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violette morrisPar Valérie Morice - Lagrandeparade.com/ Le destin de Violette Morris aurait-il été tout autre, si elle n’avait pas subi un viol à 17 ans durant ses années de pensionnat ? C’est ce que sous-entend le livre de Gérard de Cortanze « Femme qui court Â», inspiré de la vie de ce véritable personnage de roman.

Lire la suite : Violette Morris : l’insubmersible femme qui court

soeursPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Une évidence. Dès la première page de « Deux sÅ“urs Â», le dix-huitième et nouveau roman de David Foenkinos, on devine qu’il y a de l’explosion dans l’air. On lit les quatre premières lignes : « Au tout départ, Mathilde perçut quelque chose d’étrange sur le visage d’Etienne. C’est ainsi que l’histoire commença d’une manière presque anodine : n’est-ce pas le fait de toutes les tragédies ? Â» Jeune femme, Mathilde aime Etienne, ils sont ensemble depuis cinq ans, envisagent l’été précédent en Croatie de se marier et parlent même d’avoir des enfants- « Des étoiles d’un été merveilleux à d’autres étoiles, maintenant, collées sur un plafond Â». Mathilde a une sÅ“ur, Agathe, mariée et mère d’une petite fille prénommée Lili. On va aussi apprendre que Mathilde est professeure de français et que, chaque année, elle donne un cours sur « L’Education sentimentale Â» de Gustave Flaubert- c’est son livre préféré, son livre de vie… Une vie qui semble, là au début, écrite, dessinée. Une vie toute en vertiges de l’amour…

Lire la suite : Deux sœurs : les tourments du désamour selon David Foenkinos

la neigePar Félix Brun -Lagrandeparade.fr/ Jennie, la compagne de Russel Fontenot, est sur le point d’accoucher de leur premier enfant ; Russel quitte Washington au plus pressé pour se rendre à Charlottesville. Près de 200km à parcourir, en principe un trajet de quelques heures…mais la tempête de neige va ralentir considérablement sa progression…d’autant qu’il bifurque sans raison vers une route inconnue et le véhicule glisse dans le fossé : "Voilà l’histoire entière de ma vie. La merde dans laquelle je me fous en permanence. Comme si j’avais une espèce d’infirmité qui m’empêche de voir les choses comme elles sont." Coincé dans ce piège de silence et de froidure, le moment est propice à la réflexion, à l’émergence de ses souvenirs, de son enfance, à ses errances étudiantes, à la découverte de l’amour, au secret d’une mère absente, à la Louisianne et à la culture cajun qui sont ses racines… !

Lire la suite : Sans compter la neige : un roman émouvant de Brice Homs

carnets de guerrePar Nicolas Bodou - Lagrandeparade.com/ La violence, c'est pas un coup de poing dans la gueule. La violence, c'est de voir des plumeaux manger des bagels sans gluten dans des villes qui ont été bâties il y a 1700 ans par des gaulois et des wisigoths de centre-trente kilos.

Lire la suite : Carnets de guerre : le nouvel opus sulfureux et brusque de Papacito

Roman d'un saltimbanquePar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Le récit se situe dans la Chine profonde, au temps de la dynastie Ming, à la même époque où Molière sillonne avec sa troupe les routes et chemins de France… coïncidence ? Le narrateur aurait pu intégrer l’administration et devenir un fonctionnaire lettré ; mais la liberté de pensée a eu raison sur son choix de vie. Après avoir assisté et remplacé son père conteur et animateur d’un théâtre d’ombres, le jeune homme quitte le cercle familial et pour gagner une maigre pitance devient serveur dans un restaurant, intendant d’une riche négociante en thé ; puis il va suivre une compagnie de théâtre en qualité d’assistant machiniste, et devient par la suite acteur.

Lire la suite : Roman d’un saltimbanque : un parcours initiatique et philosophique

la guerre des pauvresPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/  Avec "La guerre des pauvres", Eric vuillard rétablit la vérité et la dignité de ces révoltes paysannes, de ces victimes de la répression étatique, de ces vaincus de l’Histoire. C’est dans l’Angleterre du XIVème siècle que les paysans s’insurgent contre les impôts trop lourds et leur condition de vie misérable; John Wiclyf mène la rébellion, vite maîtrisée par le pouvoir; John Ball prend le relai, assassiné à son tour; puis Wat Tyler constitue une véritable armée et meurt au milieu de l’émeute décimée.

Lire la suite : La guerre des pauvres : un récit d’Eric Vuillard, en écho à l’actualité !

OyanaPar Hakim Malik - Lagrandeparade.com/ Toutes les luttes armées sont de bruits et de fureurs, laissant des traces indélébiles sur le peuple souvent otage, toujours victime quand l’aveuglement dirige les actes. Tant d’années à se battre pour une terre et des frontières, tant d’années à vivre caché (et pas pour vivre heureux !), à rester dans un anonymat dicté par les nécessités de la lutte et pour échapper aux lois. Tellement invisible que l’on rate l’une des merveilles de la vie : la naissance d’un enfant répondant au doux nom de Oyana. Cette enfant grandira…et un jour tragique fera d’elle une exilée.

Lire la suite : Oyana : une longue lettre pour retrouver ses origines

amochesPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Abdel s’est retiré dans un village de montagne, village déserté où seuls survivent Jacky et Monette, un vieux couple hors du temps. A l’écart de tout Abdel vit paisiblement, au milieu de la nature, solitaire, misanthrope à la marge, atrabilaire. Il est immergé au milieu de livres qu’il a lu, qu’il relit ; "j’avais là tous les sages de l’antiquité, tous les philosophes modernes, j’avais lu l’histoire des hommes et elle était édifiante.

Lire la suite : Les amochés : l’hallucinant roman de Nan Aurousseau

OvaldéPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / En une formule, elle résume : « L’attendu et l’inattendu… et la paranoïa Â». En une formule, Véronique Ovaldé présente son nouveau roman réussi, « Personne n’a peur des gens qui sourient Â». Une fois encore, elle tricote l’histoire d’une famille découse, déchirée. C’est un jour de juin. Une femme, Gloria Marcaggi, part. Elle habite une petite ville en bord de Méditerranée, récupère ses deux filles à l’école, les embarque sans les avoir prévenues. Direction le nord-est. A proximité d’un lac à la profondeur insondable, la maison alsacienne de sa grand-mère dans la forêt de Kayserheim, là où, enfant, elle passait ses vacances.

Lire la suite : Personne n’a peur des gens qui sourient : une fuite mystérieuse signée Véronique Ovaldé

GallimardPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/  Adrien la quarantaine, Adrien le timide, l’effacé, prend part au traditionnel repas familial auquel assiste outre ses parents et sa sÅ“ur, son futur beau-frère qui lui demande pour les futures noces : "Cela ferait plaisir à ta sÅ“ur si tu faisais un petit discours le jour de la cérémonie." A cet instant précis la panique et l’effroi envahissent Adrien, lui le complexé, le timoré, incapable de réagir lorsqu’on se trompe sur son prénom, l’introverti, l’angoissé dans l’incapacité totale de parler en public. 

Lire la suite : Le discours : famille et blues facétieux pour le roman de Fabrice Caro.

côté du lacPar Valérie Morice - Lagrandeparade.com/ Hermann vit paisiblement dans un quartier résidentiel, avec sa femme Soma, à qui il est marié depuis vingt-cinq ans, et sa fille de seize ans, Sam. Leur maison offre une vue imprenable sur un lac dans lequel le narrateur aime se baigner, se ressourcer, avec le sentiment « de nager dans le liquide amniotique du ventre maternel. Â» Cinéphile, amateur de jeu d’échec, il travaille au Pavillon, un foyer pour jeunes adolescents en difficultés. Cette vie harmonieuse est soudainement déstabilisée par la mort de Pierre, un des jumeaux de leurs voisins, (un couple de Danois aussi froids que l’atmosphère est caniculaire au moment du drame), tué accidentellement par son propre frère Oscar.

Lire la suite : De l’autre côté du lac : un roman aliéné

LeroyPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Prix Goncourt 2007 pour « Alabama Song Â», Gilles Leroy n’apprécie rien de plus que raconter l’Amérique. Une fois encore, il y emmène le lecteur avec « Le Diable emporte le fils rebelle Â», un des romans forts de cette rentrée hivernale, bien que ramassé (tout juste 150 pages).

Lire la suite : Le Diable emporte le fils rebelle : une mère désespérée…

BessonPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / C’est l’histoire d’un amour. Un amour qui se révélera impossible. Un jeune homme de 22 ans, étudiant en droit, et un homme de trois ans son aîné, marié. Après « "Arrête avec tes mensonges"» et les amours adolescentes, Philippe Besson signe « Un certain Paul Darrigrand Â»- un « roman Â» qui lui a été inspiré par une photo retrouvée par hasard dans une boîte à chaussures. Pour la deuxième fois consécutive, l’auteur de dix-neuf romans plonge dans l’autofiction. Non pas comme d’autres, il ne met pas en scène sa vie pour la raconter ensuite. A l’image d’un Serge Doubrovsky ou d’une Annie Ernaux, il rapporte au plus près des épisodes de sa vie. Mieux : Philippe Besson sait comme personne contextualiser ses moments de vie, les replacer dans l’époque. Ainsi, dans « Un certain Paul Darrigrand Â», le bonheur de l’insouciance amoureuse va se bousculer avec le malheur de la maladie qui a ravagé tant et tant de personnes dans les années 1980-90. De toutes les pages d’« Un certain Paul Darrigrand Â», transpirent la sincérité et la pudeur. Ce qui donne un livre poignant, émouvant, délicatement empreint de mélancolie.

Lire la suite : Philippe Besson : « Je ne fais pas dans l’étalage »

RambaudPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Maître du pastiche, membre de l’Académie Goncourt qui lui avait décerné son prix pour « La Bataille Â» en 1997, Patrick Rambaud est également un chroniqueur satirique- sûrement, le meilleur des lettres francophones actuelles.

Lire la suite : « Emmanuel le Magnifique » de Patrick Rambaud : délicieusement satirique…


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