons de neige. La narration révèle une partition théâtrale composée de féérie, de poésie, d'amour et de tristesse. De l'écriture coule une source de désir qui nourrit des appétits artistiques influencés par la lumière des sentiments et la simplicité des êtres en présence.

Lire la suite : La Femme Oiseau : une histoire d'amour polysensoriel

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