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masquePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Voilà un objet théâtral pour le moins difficile à définir…et c'est l’une de ses ambitions louables! Adaptation délicieusement effrontée du « Capital » de Karl Marx, à mille lieux du trop souvent manichéiste théâtre politique, analyse critique aussi farfeluen qu’extraordinaire d’une société de travail sous le joug d’une organisation capitaliste de la production, cette pièce s’avère désopilante...de bout en bout d’un raisonnement qui se casse volontairement le nez pour mieux relancer le débat et refuse de se prendre au sérieux - surtout quand il s’en donne l’air.

Lire la suite : Banquet capital : quatorze allumés pour un moment théâtral éclairé

katia ferreiraPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Texte sensible et émouvant, riche en métaphores, le roman de Jeffrey Eugenides, Virgin Suicides, raconte l'histoire des sœurs Lisbon, issues d'une famille puritaine de Grosse Pointe, une banlieue aisée de Détroit, dans les années 1970. Ronnie, professeur de mathématiques, et sa femme ont cinq filles dans l'adolescence : Cecilia, Lux, Bonnie, Mary et Therese. Un jour, la cadette, Cecilia, se coupe les veines puis, quelques semaines plus tard, se suicide en se défenestrant. Dans cette famille qui semble sans histoire, la mère, souhaitant reprendre les choses en main, décide de déscolariser ses filles, les isolant totalement des autres adolescents de leurs âges. Le roman explique les tentatives des jeunes voisins des sœurs Lisbon pour entrer en communication avec elles, et pour percer, des années plus tard, le mystère de ces filles qui les fascinaient et qu'ils ont, au final, à peine connues.

Lire la suite : Katia Ferreira : "Nous avons été aussi paranoïaques avec l’oeuvre que ces garçons le sont sur...

humainsPar Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Un stand-up mâtiné de danse pour dédramatiser la fin du monde, ou, plus modestement, nous familiariser à l’idée de mourir à petit feu, voire de partir l’esprit libre, après avoir tout dégommé.

Lire la suite : Nous les Humains : le one-woman show d’une comédienne formidable, décomplexée et militante, pour...

elogePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / La voix est chaude, profonde. On entend : « Au commencement était la nuit ». Et aussi : « Souvent je me demande qui je suis. Je suis à moi-même ma propre nuit ». Sur la scène, dans la mi-obscurité, un homme va, vient, marche, s’arrête. Esquisse quelques gestes. Entre crépuscule et aube, la nuit. Crinière blanche, Pierre Richard qui se définit « acteur burlesque », lui qu’on a enfermé (à tort) durant tant et tant d’années dans le registre comique s’est emparé du « Petit éloge de la nuit », le texte d’Ingrid Astier paru en 2015 et mis en scène par l’étourdissant Gérald Garrutti, « metteur en scène shakespearien » qui sert le théâtre entre France et Grande-Bretagne.

Lire la suite : Petit éloge de la nuit : magnifique Pierre Richard en mode nocturne

crime et chatimentPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Crime et Châtiment, oeuvre la plus connue de l’écrivain russe Fiodor Dostoïevski, narre l'assassinat d’une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, Rodion Romanovitch Raskolnikov (dit Rodia) et les conséquences émotionnelles, mentales et physiques qui en découlent pour le meurtrier.

Lire la suite : Crime et Châtiment : tourments et défaillances de l'âme humaine remarquablement dépeints par la...

David LescotPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Auteur, metteur en scène et musicien, membre fondateur de la Coopérative d’écriture qui regroupe 13 auteurs (dont Fabrice Melquiot, Marion Aubert, Rémi De Vos, Pauline Sales…), artiste associé au théâtre de la Ville de Paris, David Lescot - dont les pièces sont traduites publiées et jouées en différentes langues - a reçu le Prix du Syndicat national de la critique en 2007, le Grand Prix de littérature dramatique et le prix Nouveau Talent Théâtre en 2008, le Molière de la révélation théâtrale en 2009 pour « La Commission centrale de l’Enfance » et le Prix de la Meilleure création en langue française du Syndicat de la Critique en 2015 pour « Ceux qui restent, ».

Lire la suite : David Lescot : "ce qu'Aristote défend de faire, il faut absolument l'essayer."

bourgeoisPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Qui n’a pas d’affection pour cette « truffe » de M.Jourdain? Figure cocasse par excellence du comique de caractère, délicieusement caricaturée par l’écriture lucide et saillante de Molière, ses entretiens avec ses divers maîtres de danse, de musique, d’escrime et de philosophie, sa séance d’essayage de costume d'apparat, sa volonté opiniâtre de faire épouser sa fille à un gentilhomme, ses génuflexions ridicules devant la marquise Dorimène…ou encore son sacre comme Mamamouchi…sont autant de scènes hilarantes, réminiscences nostalgiques des années d’études dans le secondaire.

Lire la suite : Le Bourgeois Gentilhomme de Jérôme Deschamps : une comédie aux apprêts extravagants et drôles à...

le jour qui vientPar Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Un tableau noir en fond de scène. A la craie blanche, ce poème d’Aragon : « On veille on pense à tout à rien, on écrit des vers de la prose, on doit trafiquer quelque chose en attendant … »  Ne reste plus qu’à en écrire la fin : « le jour qui vient ». 

Lire la suite : Le jour qui vient : sept personnages en quête d'amour

une semainePar Valérie Morice - Lagrandeparade.com/ « Quiproquo » : malentendu concernant un sujet ou une personne, utilisé pour créer une situation comique au théâtre. « Une semaine… pas plus », démarre fort en quiproquos, c’est sur cela même que la pièce va s’articuler durant 1h15.

Lire la suite : Une semaine .. pas plus : bobards dare dare à tire-larigot !

joueursPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Depuis 2018, Julien Gosselin est plongé dans l’univers de l’écrivain américain Don DeLillo. Nous avions vu à Avignon, l’été 2018, son fascinant « Joueurs, Mao II, les noms », un marathon théâtral de neuf heures; il présente en ce mois de juin au Printemps des Comédiens 2019 « Le marteau et la faucille », une réflexion sur le capitalisme passionnante. 

Lire la suite : Le marteau et la faucille : un monologue hypnotique, autopsie sensible des victimes d'un...

clairierePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Après les Vagabondes, précédent opus d’Alain Béhar, qui s’achevait en 2043…La Clairière du grand n’importe quoi débute cette année-là, justement, où rien ne va mieux pour la planète. Il pleut tout le temps…ou presque. Tout semble mu à l’intuition, au potentiel, au supposé...L’Algorithme rassurant est devenu une chimère improbable…le temps délire à pleins tubes…et devant l’homme s’étale une « réalité métaphorique ou à l’emporte-pièce ». L’apocalypse climatique est dans les starting-blocks et tout part à vau-l’eau…Alors on se bat, on délire, on rit, on « lance du sel de Guérande sur le premier rang », on échange quelques mots avec « une journaliste intermittente…mais très jolie », on croise une « star de télé-réalité très déprimée très maquillée », « on efface » tout…et dans ce monde où Le grand n’importe quoi est un géant à la peau double teinte, « on s’évade librement », « le blanc mange tout », le mercredi, « les gens migrent vers l’imaginaire »…et « le bouche à oreilles est excellent »! 

Lire la suite : La clairière du grand n’importe quoi : le grand ballet jubilatoire et visionnaire des zeugmes,...

GremaudPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Prétérition? Que diable signifie ce mot-là? C’est une figure de style , figurez-vous… qui consiste à parler de quelque chose après avoir annoncé que l'on ne va pas en parler. Et dans ce registre, le conférencier (qu’incarne Pierre Mifsud) excelle…Durant 53 minutes et 33 secondes, il cultive le plaisir de revenir sur ce sur quoi «  on ne va pas revenir » parce que « vous le savez » déjà, évidemment…mais tout de même, si l’on y réfléchit bien, le plaisir d’assister à des conférences ne conjugue-t-il pas le juste dosage entre ce que l’on y apprend et ce que l’on a plaisir à montrer que l’on sait?

Lire la suite : Conférence de choses : François Gremaud et Pierre Mifsud ou la prétérition désopilante !

Sète tapis rougePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Il y a eu d'abord la programmation par la très pertinente et novatrice directrice de la Scène Nationale de Sète, Sandrine Mini, des deux premières de la création d'Etienne Gaudillère autour du Festival de Cannes au Théâtre Molière...et une proposition d'atelier autour des écrits journalistiques financée ensuite par Canopée Montpellier. Deux professeurs de lettres zélés et motivés par ce dispositif, Christophe Lalia et Dominique Gayraud, l'efficacité de Marine Lacombe, chargée des missions éducatives à la SN de Sète, qui a mis en relation Canopée Montpellier, le Théâtre Molière, les structures éducatives et...a demandé à La Grande Parade de participer à cette initiation à l'interview et à la critique théâtrale.

Lire la suite : Etienne Gaudillère : "Cannes, c’est une boule à facettes qui retranscrit le monde et la société."

mayaPar Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Une pierre, une rivière, un arbre… 1993. Maya Angelou s’apprête à dire un poème pour l’investiture du président des États-Unis, Bill Clinton. Face au public, elle réfléchit pour peser ses mots et se rappelle son enfance à Stamps, une petite ville de l’Arkansas.

Lire la suite : Maya, une voix : un sujet formidable, des actrices magnifiques, un metteur en scène talentueux


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