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mon chien stupidePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Henri est un écrivain raté, du moins est-ce ainsi qu'il se perçoit. Auteur d’un roman à succès il y a vingt-ans, depuis, une épouse, trois fils et une fille sont venus compléter sa charge affective, sociale et matérielle mais plus la moindre inspiration de génie! En pleine crise de la cinquantaine, il remâche son amertume et baigne dans une nostalgie qui le rend mou, accusant Cécile  et ses quatre mômes d’être responsables de sa carrière gâchée….jusqu’à ce qu’un soir d’orage s’invite un gros chien benêt dans cette maison conflictuelle.

Lire la suite : Mon chien stupide : Yvan Attal et son autopsie douce-amère de la crise de la cinquantaine

gloria mundiPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Lors de l’avant-première au cinéma Diagonal montpelliérain de "Gloria Mundi", Robert Guédiguian a expliqué que ce nouveau long-métrage était parti d’un constat affligé, d’une « impression de vivre une époque de régression »…et effectivement le film laisse un goût très amer, on vous prévient. 

Lire la suite : Gloria Mundi : la chronique terriblement désenchantée de Robert Guédiguian

le traîtrePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/A l’occasion de la projection en avant-première du film « Le traître » au cinéma Diagonal de Montpellier, Leoluca Orlando, maire de Palerme, le président méditerranéen du 41e Cinemed, s’est exprimé via une séquence filmée projetée à propos de ce film dont il a vécu les évènements relatés de très près. Il a souligné l'importance des témoignages des repentis et rendu hommage au juge Falcone : tous ont permis de porter un coup majeur à la Mafia sicilienne. Pour lui, l'histoire de Tommaso Buscetta, c’est celle d’un « mafieux qui a a attaqué d’autres mafieux au nom de valeurs ». Le film reprend en effet cette idée de "repentis" qui ne se reconnaissent plus dans les valeurs d'origine de la Casa Nostra auxquelles ils avaient adhéré. Evolution d'une organisation s'expliquant notamment par le changement de nature des produits trafiqués et transités, la cigarette et l'alcool ont fait place à des drogues dures...et l'enrichissement plus rapide des trafiquants a dégradé les "valeurs" de cette "famille". Marco Bellocchio ne souhaitait pas faire un film qui donne une image de caids héroïques aux mafiosis; si sa fiction suit la trajectoire de Tommaso Buscetta qui a contribué à faire tomber 360 membres de la Mafia, sa caméra ne cesse de rappeler par des effets de narrativité la nature criminelle également du personnage. La scène finale étant de ce point de vue d'une grande pertinence! 

Lire la suite : Le traître : un film remarquable sur la Mafia sicilienne et le Maxi-Procès qui condamna 360 de ses...

eblouisPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Inspiré de sa propre histoire familiale, Les Eblouis, de la jeune réalisatrice Sarah Suco, narre l’histoire d’une pré-adolescente, aînée d’une famille nombreuse, dont les parents décident d’intégrer une communauté religieuse basée sur le partage et la solidarité. Une mère fragile, un père sans poigne, des frères et soeurs en bas-âge et un prêtre-gourou que tout le monde appelle « berger » sont des raisons suffisantes à ce que l’engrenage d’un embrigadement se mette en oeuvre. Camille, passionnée de cirque, doit d’abord renoncer à cette activité jugée trop dégradante pour le corps par la communauté. Sa tenue vestimentaire aussi est revue. Très vite son regard d’adolescente qui aspire à sa liberté de penser et d’être, son affection pour ses grands-parents mis à l’écart soudainement et son attirance pour Boris, un garçon qu’elle côtoyait aux ateliers circassiens, la poussent à réaliser l’aberration des situations vécues et à agir pour sauver les siens.

Lire la suite : Les Eblouis : le premier long-métrage poignant de Sarah Suco

affichePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Tous les films de Jean-François Laguionie sont de petites merveilles d’esthétique, d’intelligence et d’humanité, paraboles frappantes qui se comprennent à différents degrés de lectures et embrassent donc le spectre d'intelligibilité le plus large possible. N'est-ce pas la première qualité d'un film d'animation de génie? Rappelons-nous de Le Tableau (2011) qui narre l’histoire d’une petite fille appartenant à la communauté des « PaFinis », malmenés comme les pauvres Reufs -réduits, eux, carrément à l'état de brouillons- par les Toupins, et qui part à la recherche du Peintre, ce Démiurge tout puissant, pour l’exhorter à finir la toile qu’il a commencé et remettre de la justice dans un monde fascisant ; Quant à Louise en Hiver (2016), il fait entendre le récit d’une vieille petite dame qui se retrouve obligée de vivre une robinsonnade puisqu’elle a raté le dernier train de la saison. L'occasion de se retrouver peut-être, d'affronter ses fantômes et ses peurs en l'avenir...Tous deux étant des petits objets cinématographiques d’une qualité jubilatoire.

Lire la suite : Le voyage du Prince : la lumineuse histoire du singe qui a traversé la mer

Noura rêvePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Noura Gargouri est mère de trois enfants et mariée à Jamel, voleur expérimenté, détenu récidiviste dont elle ne supporte plus l’irresponsabilité, la violence à fleur de peau et le mensonge. D’ici cinq jours, son divorce sera prononcé et elle pourra vivre au grand jour son amour avec son amant Lassad dont la bienveillance, le sérieux et la douceur la rendent lumineuse au quotidien.

Lire la suite : Noura rêve : un portrait de femme tunisienne en gros plans d’une très belle sensibilité

martin edenPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Martin Eden, roman de l'écrivain américain Jack London, publié en 1909, narre l’histoire d’un jeune marin d’Oakland au début du XXème, issu de quartiers miséreux où règnent l’ignorance et la violence.

Lire la suite : Martin Eden : Pietro Marcello et sa grammaire cinématographique exquise de la nostalgie

cinespanaPar Mar Bresson - Lagrandeparade.com/ Pour sa 24ème édition, le festival Cinespaña a ouvert ses portes, comme toujours, le premier week-end d’Octobre à Toulouse, offrant la possibilité à un public chaque année plus nombreux (certaines séances étaient complètes dès les deux premiers jours) de découvrir le cinéma espagnol le plus actuel.

Lire la suite : Festival Cinespaña 2019 : focus sur le florissant cinéma des Asturies

jokerPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Qui était vraiment Arthur Fleck, mieux connu sous le nom de Joker, ennemi juré de Batman, homme sans concession méprisé de la société? Todd Phillips et Scott Silver ont imaginé une genèse singulière de ce « monstre » au sourire effrayant et l’on est bluffé de bout en bout…Joaquin Phoenix incarne avec un talent prodigieux ce personnage inquiétant dont chaque geste, chaque posture, chaque regard trahit tout autant une folie latente qu’une fragilité désarmante.

Lire la suite : Joker : un portrait fascinant de l’homme qui rit

papichaPar Delphine Caudal - Lagrandeparade.com/ « Papicha », c’est le joli nom donné aux jeunes femmes algéroises qui se pressent aux toilettes des boîtes de nuit pour acheter les créations de Nedjma, une talentueuse étudiante de 18 ans.

Lire la suite : Papicha : la poignante histoire d'une étudiante algérienne qui se bat courageusement pour sa...

oursPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Connaissez-vous le conte fabuleux de Dino Buzzati, « La fameuse invasion des ours en Sicile »? Tout commence en Sicile…évidemment ! - le jour où Tonio, le fils de Léonce, le roi des ours, est enlevé par des chasseurs...

Lire la suite : La fameuse invasion des ours en Sicile : une merveilleuse invitation à danser avec les ours!

warriorPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Warrior Women est non seulement un beau documentaire sur la lutte de peuples amérindiens contre la domination « blanche », mais c'est un film féministe : « Si tu veux des belles phrases, invite des hommes, si tu veux que les choses soient faites, invite des femmes », dit une des intervenantes réunies par Christina D. King et Elisabeth A. Castle, les deux réalisatrices.

Lire la suite : Warrior women : Red Power et les femmes guerrières ou la Madone des sioux Lakotas

egalitePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ C'était un mercredi 27 janvier 2010 au Cinéma Diagonal de Montpellier...ça date. Avait été organisée par la compagnie théâtrale Tirepaslanappe une soirée-débat sur la femme, précédée de deux projections de grande qualité:
Une minute pour une image, réponses de femme d’Agnès Varda(1975)
La domination masculine de Patric Jean.
Le débat était animé par Geneviève Fraisse, historienne et philosophe, Mathilde Monnier, directrice du centre chorégraphique de Montpellier, Marion Aubert, dramaturge et comédienne, Marion Guerrero, Metteuse en scène et comédienne.

Lire la suite : La domination masculine : le féminisme, une révolution qui aurait échoué ? Dix ans plus...

j'ai perdu mon corpsPar Delphine Caudal - Lagrandeparade.com/ Voilà un long métrage d’animation pour adultes plus que réjouissant ! Jérémy Clapin nous fait naviguer entre drame, poésie et sensualité avec une réalité fascinante. Ce n’est pas par hasard qu’il a remporté à Cannes le Grand Prix de la critique 2019… On applaudit cette très belle réalisation.

Lire la suite : J’ai perdu mon corps : un film d'animation qui sollicite finement nos sens

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